CHAPITRE 44

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PDV Christian :

Ils n'arrêtent pas de me fixer, et de parler tous en même temps. Je n'étais pas stresser jusqu'à maintenant ! C'est de leur faute si je suis nerveux ! Et je devrais l'être moins ! J'ai déjà fait le plus dur. Demander la main de Fenrir à son Père qui m'a donné sa bénédiction. Enfin, je l'avais fait il y a très longtemps, mais, on était des gosses. Ça compte pas.

— Non non ! Je pense qu'il devrait attendre la fin de soirée et être tranquille dans un coin avec elle.

— Pff... novice. Il faut savoir être grandiose et la surprendre ! Ma petite louve d'amour mérite le meilleur ! Et si tu ne lui donnes pas le meilleur je te promets que tu le paieras de ta vie.

Yu tire sur ma manche. Je m'agenouille pour l'écouter.

— N'écoute pas tous ces idiots. Tu devrais faire comme tu le sens.

Un petit homme déjà si grand ! Et plus mature que tous ces crétins ! J'ai presqu'envie de verser une larme.

— Merci beaucoup Yu.

— Et puis, t'as pas à t'en faire. Y'a pas de raison qu'elle te dise non ! Vous vous aimez à la folie ! enchaîne Théodore.

— Merci, à tous les deux.

— Et nous alors ?!

— Allez, j'y vais !

— On existe plus... laisse tomber.

Je rejoins la foule qui boit, mange et discute... et en profite pour prendre la boîte dans ma poche. J'y jette un coup d'œil, et recentre un peu mieux la bague. Même si j'y vais à l'improviste, cet instant doit être parfait. Sur ce point là, je suis d'accord avec Trystan, elle mérite le meilleur. Mais... et si elle me dit quand même non ? Non non non ! Il faut que j'y aille sans réfléchir. J'arrête de me poser des questions. Et puis qu'est-ce que je risque à part avoir la honte de ma vie dès qu'elle m'aura dit non ? Et de déprimer pendant le restant de mes jours ? Rien du tout ! Alors je me lance.

PDV Fenrir :

J'en suis à mon vingtième cupcake ! Le meilleur gâteau qui existe ! Un vrai délice ! Je digère un coup avec ma choupette endormie dans les bras, avant d'attaquer ceux à la fraise. En tout cas, personne n'est encore venue me parler, et ils ne sont pas vraiment discret. Il me cache clairement quelque chose.

« — Ils veulent peut-être te cacher tous les gâteaux ? »

— Ha. Ha. Hilarant.

— Fenrir ! Ah ! Te voilà. Je peux prendre Astrid un moment ?

— Pourquoi ?

— Juste au cas où tu l'as fait tomber.

— La faire tomber ?! Pourquoi je la ferais tomber ?

— Je ne savais pas qu'il y avait d'aussi jolie fille dans ce petit coin.

Je regarde Chris approcher, main sur le menton et se mordillant la lèvre. Nan mais quelle disquette !

— Tu peux faire mieux. ris ai-je. Est-ce que ça va ?

— Bien sûr ! Pourquoi ça n'irait pas ?

— Parce que ton cœur a l'air d'avoir envie de faire un tour, et t'es aussi pâle que cette nappe là. en montrant celle sur la table derrière moi.

Fenrir TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant