Chapitre 34 - Je t'aime mais...

101 14 1
                                    

Attention, chapitre à caractère sexuel explicite.

La soirée était terminée, j'avais évité ma mère tout le long. Demain sera un autre jour, je vais me reposer, la nuit porte conseil comme on dit.

Allongé sur le lit, mon regard est tourné vers le plafond. J'attends Shoyo qui ne tarde pas à entrer, il se glisse dans le lit, se blottissant dans mes bras.

— Tu pense à quoi ?

Il joint sa question, effleurant mon torse en effectuant des mouvements circulaires.

— À ce que je pourrais dire à ma mère demain... Et lui parler de ce que Lylia nous a dit...

— Tu trouvera certainement les mots le moment venu, arrête de te prendre la tête, et occupe toi de moi ce soir...

Sa voix est devenue suave et ténue, tel le son d'un fleuve ruisselant. Je me tourne dans sa direction, ses yeux son plein de malice et d'envie. Il se mord la lèvre inférieure, ce qui a le don d'éveillé mes hormones, de les mettre en ébullition.

J'attrape son menton, dans un geste délicat, fixant mes lèvres sur les siennes. Un baiser doux, passionné, nous entamons. Je bouge, me plaçant au-dessus de lui, ses mains passent dans mon dos. Notre baiser se fait plus affamé, nos langues danse dans une valse endiablé.

Nous nous séparons, haletant, le souffle court. La température de la pièce augmente. J'enfouis ma tête dans son cou, le mordant avant de venir lécher pour apaiser la douleur. Je l'entends gémir, un peu trop fort.

— Chut.. Tu ne dois faire aucun bruit, c'est compris ?

Il hoche la tête, je retourne à mes activités parsemant son corps de baiser. Avant d'arrivée près de son intimité. Que je devine excité. J'insinue ma main fraîche dans son intimité, chaude et humide.

Je le sens se crisper, et tenter de contenir un gémissement, lorsque je caresse son membre dans un mouvement régulier et rythmé.

J'aimais discerner son visage se tordre de plaisir, sous ma douce torture. Ce sentiment, dont je lui fais un tel effet, est tel que je veux continuer encore et encore sentir son corps de tendre sous mes caresses.

Mes mains glissent le long de sa fente, trouvant son autre intimité. Considérant l'endroit un peu trop assécher. Je lui fais sucer mes doigts. Ce geste innocent, paraît si érotique lorsque c'est lui qui le fait. Mon cœur bat à tout rompre.

Je me sens à l'étroit. La vision de Shoyo, rougissant de plaisir. Se mordant la lèvre, gémissant timidement. M'enivre.

Je libère mes doigts, afin de les glisser en lui doucement, étudiant le moindre signe d'inconfort. Pour palier à ce désagrément, j'accentue mes vas et viens. Embrassant sa jambe doucement.

— Je - attend... Je vais...

Je décide d'arrêter juste avant qu'il ne jouisse, car après l'orgasme seras encore un plus intense. Il halète reprenant son souffle. Je descends du lit enlevant mon caleçon qui me compresse. J'attrape Shoyo que je porte.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Dans cette position tu me supplieras de continuer...

Je le sens frissonner au son de ma voix. Mon membre préalablement humidifié glisse doucement en lui. Je me crispe tellement, il est étroit. Une sensation de bien-être se propage. J'embrasse le cou de Shoyo, le détendant quelque peu afin qu'il me laisse totalement entrer.

Je me sens le remplir, j'attends qu'il s'habitue à ma présence. Il m'embrasse, me donnant le feu vert pour bouger. Ainsi, j'entame mes vas et viens.

J'ai du mal à retenir mes gémissants, tellement c'est bon. Un coup lointain, Shoyo lâche un cris un peu trop fort. Je venais de trouver son point G. Désolé, la famille et les amis. Mais là, je ne pouvais plus m'arrêter.

— Continue de gémir... Je veux t'entendre crier mon nom !

J'accélère mes mouvements, plus fort. Plus vite. Plus profond. Shoyo retient encore un peu ses gémissements, mais je peux l'entendre clairement prendre du plaisir.
Touché. Encore une fois.

— Tooru... je viens... Ho

— Oui ! Jouissons ensemble.

Après quelques vas et viens. Je pousse un son à mi-chemin entre le grognement et le gémissement. Le son que produit Shoyo au creux de mon oreille, me fait lâcher prise. Et je me déverse en lui. Et lui entre nous.

Après s'être rincé un peu. Nous nous recouchons, épuisés. J'embrasse son front.

— Je t'aime Shoyo...

— Je t'aime aussi Tooru.


Les rayons du soleil, me tirent de mes songes. Je dessille légèrement mes yeux, laissant un bâillement m'échapper.

— T'es déjà réveillé ? Il est tôt encore...

Je me tourne vers Shoyo, qui a l'air d'être lever depuis un moment.

— Il est quelle heure ?

— Huit heures.

Je hoche la tête entendue. Caressant sa joue de mon pouce.

— Je vais me lever. J'ai envie de faire un footing.

— Pfiouuu alors vas-y seul hein, j'ai trop mal au dos.

Je ris de son côté flemmard. Puis l'embrasse avant de quitter le lit. J'avais besoin, de prendre l'air avant d'affronter ma mère. De faire le vide dans mon esprit.

Personne n'est levé, après avoir fait ma toilette et enfiler mon jogging. Je fais mes lacets, puis claque la porte.



Essoufflé, les joues rougies. Je passe la porte d'entrée. Ils sont tous levés, ils ont l'air d'avoir terminé le déjeuner. J'ai dû courir un moment. J'attrape une pomme et un verre d'eau, avant de me diriger vers les autres. Et m'asseoir à leur côté.

— On t'attendais, tu ne veux pas autre chose ?

Je dépose un bisou sur la joue de Shoyo, avant de répondre négativement.

— Nous on va y aller, nos vacances en France, nous attendent.

Nous saluons Kuroo et Kenma qui s'en vont. Kenma prend un peu trop longtemps Shoyo dans ses bras. Avant de l'embrasser sur la joue. Je me racle la gorge, Shoyo me donne un coup de coude.

— A bientôt les gars !

Après leur départ. Les conversations se font légère. Je vois le rapprochement évident entre Iwa et Tobio. Je suis heureux pour mon ami.

— Shoyo, Tooru rentrons pour discuter.

Lylia prononce cette phrase avant de déposer Langa au sol, lui indiquant d'aller jouer avec Natsu. Nous entrons dans le salon, et nous asseyant sur le canapé.

— Je reviens, je vais faire un thé.

Lylia, s'absente de la pièce nous laissant dans un silence de plombs. De mes mains moites, je serre la main de Shoyo. Je suis anxieux. Lylia revient avec un plateau, le déposant délicatement. Elle nous tend une tasse à tous.

— Mikito, je tiens à te dire que j'ai dit ce qu'il s'est passé il y a vingt-cinq ans aux enfants.

Ma mère pâlit. Puis son visage est déformé par la colère. Elle serre la tasse tellement fort que ses veines ressorte.

— Lylia, es-tu inconsciente ? Comment t'a put faire ça ?! On s'était juré de taire ce secret. Lylia putain !

J'avais jamais vu ma mère aussi en colère. Elle jette sa tasse au sol, qui se brise dans un bruit sourd.

— Va falloir vous calmer ! Parlez autrement à ma mère !

Shoyo, c'est lever. La discussion tourne mal. J'essaye de le calmer autant que je peux en tirant son bras afin qu'il se rassoie.

— Reste en dehors de ça mon garçon ! C'est entre ta mère insensée et moi !

Shoyo rouge de colère, jette sa tasse visant ma mère, qui esquive de peu.

— Je vous ai dit de peser vos mots !

— Mais Shoyo ça va pas ou quoi ? Qu'est qui te prend ! C'est ma mère tout de même.

Je me place devant ma mère. J'étais confus et en colère. Malgré tout, elle demeurait ma mère et je ne pouvais pas rester sans agir.

— Elle parle mal à ma mère ! Tu crois que je vais me taire et ne rien dire ?

— S'il vous plaît calmez-vous, on est censée discuter...

— Lylia tout ça, c'est de ta faute. T'as toujours été aussi bête et téméraire.

— Maman arrête ! C'est dans notre intérêt qu'elle l'a fait !

— Sortez de chez ma mère ! Elle vous a accueilli, loger et nourri ! Et c'est comme ça que vous la remerciez ?Vous êtes ingrate , et vous en prenez aux gens vulnérables mais lorsque cela concerne votre compagnon vous-

C'en était trop. Il allait dire quelque chose qu'il allait finir par regretter. Et ses paroles allaient me blesser aussi. Ainsi, je l'attrape par les épaules, fermement.

— Shoyo fait attention que tu dis !

— Qu'elle parte... De chez ma mère.

— Pour aller où ? Shoyo pèse tes paroles !

— Je m'en fou, c'est pas mon problème, fallait qu'elle réfléchisse avant de parler comme ça à ma mère. Ma mère et ma sœur, c'est toute ma vie et si on s'en prend à elles, on s'en prend à moi.

— Si elle s'en va, je m'en vais avec elle.

Il m'observe confus, et un regard éploré... Il se mord la lèvre. Je vois déjà ses larmes coulées.

— Alors pars avec elle.

𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant