Chapitre 31 - Il n'est pas saint d'esprit

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Dégoûtant. Ce que je venais d'entendre était dégoûtant. Mes oreilles bourdonnaient, ma vision troublé, des perles salée coulent le long mes joues rougies.

Akiteru avait menti à ses parents, disant que je l'avais agressé et repousser violemment. Après tout ce qu'il avait commis, tout le mal qu'il avait engendré pendant tant d'années. Pourquoi agissait-il de cette manière ? Pourquoi me voulait-il autant de mal alors qu'il prétendait m'aimer ?

— Je n'ai rien fait...

J'essuie maladroitement mes larmes, à l'aide de mon t-shirt. Ma phrase n'est qu'un stupide murmure.

— Shoyo, notre fils, ne mentirait pas, j'en suis formel.

Je ne leur en voulais pas. Il était ordinaire pour des parents de croire fermement en la parole de leur enfant.

— Subaru, la vérité est ou autre !

Je m'exclame d'une voix d'éraillée et mal assuré ! Mais c'en était trop ! Ils avaient le droit de savoir toute la vérité, l'entière vérité.

—Moi je vais vous l'avouer la vérité ! Parce qu'Akiteru ment ! Dit leurs ! Akiteru si tu m'aimes comme tu le prétends dit leurs ! Tu seras enfin libéré et on pourra peut-être te soigner, alors s'il te plaît.

Je sais que je tombais bien bas, de jouer de la sorte avec ses sentiments, mais il le fallait. Alors avec lenteur, je me rapproche de lui et prends sa main entre les miennes.

Les siennes tremblaient fortement. J'étais en colère certes, mais je suis sûr qu'il souffre. Il souffre tellement qu'il ne sais que faire du mal autour de lui.

— Je serais là pour toi. Je te le promets Akiteru. Je ne t'abandonnerai plus jamais. J'essaierai de te comprendre, même s'il est épineux pour moi. Après... Après ce que tu m'as fais. Mais si j'avais remarqué plus tôt non si nous avions remarqué plus tôt que tu souffrais, nous aurions pu éviter tant de drame. Alors, s'il te plaît, ne brise pas mon cœur.

Je pose sa main gauche sur mon cœur, qui bat frénétiquement. Plusieurs personnes me prendraient pour un fou, d'agir de la sorte avec Akiteru.

Cependant, je ne lui pardonne pas ce qu'il m'est arrivé et d'avoir perdu mon grand amour. Toutefois, il n'était pas totalement sain d'esprit, de plus, il devait souffrir depuis tant d'années.

Ses yeux, tout rouge se pose sur moi. Les lèvres tremblantes, il détourne le regard le posant sur ses parents.

— J'ai menti...

Un cri étouffé sort des lèvres de sa mère. Son père penche la tête sur le côté.

Il prend une grande inspiration, il resserre la poigne sur la main, puis entreprend un grand récit. Il ne néglige aucun détail. Cependant, il révèle une chose dont je ne m'y attendais pas.

— C'était toi ? C'est toi qui as agressé Tooru dans ce barre ?

— Je ne l'ai pas touché..J'ai seulement demandé au gars qui t'ont...

Je lâche sa main précipitamment, me levant. C'était trop. Il me regarde avec des yeux choqués. Non sérieusement, c'est lui qui est abasourdie là ?

— Ne m'abandonne pas, je t'en prie !

À genoux, il attrape mes jambes fermement. Il est désespéré. Son regard est absent, remplit de désolation.
Je soupire, puis me rassois. Il fallait que je tienne encore un peu.

Akiteru rassuré, il entama son récit, du début à la fin. Les larmes coulent le long des joues de ses parents. Je n'imagine pas comment ils doivent se sentir en cet instant.

Se dire que l'enfant qu'on a mis au monde, élève avec tout l'amour possible pouvais être capable de tel atrocité.

Son père se leva, lui assignant une claque, que cette dernière résonna dans toute la pièce. On sentait la colère, la douleur, la déception, dans son geste, son regard, sa gestuelle.

— Tu dois te dénoncer, c'est le mieux à faire ! Ce ne sera rien comparé à ce que tu as pu faire. Par ta faute, Kei est mort !

Les sanglots de sa mère redoublent encore. Elle se lève quitte la pièce tremblante. C'était trop pour elle, je suppose. Pour nous tous ici présent, je le conçois.

— Je viendrais te voir en prison, tu te feras soigner, et tu pourras reprendre une vie correcte.

Il hoche la tête, pleurant silencieusement. Je me défais de son étreinte étouffante. Je récupère mes affaires sur le siège avant, puis regagne la sortie.

Son père me raccompagne, s'excusant encore et encore des actions de son fils. Il devait infailliblement avoir honte. Très honte. Toutefois, je n'arrivais pas à le détester comme je le voudrais.

J'étais peut-être trop compréhensif pour certain. Mais mon cœur n'était aussi dur que je le voudrais. Je ne sais pas pourquoi la rancune n'existait pas chez moi.

De retour à la maison, j'étais épuisé de cette après-midi mouvementée. Mes yeux, gonflés interpellèrent mon entourage. Dieu merci personne ne formula de question, et de toute manière, je n'y aurais pas répondu avant d'avoir reposé mon cerveau qui bouillonnait.

Je me blottis dans les bras de mon amant avant de sombrer dans un sommeil reposant... Sous l'effet de ses caresses délicates aussi léger qu'une plume. Cette histoire était enfin terminée. J'en étais soulagé.

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Voilà une surprise pour vous. C'est cour, je sais, mais je dois aller réviser la géographie après.

Demain dernier partiel de la semaine, je finis à 10 h 30 donc je sortirai un autre chapitre vu que je me reposerai le reste de la journée.


𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant