L'histoire d'une Uchiha oubliée (Tome 1)

Mizuchi Uchiha

Bonjour,
Je m'appelle Mizuchi Uchiha, je suis la petite sœur de Itachi et la grande sœur de Sasuke et aujourd'hui je vais vous raconter une histoire... Mon histoire.

Je suis née dans un village appelé Konoha et plus précisément au sein du Clan Uchiha. Ce village, où il fait bon vivre, était dirigé par le 3e Hokage : Hiruzen Sarutobi.

Je vivais avec mon père Fugaku, ma mère Mikoto et mon grand frère Itachi.
Aujourd'hui, je fête mon premier anniversaire mais malheureusement, malgré le fait que ce soit un jour de fête, le moral est au plus bas et l'ambiance est très tendue.

Mikoto : Grrrrrr... Je ne peux plus supporter les conseillers du Clan. Ils ne peuvent pas nous parler de cette manière. C'est une insulte.

Fugaku : Calme-toi. Je sais que c'est pénible mais inutile de s'énerver. De toute façon on ne peut rien y faire. Et puis on avait déjà pris notre décision à ce sujet, je te rappelle.

Mikoto : Je sais bien mais tu vas les laisser faire alors que tu es le chef du Clan et qu'il s'agit de notre fille !!?

Fugaku : Est-ce que tu crois que j'ai le choix ? Il s'agit avant tout de la sécurité du Clan et on ne peut pas prendre le risque que cette histoire s'ébruite. Alors... Même si c'est dur, il faut que Mizuchi s'en aille. C'est tout de même mieux que de la laisser entre leurs mains et qu'elle se fasse tuer.

À ces mots, ma mère fondit en larme, elle ne pouvait pas supporter l'idée de m'abandonner. Mon père, en voyant ma mère pleurer à chaudes larmes, se rapproche d'elle et essaye de la reconforter.

Fugaku : Écoute. Je sais que ce sera dur... pour moi aussi ça l'est. Mais regarde, depuis sa naissance, elle reste cachée et personne, à part Itachi et les conseillers qui l'ont découverte, ne sait quelle existe. Ce n'est pas une vie pour elle... Alors, il serait mieux qu'elle s'en aille pour faire croire aux conseillers qu'elle est morte afin qu'ils la laissent tranquille.

Mikoto: Oui... Tu as... sûrement raison, dit-elle toujours en pleurant.

À ce moment-là, la porte s'ouvrit et Itachi rentra. Je me suis donc précipitée à quatre pattes vers lui pour lui dire bonjour.

Itachi : C'est moi ! Oh ! Coucou toi, comment tu vas petite sœur et au fait...bon anniversaire, dit-il en me voyant.

Il me rattrape de justesse avant que je ne tombe de la marche.

Fugaku : Ah! Itachi, tu es rentré. Tu tombes bien on avait à te parler. Viens par ici.

Itachi : Oui j'arrive.

Il s'assoie dans le salon et me pris sur ses genoux. Lorsqu'il vit notre mère en pleure, il comprit immédiatement que quelque chose n'allait pas.

Itachi : Tout va bien ?

Fugaku : Non pas exactement. Dit-il en s'asseyant à son tour. Les conseillers sont revenus nous voir ce matin et ils nous ont menacés de révéler l'existence de Mizuchi et tout ce qui la conserve au grand jour.

Itachi : Quoi !?

Fugaku : C'est pour ça que ta mère et moi on a pris la décision de la faire adopter.

Itachi : Mais... En faisant ça elle sera bannie pour toujours du Clan et ne pourra plus jamais revenir !!

Fugaku : Oui... On le sait... c'est pour ça qu'il nous a fallu du temps pour réfléchir... Mais on a plus le choix. Sinon ils vont l'enlever et la tuer.

Itachi : Mais ! ... Oui...Je comprends...Dit-il en baissant les yeux.

Ma mère se lève et vint faire un câlin à mon frère.

Mikoto : Écoute... On est vraiment désolé, à 4ans tu ne devrais pas avoir à supporter tout ça... Pour nous et pour elle aussi c'est dur... Alors profite des dernières heures... Demain on part dès l'aube pour le pays de la foudre.

Fugaku : On en a déjà parlé au Hokage et il est d'accord. Prépare bien tes affaires et n'oublie rien le voyage va être long.

Itachi : Où va-t-on au pays de la foudre exactement. Dans quel village ?

Fugaku : Au village de Yatomo. Personne n'ira la chercher là-bas et elle sera à l'abri.

Itachi : Très bien.

Il essaie de cacher ses larmes et me fit un baiser sur le front avant de partir se préparer pour la route du lendemain.

C'est ainsi que le jour de mon premier anniversaire pris fin et que je fus marqué du sceau du bannissement qui resta à jamais gravé sur la peau de mon épaule droite.

À SUIVRE :