Je redescends accompagner de Shoyo, Langa et Natsu qui s'est levée quelques minutes après le bleu. Lorsque nous arrivons en bas. Les regards sont brusquement braqués sur nous.
J'imagine qu'ils nous sondent afin de savoir si l'ambiance sera toujours pourrie par notre faute. Mais leur visage se détend lorsqu'il examine le sourire radieux qu'arbore mon amant.
— C'est bon, vous vous êtes réconcilié les garçons ?
Du Lylia toute crachée. Elle mettait les pieds dans le plat sans aucune once d'hésitation. Je me frotte la nuque un peu mal à l'aise.
— Euh ouais...
Iwai-chan m'observe un sourcil retroussé. Du style « pourquoi tu fais le timide ? » Regard auquel je ne prête aucune intention.
Mon téléphone sonne coupant le contact visuel avec les autres. Lorsque je vois qui est la personne, je grogne d'énervement.
J'adresse un signe que je vais décrocher, puis je me dirige vers le jardin. Je m'assieds sur l'un des transats.
" Appel téléphonique
— Kakeru...
Depuis quelque temps, je n'appelais plus mon géniteur papa. C'était un être abject qui ne méritait aucunement ce titre. De plus, si je pouvais l'énerver un peu.
— Je suis ton père. Ne m'appelle pas par mon prénom. Soit : où es-tu ? Je suis venu te récupérer à l'hôpital.
— J'ai déménagé de la maison depuis un moment maintenant alors qu'est-ce que vous voulez ?
Je l'entends rire au bout du fil. Un rire dédaigneux
— Ah. Tu parles de ta stupide maison ? Tu pensais que je ne le saurais jamais ? Je l'ai vendu.
J'ai la sensation que tous mes sens sont mise sur off. Jusqu'au bout, il détruit tout ce que je construis. Je franchissais un pas en avant et lui me ramenait dix pas en arrière. À aucun prix, il ne me laissera pas tranquille ?
J'ai envie de pleurer de rage et de colère. Mais pas avec lui dans les parages. Je lui révélerai aucune de mes faiblesses. J'en avais fait les frais auparavant.
— Aller c'est fini la crise d'adolescence. Rentre à la maison. Sinon tu es SDF.
— En aucune façon je reviendrai ! Je suis majeur ! Pourquoi vous ne voulez pas me laisser tranquille ? Je m'en fou de votre entreprise ! J'ai la mienne qui marche parfaitement bien.
— Ah oui ? en es tu si sûr?
Mon sang ne fit qu'un tour, il était capable de soudoyer les investisseurs afin qu'il m'abandonne. Ma jambe tremble, une main sur mon front. Je contiens mes larmes, me mordant la lèvre.
— Écoutez attentivement ce que je vais dire. Je vous déteste du plus profond de mon être. Jamais je ne reviendrai. Et je vous détruirais comme vous m'avez détruit pendant toutes ces années."
Je n'attends pas de réponse raccrochant. La pression redescend laissant couler mes larmes de frustration. Je sens des bras m'entourer derrière moi. Je sens l'odeur de mon petit Shoyo, juste sa présence me réconforte.
— Je suis désolé, tellement désolé...
Entre deux sanglots, j'arrive à prononcer cette phrase. Je venais de tout perdre. La maison, mon entreprise. Absolument tout. J'étais coincé au fond de la mer, mon père me noyant chaque fois que j'essayais de sortir la tête de l'eau.
— Qu'est-ce qui s'est passé ?
— J'ai perdu notre maison, enfin mon père l'a vendu, il a dû donner un pot-de-vin, et mon entreprise est en faillite, il a fait fuir tous mes investisseurs.
Donc je ne suis plus en mesure de subvenir à vos besoins à Langa et toi ! Toutes mes économies sont allées dans la création de mon entreprise...
Shoyo soupire... Il resserre sa prise, je me retourne, plantant mes yeux dans les siens. J'essuie maladroitement mes larmes.
— J'en ai des économies, pas autant que tu devais en avoir, mais cela devrait être suffisant. Alors ne t'inquiète pas. Continue ton enquête.
Il prend mon visage entre ses mains, puis reprend entre de baisers.
— Je te soutiendrai quoi qu'il arrive ! On va trouver une solution, je suis sûr que ma mère sait quelque chose. On va lui tirer les verts du nez ! Et tu vas pouvoir agir. C'est ce que tu veux ?
Je hoche la tête avec enthousiasme. Une lueur d'espoir s'allume. J'y crois fermement que Lilya peut nous aider à agir. Elle ne peut plus fermer les yeux.
— Allez vient on va manger, puis on lui parlera ?
— D'accord.
Nous rentrons dans la maison. Tout le monde sait ce qu'il s'est passé, mais personne n'en parle. Et je les remercie intérieurement.
A table, nous discutons un peu de tout et n'importe quoi. Enfin, plus tôt, ils discutent, alors que je suis perdu dans mes pensées.
Juste voir mon fils heureux avec Natsu me remonte le moral. Pour lui et pour Shoyo. Je me battrai sans jamais abandonnée.
Le repas terminé, Shoyo me fait un signe de tête pour que nous rejoignions sa mère dans la cuisine. Je stresse un peu, ayant peur du déroulement de la conversation.
J'entre, Shoyo sur mes pas, il referme la porte de la cuisine.
— Maman on a à te parler...
Elle fronce les sourcils, nous regardant tour à tour. Elle pose le torchon, hochant la tête. Je lui explique tout ce qui s'est passé et ce que j'essaie de faire avec mon détective. Je vois qu'elle n'est pas totalement ravie, elle soupire.
— Les garçons, je ne sais pas...
— Maman ! S'il te plaît, on n'est plus deux là ! J'ai un fils, nous avons un fils, il faut que l'on règle cette histoire une bonne fois pour toutes.
— Ok ! Toute façon Kakeru ne mérite pas que je préserve la vérité encore plus longtemps ! Et son père non plus.
— Mon grand-père ?
— Oui, il a joué un rôle capital dans cette histoire.
Elle s'avance vers nous, tendant ses bras afin qu'on s'y blottisse. Nous y allons, le réconfort qu'elle nous apporte est si bon. J'apprécie qu'elle me traite comme son fils.
— Les garçons... Préparer vous à toute éventualité, parce que la vérité est toute autre que ce que vous imaginez.
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Hello voilà le chapitre ! J'espère qu'il va vous plaire !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Merci pour les 1 k, pour moi, c'est un truc de fou �� je suis super contente ! Puis aussi numéro 1 tu top 31 Oihina merci infiniment pour tout.
Merci à ce qui vote �� les lecteurs fantômes, vous pouvez votez c'est gratuit ��, mais je vous remercie aussi.
On se revoit le WK prochain ❤️.
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𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹
FanficShoyo ayant perdu son grand amour, selon lui, il ne dispose pas le droit d'aimer à nouveau , il a du mal à s'attacher de peur de perdre encore une personne qui lui est chère. De plus, il va apprendre que la perte de cet être aimée, est à cause d'un...