𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹

Chapitre 16 - Officialisation

Je m'étais bien amuser en compagnie de ma famille et de Tobio. Toute la semaine sans pause, nous avions parler en message avec Tooru. Il m'avait permis de m'évader durant cette semaine. Mes cauchemars amplifiés tant je me rapprochais de la date fatidique.

Nous étions vendredi, et normalement, aujourd'hui, je devais voir Tooru. Plus on se côtoyait, plus mes sentiments affleuraient. Mon esprit était constamment rongé par l'omniprésence de Tooru, il était le remède de mes maux.

Je n'avais tout de même pas délaissé mes cours, c'était aussi une part importe de ma vie, car je savais combien mon père chérissait cette matière.

Ainsi, le son de la voix de mon professeur de recherche archéologique, prônait dans la salle d'amphithéâtre.

J'écoutais minutieusement son cour afin de me préparer au mieux à ma première excursion, même si je dois l'avouer ça ne seras pas d'aussi tôt.

— Comme vous pouvez le voir sur ces images, le peuple viking a constamment laissé des empreintes sur les territoires envahis. Ils appelaient leur voyage raid. Ici, dans cette grotte au sud norvégien, les archéologues ont retrouvé les ossements du célèbre Uthred de Bebanberg.

Le cours se termina sur Uthred, la sonnerie retentit. Je m'empressai de ranger mes affaires, je devais retrouver Tooru à quelques rues d'ici dans une trentaine de minutes.

— Monsieur, Hinata pouvez vous venir me voir s'il vous ?

Je fronce les sourcils, n'intégrant pas l'objet de sa demande. Je m'approche vers lui quelque peu anxieux m'interrogeant sur une potentielle connerie que j'aurais pu faire.

— Bien, j'aimerai vous parlez d'une proposition de mon collègue Monsieur Jones. Il souhaite que vous soyez son assistant lors d'une excursion qui se déroulera dans quelques mois, nous n'avons pas encore la date exacte.

Je penche la tête sur le côté, n'assimilant pas correctement ce que venais de dire mon professeur. Les mots me manquaient. Mes mains devinrent moites, j'étais béats et à la fois troublé. Des mots sortent enfin de ma bouche.

— Est-ce que je peux y réfléchir ?

— Oui bien sûr, mais ne tardez pas trop, un délai de trois semaines pour votre réponse ça vous va ?

— Très bien, je vous remercie !

Je quitte la pièce tel un robot. Il est vrai que c'était une chance unique, qui ne se représenterait pas d'aussi tôt. Mais c'était une décision lourde de conséquences.

Je souffle bruyamment, provoquant des regards interrogatifs sur ma personne. J'attrape mon téléphone et je vois qu'il ne me reste que quinze minutes, pour mon rendre à mon rendez-vous.

J'écris hâtivement que j'aurais peut être un peu de retard à Tooru, tout a en me pressent de sortir de l'enceinte de l'université.

Le voyant là en face de moi au loin, son sourire qui m'est destiné, ses yeux qui me scrutent comme si j'étais un précieux diamant. En ce jour, j'ai compris, compris que cet homme, là-bas, était devenu tout ce que j'espérais.

M'élançant vers lui, je ne pouvais m'empêcher de me demander comment j'allais lui avouer mes sentiments. Mais également étais-je mûr à m'engager à nouveau ? Le serrant dans mes bras, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir.

Il y a tellement de choses que j'aimerais lui dire, mais le courage me manque. Je voudrais qu'il sache à quel point il compte pour moi, depuis qu'il a débarqué dans ma vie, il a marqué une page de ma vie, et je m'en souviendrai, car c'était le moment où j'essayais de me reconstruire après ce que j'avais vécu.