Chapitre 40 - Je vous dit au revoir, mais ne vous oublierai jamais.

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Quelques semaines se sont écoulées après ces nombreuses aventures. Avec Tooru, nous organisons notre voyage activement. La vie était devenue plus paisible, et moins tumultueuse. C'était reposant, agréable.

J'avais l'agréable sensation de pouvoir respirer à nouveau. D'être libérée. Nous avions convenu que ce soir, nous ferions un repas en compagnie de Taara, Iwaizumi, Tobio, Atsumu, Kenma, Kuroo qui étaient rentrée de leur vacance. Kenma m'en voulait toujours de partir loin de lui sans que je sache quand je reviens.

Je comprenais, et j'espérais que ce soir, tout allait bien se passer. En somme, j'avais trouvé une faculté française pour poursuivre mes études, nous avions un appartement et une place à l'école. Il faut dire que les relations du père d'Iwaizumi et de Tooru ont bien aidé.

Tooru ne parlait toujours pas à son père, tandis qu'il essayait tant bien que mal de renouer un semblant de lien avec sa mère. Elle était venue s'excuser auprès de la mienne pour son comportement autrefois. Elle entreprit de suivre une thérapie afin de sortir de cet air sombre.

En un an et demi ma vie avais entièrement basculer, et pour le mieux. Même si la route a été sinueuse, semer d'embûche, la vue à la fin, en haut de cette montagne que nous avons gravis avec mon amant. Était encore plus belle que si nous avions pris un chemin aisé.

Nous devions passer par là, c'est grâce à ça, que nous sommes là à présent. Plus heureux et plus fort que jamais. Ce soutenant mutuellement. D'ailleurs Tooru entrepris de nous enseigner un peu la langue française.

La prononciation et l'accent n'étaient pas du tout au rendez-vous. Heureusement que j'allais être dans une classe regroupant des élèves internationale.

Je boucle, l'une de nos valises, la nostalgie est présente. Je sens ma gorge se nouer. En ce moment, je pleurais constamment, je repensais au moment passé dans cette ville dans ce quartier.

Comme les bons et les mauvais. J'étais anxieux de me retrouver seul, dans un pays que je ne connaissais pas, où je ne maîtrisais pas la langue.
Mais être séparé de Tooru, aurait été beaucoup plus douloureux.

— Tu pleure de nouveau ? Je vais finir par annuler le voyage, tu est comme ça depuis qu'on prépare nos bagages.

Il plaque ses mains sur mes joues, rehaussant un peu ma tête pour m'observer. Il me sourit l'air triste, ses pouces essuies mes larmes.

— Tu me connais, je suis un sensible dans l'âme, ça va passer !

— J'espère, tu vas chez les parents de Kei tout à l'heure ?

— Ouais, leur dire au revoir, après je passe au cimetière.

J'avais prévu tout de même de dire au revoir, à ces êtres qui m'était cher, que ce soit mon père, Kei et les parents de ce dernier. Je ne pouvais pas partir encore une fois comme un voleur.

Je n'en avais pas parlé à Tooru, mais je comptais également voir Akiteru, je lui avais promis, et pour sa remise en forme, il en avait besoin. Kei aurait aimé que je fasse ça pour son frère. Que je ne l'abandonne pas.

Il était temps pour moi de partir à mes rendez-vous divers, je récupère mes affaires, j'embrasse tout le monde. Avant d'enfourcher mon vélo. Je ne voulais pas prendre le volant, voulant respirer l'air, et puis leur demeure n'était pas très loin.

Je commence d'abord par le cimetière, j'attache mon vélo en le sécurisant bien avec le cadenas. J'entre, je n'étais pas triste, j'avais uniquement ce sentiment de nostalgie. Je dépose les offrandes sur la tombe de mon père avant de prendre la parole.

— Salut Pa', je suis venu te dire au revoir, je pars pendant un long moment en France. Je ne sais pas si tu vois ce que je suis devenu, mais j'espère au fond de moi que tu est fière du fils que je suis devenu. J'ai un peu les boules de quitter mes repères, cependant, je suis sûr que tu me suivras partout où que j'aille. Merci d'avoir été un père aussi cool, clément, à l'écoute. Tiens regarde, ça c'est ton petit fils, il est trop mignon-

Je m'étais juré de ne pas pleurer, mais j'aurais tellement aimé, mais à un point qu'il soit présent pour voir ce que je suis devenu, lui présente Tooru et Langa.

Mes nouveaux amis. Mes projets. C'est tellement dur, mais on vit avec, parce qu'un jour ou l'autre, on finira tous par mourir.

— Gomen, je m'étais promis de ne plus pleurer. Voilà, tu sais un peu près tout. Je m'en vais voir Kei, à mon retour, je viendrais directement vous voir.

Je me lève me dirigeant vers la tombe de Kei, j'y dépose les Hortensias. C'étaient ses fleurs préférées.

— Hey ma colombe !

L'anecdote pour ce surnom stupide, c'est qu'en fait. Un soir, nous rentrions d'un rendez-vous. Lorsque nous sommes tombés sur une colombe blessée. Kei n'a pas hésité et la prit avec lui avant de la soigner.

Il la gardé quelque temps avant de la laisser reprendre sa liberté, toutefois elle venais lui rendre visite. Ainsi, j'ai trouvé ce surnom parfait pour lui.

— Eh bien je suis venu te dire bye bye, je vais en France. J'avance prudemment dans ma vie. Je ne t'ai pas oublié, ne t'inquiète pas, je ne t'oublierai jamais. Je reviendrai te voir à mon retour, c'est promis, j'espère que tu te portes bien là où tu es.

Après les au revoir sans réponse distinct, je suis allé embrasser les parents de Kei ainsi qu'Akiteru dans son hôpital. C'était regrettable de le voir, si vide, si triste. Ses yeux étaient déjoués de toute émotion, qu'elles soient positives ou négatives. J'avais foi en sa guérison.

Je prends la route de la maison, il fallait que je me prépare pour la dernière soirée en compagnie de tout le monde. J'étais assez excité, je suis sûr que nous allons tous nous amuser.

Enfin, c'est ce que j'ai pensé, si j'avais su...

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Désolé pour cette longue absence à mon goût !!!! Mdr, j'abuse franchement, mais j'étais trop prise dans mes lecture perso ahhaha !
C'est l'avant-avant-dernier chapitre, mais je suis une personne, j'aime trop les problèmes du coup, je vais en mettre un petit dernier avant l'épilogue ����

Sinon allez voir sur ma page, j'ai sorti une histoires, une sur Haikyu encore.

Sinon merci 2 k de vue, c'est énorme ! Merci beaucoup vous êtes géniaux ! Merci merci et encore merci ! Sans vous, je n'écrirais rien. J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant. Et à la prochaine pour la suite.

❤️❤️

𝒴𝑜𝓊 𝓂𝓎 𝓂𝒾𝓃𝒹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant