Chapitre 1 - Visite et Inscription

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Deux jours on passé depuis mon installation sur le campus, j'avais visité un peu ce qu'il y avait aux alentours de la faculté. J'avais sympathisé avec Tobio, il n'était pas très bavard, mais à ma grande surprise, il était mon double ténébreux, si je puis dire.

Dans le temps présent, nous avions décidé tous les deux de visites le campus lui-même, situez un peu les salles de classe, la bibliothèque.
Peut-être ça nous permettra de faire connaissance.

Je sors de mon lit me dirigeant vers la salle de bain, nous avions bien de la chance que les douches ne soient pas communes. Chaque chambre disposait de son propre espace toilette. Je prends une douche bouillante, bien chaude.

En sortant, j'applique comme d'habitude ma crème de corps parfumé, j'ajuste une serviette sur mes cheveux lavés. Lorsque je veux enfin m'habiller, je me rends compte que je n'ai pas pris de caleçon. C'est vrai que je n'avais pas l'habitude de vivre, dormir avec quelqu'un dans une pièce commune.

Espérant que Tobio dort davantage, je me glisse hors de la salle de bain, en essayant de faire le moins de bruit possible.

Par chance, il somnole encore, je me dirige vers mon placard, attrape un caleçon. Avant que je n'entre dans la salle de bain, j'entends Tobio rire légèrement.

— Sexy la tenue, pffff...

Pourquoi était-ce tout le temps moi qui me mettais dans des situations aussi embarrassantes ? Sérieusement. En plus de ce là sa voix...C'est beaucoup trop pour mes oreilles ce matin.

— Ce que tu peux être con !

J'attrape la serviette dans mes cheveux, et lui lance à la figure ! Un rire rauque échappe de sa bouche, il enlève la serviette.

— Allez, dépêche toi miss, j'aimerais aussi me préparer.

Je lève les yeux au ciel, je m'habille promptement d'un jean blanc, un sweat blanc. En sortant de la salle de bain, il attend devant la porte, ses vêtements à la main.

Il me pousse gentiment, je ris, il n'était pas bavard, mais il était fraternel. J'espère mettre fait un ami. Oui oui un ami. Je ne suis pas comme toutes ces personnes dès qu'une personne les regarde évoque déjà le prénom de leurs enfants.

Je préférais que les choses se fassent naturellement. J'avais auparavant eu le cœur brisé. Je n'étais pas disposé à le revivre encore une fois. Mais ça ne m'empêchait pas de mater les garçons gracieux.

Tobio sort de la salle de bain, cheveux mouillés, il m'observe puis me dit.

— On commence par où ? Personnellement, je compte aller voir le club de volley.

— Okay, ça me va, personnellement, j'irai au club de débat des mythes et légendes.

J'enfile mes docs martins, pendant que lui attrape sa veste en cuir.

— D'accord, et au fait, cette après - midi, il y a une conférence sur les sororités et fraternités, pas que ça m'intéresse, mais on est obligés d'y aller.

— Ouais, pas de soucis.

J'attrape seulement mon portefeuille, mon téléphone et les clés de la chambre. Je sors Tobio sur mes pas. Il ferme la porte à clé puis on se dirige à l'extérieur des dortoirs. Je décide d'en apprendre plus sur lui.

— Sinon t'es en quelle filière ?

— Sport et toi ?

— Archéologies, et tu veux faire quoi plus tard ?

— Bah en fait, au départ je voulais être joueur professionnel de volley, mais je me suis blessé, et c'est irréversible...

Je sens que c'est un sujet sensible pour lui, et je suis désolé, voir son rêve éclaté en mille morceaux, ça doit être super douloureux. Je pose une main amicale sur son épaule.

— Je suis désolé, j'espère que ça va mieux maintenant !

— Ouais, je peux continuellement être proche du volley et c'est déjà super... Et sinon toi pourquoi cette filière ?

Je souris, il avait l'air plus heureux même si c'était difficile de ne plus être sur le terrain, je comprends totalement, j'ai connu ce sentiment un jour...

— Mon père était un archéologue réputé, depuis petit, il m'a transmis sa passion de l'histoire, le voir ramener de nombreux objets de ses excursions, c'était encore mieux, fin voilà j'avais deux passions, le volley et l'histoire.

Ses yeux s'ouvrent comme de gigantesques soucoupe. Ses yeux brille d'une intensité que je ne pourrai d'écrire à tel point qu'il était animé par la joie.

— Sérieusement ? Mais du coup, tu as arrêté où ?

— Ouais, j'ai dû arrêter... Fin bref on jouera ensemble si tu veux, c'est ma petite sœur qui va être contente !

— Évidement ! Ta petite sœur a tout compris.

Notre conversation est écourtée, nous sommes arrivés sur le lieu d'inscription au club, on se dirige vers le stand du club de volley. Un garçon nous y accueille. Il a l'air si bienveillant. Il présente des cheveux argentés. Des yeux verts. Un grain de beauté sous l'œil gauche. Il arbore l'uniforme de son club.

— Hello, je suis Koshi Sugawara, vice capitaine, vous voulez vous inscrire ?

Ses lèvres s'étirent d'un immense sourire bienveillant, et rassurant.

— Oui, enfin seulement moi ! Mon ami m'accompagne.

Le vice-capitaine acquiesce, puis lui tend une feuille.

— Okay, remplit moi ça, et tu joues à quel poste ?

— Passeur...

Pendant qu'il complète son document, Koshi me sourit à plusieurs reprises. Ayant fini Tobio se lève, remercie Koshi.

Nous lui disons au revoir. On se dirige vers les autres clubs, je remarque les clubs de débats sur les mythes et légendes. Je saisis le bras de Tobio, me dirige rapidement devant. Une fille au cheveu blond, l'air un peu réservé et maladroits nous accueille.

— B... Bonjour, vous êtes au stand, club de débat sur les mythes et légendes !

Elle est marrante celle-là, je l'aime bien.

— Merci, on avait pas remarqué...

Je donne un coup à Tobio et souris à la fille, j'observe son badge.

— Salut Yachi, je veux bien m'inscrire !

Elle me tend une feuille, je remplis hâtivement. Pourquoi veulent-ils connaître la profession de nos parents ? Je hausse un sourcil, mais remplis tout de même le champ.
Je lui tends la feuille et lui souris.

— A bientôt !

— Ouais !

Elle me sourit, me salut de la main. Nous désertons prestement la salle où se trouvent les clubs.

— T'aurais pu être moins désagréable avec elle.

— Hn. J'imagine, mais le nom du stand était écrit en gros clairement.

— J'imagine qu'elle n'avait en aucun cas fait ça avant, j'aimerai bien t'y voir Monsieur, pas bavard.

Il me lance un regard en biais, se renfrogne. Mince, je l'ai vexé. Mais il l'a cherché aussi.

— Ne me dis pas que tu boudes là ?

Je me positionne face à lui, attrapant, ses bras. Il ne me répond pas, mais je sens qu'il a envie de rire. Je fais quelques grimaces. Il ne se retient plus. Il rit, c'est la première fois que je l'entends rire comme ça depuis qu'on se connaît. Je ne tarde pas à le suivre.

— Ce n'est pas que je ne suis pas bavard, c'est juste que j'use ma salive que pour le strict nécessaire.

— Oui bien sûr, m'enfin, il est quasi midi, on va manger dehors ?

— Hn.

Il va falloir que je m'habitue à ce genre de réponse.
Je passe mon bras autour du sien, il me regarde comme si j'étais insensé. Je lui lance mon plus beau sourire.

Il est vraiment chaleureux. Je l'aime bien. C'est ma mère et ma sœur qui vont être heureuse que je me soit fait un ami autre que Kenma.

𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant