Epilogue - Oui je le veux.

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Partie II

Nous entrons dans la boutique, je me rends directement vers un vendeur, je n'avais pas de temps à perdre.

— Bonjour, je viens aujourd'hui récupérer un smoking pour mon mariage.

— Bien sûr, on m'a prévenu de votre arrivée, suivez moi.

Il nous emmène, dans une salle annexe. Il nous indique de nous asseoir et ressort allant chercher mon dû.

— Ça va pas trop stresser ?

Je regarde Tobio, réfléchissant un peu.

— Ça va pour le moment, je pense que c'est vers dix-sept heures que je vais commencer à paniquer.

— T'inquiète, ça va bien se passer !

Je lui souris, et c'est à ce moment que le vendeur, revient vers nous, le costume en main.

— Voulez-vous bien l'essayer ?

J'acquiesce et m'enferme dans la cabine, j'espérai vraiment voir les retouches sois parfaire. Après l'avoir enfilé, je tourne et retourne sur moi-même.

— Bon sort, je veux voir !

Je sors, les yeux de Tobio s'ouvrent lentement, brillant. Je suis en smoking trois pièces d'un blanc éclatant, accompagné d'un nœud papillon rouge. La couleur de l'amour.

— J'aurais aimé te dire quelque chose de sanglant, mais franchement t'es magnifique !

Je souris de plus belle, je me trouvais attirant dans cette tenue.

— Votre ami a raison, cela vous va à ravir !

— Je vous remercie tous.

Je retourne me changer, puis nous allons à la caisse régler le montant. De retour dans le véhicule. Nous reprenons la route pour aller chez ma mère.

— Maintenant, il ne reste que le traiteur !

— Ouais, j'espère que Kenma a pu dénouer ce problème.

Quelques minutes, plus tard, nous arrivons chez ma mère, j'entre et retrouve Kenma, ma mère et Natsu assis au salon nous attendant. D'un pas stresser, je me dirige vers mon frère de cœur.

— Alors ?

— C'est réglé, en fait, le traiteur avais inverser ta commande avec celui d'un autre couple. Rien à voir en fait, il a rappeler après.

Je m'affale sur le canapé soulagé que cela soit réglé. J'étais vraiment anxieux à ce sujet. J'avais peur que cela gâche la cérémonie.

— Et toi de ton côté ?

— Tous est prêt, la weddind planer a accompli un boulot magnifique.

— Super ! Il ne reste plus qu'à se préparer.

— Ouais, je vais aller me reposer, réveiller moi à seize heures s'il vous plaît.

Je m'en vais dans ma chambre, plus qu'heureux dans quelques heures, je marierais à l'homme de ma vie.


Quelques heures, plus tard, je suis fin prêt. Mes cheveux sont plaqués vers l'arrière, mon smoking revêtit, j'arrive dans le salon, où tout le monde est plus beau que jamais.

— Shoyo ! Mon chéri, tu es splendide !

— Merci maman toi aussi !

Elle était vêtue d'une robe éclatante bleu nuit à sirène, qu'il lui allait à ravir, mettant en valeur ses cheveux roux.

— Allez on y va !

Nous désertons la maison, pour monter dans nos voitures de luxe respectives. Plus nous avancions, plus je stressais. J'espérai que les vœux que j'avais écrits étaient à l'image de l'amour que je lui portais.

Nous ne tardons pas à arriver au lieu-dit, nous n'étions pas beaucoup, mais les personnes chères à notre cœur étaient bel et bien présentes. La cérémonie n'allait pas tarder à commencer.

Un peu plus loin du lieu de cérémonie, je vois Tooru avancer au bras de son père adoptif Yohei, bien que les relations avec son père soient moins conflictuelles, il ne voulait pas un autre que Yohei pour ce moment si important. Ces deux témoins qui n'étaient autres qu'Iwaizumi et Taara l'attendais le sourire aux lèvres.

La musique classique bas dans les enceintes, il a les joue rougit, et le regard fixer sur l'estrade. Bientôt, c'est à moi d'effectuer mon entrée au bras de ma mère.

Avoir tous les regards posés sur moi, me stressait, mes deux témoins qui étaient Tobio et Kenma m'attendait près de l'estrade.
Je regardais Tooru, l'émotion était forte, plus rien n'existait autour de nous.

Bien vite, à mon goût, j'arrive en face de lui, un sourire scotché sur les lèvres, le stress n'était plus présent. J'étais beaucoup trop heureux.

Celui qui nous mariait, n'était autre que Kuroo, il avait passé une minie formation, pour détenir ce droit-là.

— Bonsoir à tous ! Nous sommes réunis en ce jour pour célébrer le mariage de ces deux hommes ! En tant qu'ami intime des mariés, je pense pouvoir parler pour nous tous, nous sommes heureux de vous souhaiter tout le bonheur du monde, mais chacun sait qu'il y aura de nombreuses épreuves et c'est dans ces moments-là que l'amour, la communication, l'entraide doit être présente.
Je suis extrêmement heureux de vous unir, je vous souhaite une longue vie côte à côte. Nous allons maintenant procédé à l'échange des vœux de monsieur Hinata et de monsieur Oikawa ici présent.
Monsieur Oikawa, si vous voulez bien commencer.

Il sourit à Kuroo, avant de reporter son regard plein de tendresse vers moi. Il sort un bout de papier de sa poche, tout en reprenant une grande inspiration.

— Mon petit roux, J'aurais pu me satisfaire de l'officiel "oui je le veux" pour te prouver l'amour que j'ai pour toi et l'engagement que je prends à tes côtés aujourd'hui. Mais tu me connais et tu sais que ce n'est pas mon genre de rester dans une case figée. Ce n'est pas que j'aime sortir des sentiers battus, c'est juste que les sentiments que j'ai pour toi depuis des années valent bien plus qu'un simple oui officiel, prononcé rapidement. Tu as représenté un pilier essentiel dans tout ce qui c'est passé dans ma vie, un soutient infaillible. Et c'est toi qui m'as permis de réaliser mon rêve, et de me tenir à présent face à toi.
Est-ce que je veux devenir ton homme ? La réponse est assurément oui. Est-ce que je visualise un horizon solitaire qui serait loin du tien, différent, parallèle ? Absolument pas. Je n'imagine pas demeurer un seul instant important de ma vie sans toi. Il est inconcevable que tu ne fasses pas partie de tous les souvenirs essentiels qui vont jalonner mon existence à partir d'aujourd'hui. Mais ça, tu le sais déjà. Car si ce jour marque l'officialisation de notre amour, nous n'avons pas attendu notre mariage pour tomber éperdument amoureux l'un de l'autre. Ni pour nous projeter dans cet avenir commun qui nous ouvre les bras. La vie, c'est bien simple, je ne l'imagine pas une seule seconde. Tu fais partie de moi, tu es mon homme, mon ami, mon confident, mon compagnon, mon amant. Et aujourd'hui mon mari, mon époux. Ce mot est si fin à prononcer... Tu n'imagines pas aujourd'hui le bonheur que j'éprouve à pouvoir dire devant nos proches, devant tous les gens qu'on aime à quel point je t'aime, toi !

Il finit par ranger son bout de papier, mon visage est embué de larme, il ne m'avait jamais révélé ces choses aussi ouvertement. De plus devant tant de monde. Je savais qu'il m'aimait, mais pas ce point.

J'ai du mal à reprendre mes esprits, mais c'est rapidement à mon tour de prendre la parole, pour lui déclarer mes sentiments.

— Qui l'eut cru ? Qui aurait pu prédire que nous serions là tous les deux prêts à échanger nos vœux devant ceux que nous aimons ? Nous n'étions sur de riens ou de peu de chose à l'époque. Mais ce dont nous étions sur c'est de notre amour,
Je ne pensais pas être capable de retomber amoureux, je ne pensais pas que je bénéficiais de le droit d'aimer à nouveau. Mais toi, tu as persisté, tu étais ma chance, celle de rencontrer à nouveau l'amour, cette chance à laquelle je n'y croyais plus, mais tu étais bel et bien là dans les couloirs de l'université ton sourire arrogant collé au visage. Je veux retomber amoureux de toi chaque jour, je veux voir la vie sans toi demeurer insupportable, après tant d'année à tes côtés, je peux dire que l'on peut être amoureux d'une personne comme au premier jour. Je voudrais terminer en te disant que si dans la vie, beaucoup de choses sont imprévisibles, j'ai une certitude, c'est que je sais que peu importe ce que nous réserve le futur, nous serons ensemble partageant notre amour... Et c'est tout ce dont j'ai besoin pour être heureux ! Je suis impatient de passer le reste de ma vie à tes côtés, pour prendre soin de toi. Je t'aime Tooru.

Tout le long de mon discours, je n'avais pas cessé de le regarder dans les yeux, je ne l'avais pas écrit comme lui, l'apprenant par cœur. Quelques larmes coulent le long de ses joues. Un sourire éblouissant.

— Grâce au pouvoir qui me est conféré, je vous déclare Mari et mari ! Vous pouvez vous embrasser !

Le baiser est doux et à un goût salé dû aux larmes qui ont perlé un peu plus tôt. Je ressens un amour pur et fort, dans son baiser. Je ne veux plus jamais quitter ses bras. Il est toute ma vie.

J'entends notre famille et nos amis crier de plus belle. J'étais plus qu'heureux en cet instant. Nous descendons de l'estrade main dans la main. La concrétisation de notre amour !

Arrivée prêt de la salle de réception qui n'étais pas loin, je lance le bouquet qui retombe dans les bras de Kenma ! Les joues rougis, il me lance un regard noir, pendant que je l'est fait exprès, peut être un peu, je dois l'avouer.

La soirée bat son plein, nous dansons, mangeons.
En cet instant, rien ne pouvait briser mon bonheur. Ma petite famille était tout ce qui comptait pour moi.
Merci Papa, merci Kei, je vous aime.

The end

𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant