Chapitre 29 - Le fameux commanditaire.

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Quelques semaines avaient passé, ma mère nous avais raconter tout ce qui c'était passé dans leur jeunesse. Tooru et moi étions tombés des nues. On n'arrivait pas à y croire, c'était un scénario digne d'une fanfic.

Cependant, cette histoire sera bien indispensable à Tooru. J'imagine que grâce à cela, il pourra dénouer son problème, et enfin, nous pourrions vivre heureux et tranquilles.

Nous étions en août, le soleil tapait de plus en plus, il faisait extrêmement chaud, tous c'est-à-dire : Tooru, Iwaizumi, Kenma, Kuroo et Tobio, étaient restés pour les vacances. Ma mère n'étais pas contre, ça lui plaisait bien. Elle disait que nous étions tous ses fils...

Enfin, torse-nu et vêtu d'un simple short, avec Kuroo, nous préparons l'appareil à barbecue, pendant que les autres se prélassaient dans la piscine.

Je rejoins la cuisine, afin de récupérer mon briquet lorsque la sonnerie de la porte d'entrée retentit. J'étais confus, car je n'attendais personne.

Ainsi, je me rend en trottinant ouvrir. Les sourcils froncés, je relève mes lunettes de soleil afin de les placés sur ma tête. Sérieusement ? Qu'est-qu il me voulait à la fin ?

— Akiteru ?

Je ferme la porte derrière moi, et m'appuie dessus.

— Il faut vraiment que je te parle, je ne dors plus la nuit, depuis que tu es revenu-.

Je lève une main pour l'arrêter, il parle beaucoup et pour ne rien dire.

— Qu'est-ce que tu me fais là ? Akiteru t'est vraiment bizarre depuis que... Non, tu es bizarre depuis le jour où je t'est rencontré. C'est-à-dire depuis que Kei m'a présenté à ta famille.

Il a le regard fuyant, le pupille dilaté. J'ai même l'impression qu'il tremble. Ses mains vont dans ses poches et s'y enfoncent. Il soupire comme pour s'accorder un quelconque courage.

— Je sais ! Mais toi, tu ne m'as jamais remarqué ! Jamais regardé, je- je- je voulais que tu comprennes. C'est pourquoi... J'ai fait tout cela.

Ma capacité à assimiler les choses sans que l'on ne me les dise concrètement, je la détestais. Je me redresse afin de lui montrer aucun signe de faiblesse. Je n'ai pas peur, je ne suis pas triste. Je suis en colère, non, je rage complètement.

— Alors c'était toi ! Espèce de malade !

Ma voix s'élève, je ne pouvais pas me contenir, il avait tout anéanti. Mon bonheur avec Kei, ma dignité, mais surtout, on a perdu un être cher par sa faute.

— Tu pensait à quoi en venant m'en parlé aujourd'hui ? Tu pensais à quoi tout court en agissant de la sorte ?

Juste de supposer les actes inhumains qu'il a commis, me donne la nausée. J'ai chaud, encore plus que je ne le devrais, ma main se pose sur ma bouche afin de retenir le haut de cœur qui est imminent.

Impossible. Je n'arrive pas à y croire, qu'un tel être existe sur terre. Que l'on puisse faire ça à son propre frère.

Je vomis l'entièreté de mon petit-déjeuner, les crampes dans le bas de mon ventre se font ressentir, Akiteru tente de m'aider, mais d'un geste, je repousse sa main.

— Dégage ! Je veux plus jamais te voir ! Et ne compte pas sur moi pour ne rien dire à tes parents ! Je leur révélerais quel genre de personne tu es ! Je devrais même te dénoncer à la police.

— Tu ne comprend pas ! C'est pour toi que je l'ai fait, je t'aime-.

C'était trop pour moi. Ma main ce pose sur sa joue d'un geste vif et belliqueux.

— Ne m'approche plus, ni moi, ni ma mère ni qui que ce soit de mon entourage ! Et ne t'avise plus de dire que tu m'aimes ! Ton frère lui m'aimait ! Pour du vrai ! Un amour pur et sain !
Alors maintenant, dégage de ma vue, avant que j'appelle les flics !

Des larmes de crocodile, glisse le long de ses joues, cependant, je suis indifférent. Au regard de toutes les atrocités qu'il nous a fait subir, ce n'était rien en comparaison.

Je m'engouffre dans la maison, j'espérais de tout cœur qu'il ne reviendrait pas, allez savoir de quoi il était capable.

Je me rends compte que je tremble, mon corps chancèle légèrement. Dieu merci personne ne s'était rendu compte de ma dispute, cela aurait pu mal finir. Je file me rincer le visage et la bouche.

Lorsque j'arrive à l'extérieur, Kuroo avait déjà attisé le feu.

— T'étais passé où ?

— A l'étage.

Mentir, n'étais pas l'un de mes dons. Dommage. Finalement, on ne pose pas plus de questions, je saisis mon paquet de cigarettes, tout en me dirigeant vers la piscine, je trempe mes pieds dans l'eau, Tooru confits Langa à Tobio, puis s'avance à ma rencontre.

Ses mains se posent de part et d'autre de mes cuisses, le contact est électrisant. J'avais terriblement envie de lui maintenant. Son corps bronzé, l'eau qui épouse parfaitement ses abdos, ses épaules. Enfin. Tout quoi.

— Il s'est passé quelque chose ?

Ses cheveux bruns retombant en arrière, ses yeux noisette, détaillent mon visage centimètre par centimètre. À fin de me sonder. Je souffle la fumée.

— Je t'en parlerai plus tard. Ce n'est pas bien grave. T'en fait pas, je n'ai rien.

Il ne semblait pas convaincu, mais acquiesça. Il dépose un baiser sur mon ventre avant de retrouver auprès des autres. Kenma me rejoint à son tour. Un regard indéchiffrable comme à son habitude.

— J'ai tout entendu.

Encore une fois, j'avais bien compris de quoi il parlait.

— Hum. T'inquiètes pas, je ne pense pas qu'il reviendra de si tôt et puis j'irai voir ses parents.

— Fais attention, s'il a été capable d'organisé ça, je pense qu'il n'a aucune limite.

Je soupire. Franchement. Je n'avais pas besoin de ça maintenant. J'étais confronté à des problèmes plus grands.

— Pardonne moi bébé mais j'ai pas envie d'en parler là...

— Je comprend... Je suis là, mais plus besoin de te le rappeler.

Un bisou, je dépose sur sa joue fraîche à cause de son temps passe dans l'eau.

— Vous partez bientôt avec Kuroo ?

— Ouais, dans deux jours. Il m'a fait promettre de ne ramener aucune console. T'imagine un peu ? L'ennui.

Je le regarde incrédule, puis explose de rire.

— Dit pas ça ! C'est méchant, il veut sûrement que tu lui apportes plus d'attention !

— Arh, il m'a accepté comme ça, il doit s'y faire !

— Fait des compromis ! Je ne sais pas moi ! Fixe-toi des objectif par exemple le mardi et le vendredi pas de console. Tu consacres ta soirée à ton amant.

— Ouais t'as sûrement raison.

— J'ai toujours raison.

On s'esclaffe à l'unisson, lorsque je discerne les pleurs de Langa. Je me jette ma cigarette dans le cendrier, et guide mon regard vers les pleurs.

— Qu'est-ce qu'il a ?

— Bah rien, j'ai rien fait !

Lorsque Tooru disait ça, il avait certainement fait quelque chose. Je lui accorde un regard glacial. Puis tend les bras pour qu'il m'amène le petit.

— Qu'est-ce qu'il t'a fait papa ?

— Il - Il - a pousser ma tête dans l'eau !

Ses pleurs redoublent en intensité ! Il s'accroche comme pas possible à mon cou.

— T'es sérieux ?! C'est un bébé purée !

— On jouais ! Je n'ai pas fait exprès !

— Stupide !

Je me lève, toujours Langa dans mes bras. Que j'essaie de calmer tant bien que mal. Ma mère arrive à son tour, des plats en main qu'elle dépose sur la table de la terrasse.
Elle me questionne du regard.

— C'est cette imbécile !

D'un geste maladroit, je lui montre Tooru.

— Allez-on se calme ! Tu lui fais ressentir ta colère-là ! Et puis il doit avoir faim et envie de faire une sieste, mais le sur son siège ! Natsu toi aussi à table !

D'un geste doux, je le place sur son siège, puis réajuste son chapeau. Petit à petit, il se calme, j'attrape une assiette, puis lui met un peu de tout. Il mangeait seul et ça, c'est grave pratique ! Je sers aussi Natsu. Les deux déjeunent avec appétit.


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