Imagines Marvel

⍟Steve Rogers⍟

↪ Commandé par Miss_RogersBarnes

/!\Je sens déjà qu'il y aura des lecteurs déçus par cet imagine dû au scénario donc je n'accepterai AUCUN commentaire négatif/!\

Tu préparais les affaires de ton copain pendant qu'il prenait sa douche. Tu sortis son uniforme, le même uniforme qui te faisait tant d'effets lorsque ton petit ami le portait. Malheureusement, aujourd'hui serait la dernière fois qu'il le porterait. Il comptait donner le bouclier à Sam et prendre sa retraite. De ce côté là, tu étais totalement d'accord avec lui, même si tu avais un peu peur de la réaction du public face à ce nouveau visage de Captain America. Cela faisait bien trop longtemps qu'il ne s'était pas arrêté de se battre pour les autres. Il méritait bien du repos. Le seul et plus gros problème était qu'il ne comptait pas passer cette retraite à tes côtés. Il ne te l'avait pas dit directement mais tu avais bien compris qu'il ne compatit pas finir ses jours avec toi. Alors ça faisait presque une semaine que vous dormiez dans des pièces séparées, mangez à des horaires différents et ne vous parliez presque plus. L'étincelle n'était plus d'actualité. Tu avais l'impression de n'avoir été qu'un instrument pour lui, une sorte de pansement pour recouvrir le trou laisser par Margaret Carter. Tu n'avais jamais rencontré Peggy, ayant fait la connaissance de Steve après sa mort mais tu la haïssais au plus au point. Tu lui souhaitais tout le repos mérité, tu savais parfaitement qu'elle avait passé sa vie à répandre le bien mais tu ne pouvais t'empêcher de lui en vouloir d'accaparer les pensées de ton homme alors qu'elle était six pieds sous terre.

- Y/n ? T'appela Steve, voyant que tu étais dans tes pensées.

Tu relevas le regard vers lui mais aucun mot ne franchit la barrière de tes lèvres, lui tendant simplement son costume qu'il prit de manière hésitante. Le soldat avait peur que tu aies compris ses intentions mais n'osait pas en parler, ne voulant surtout pas te faire plus de peine. Il avait longuement réfléchit à cette décision et avait décidé que le meilleur à faire était rester avec Peggy. Il n'était pas l'homme de ta vie, loin de là. Tu ne méritais pas un soldat rongé par la culpabilité, les terreurs de la guerre et les souvenirs aussi sombres que les ténèbres. C'était peut être purement égoïste de te laisser le coeur brisé mais il savait que tu allais t'en remettre, tu le faisais toujours. Alors Steve enfila pièce par pièce son costume, te demandant de l'aide pour sécuriser les sangles dans son dos.

- Je te hais tellement Steve. Tu murmuras en serrant les sangles dans tes mains. Si tu savais à quel point je te hais pour ce que tu vas faire. Tu dis cette fois-ci un peu plus fort, voulant être certaine qu'il t'entende.

- Je ne veux pas que notre dernière discussion en privé soit une dispute Y/n. Il dit simplement, prenant tes mains dans les siennes et te faisant lâcher les sangles dans son dos.

- Ne compte pas sur un baiser d'au revoir. Tu ne mérites rien d'autre que des insultes. Tu crachas en retenant les larmes dans tes yeux et libérant tes mains des siennes.

- Tu ne mérites pas quelqu'un comme moi. Tu mérites tellement mieux qu'un pauvre soldat à la dérive.

- Et elle, elle te mérite ?! Haussas-tu la voix, furieuse. Une pauvre femme qui s'est marié Steve ! Qui a eu des enfants avec l'homme qu'elle aimait, qui était heureuse ! Tu vas débarquer dans sa vie comme une fleur, lui volant une vie parfaite pour simplement assouvir ton plus grand désir. Plus je te regarde plus tu me dégoutes.

- Y/n s'il te plait écoute moi... Il commença avant que tu ne lui coupes la parole.

- Non. Toi, écoute moi. Je t'ai tout donné, du soutien, du confort, une amitié sans égale. De l'amour putain Steve ! Je t'ai confié tout mes secrets, toutes mes craintes, toute mon âme ! ET toi tu vas simplement perdre tous ces souvenirs dans le temps; les mêlant avec ceux que tu vas construire avec cette femme qui a tourné la page.

- Y/n... Elle est la première femme que j'ai jamais aimé, même si je reste avec toi, je ne pourrais l'oublier et passer à autre chose... Essaya-t-il de s'expliquer.

-Alors la meilleur solution que tu as trouvé c'est de me briser le coeur et de conquérir celui d'une femme qui ne veux plus de toi ? Ta voix commença à trembler, mettant les larmes aux yeux du blond en face de toi. Tu sais quoi ? Dégage d'ici.

- Quoi ? Questionna-t-il, n'en croyant pas ses oreilles.

-Tu m'as bien entendu Rogers. Dégage d'ici. Je ne veux plus jamais te voir, même si tu décides de revenir. Sors de ma vie une bonne fois pour toute puisque tu ne me mérites pas. Va trouver une autre femme qui pourra t'aimer comme moi je t'ai aimé, comme moi je t'ai laissé entrer dans ma vie pour la ruiner par la suite.

- Y/n, je t'aime...

- Dégage ! Hurlas-tu en le poussant vers la porte de vos appartements.

Le soldat te regarda une ultime fois, laissant glisser une larme solitaire le long de sa joue avant de sortir dans le hall du QG, fermant délicatement la porte derrière son passage. Tu te laissas tomber sur les genoux, ramenant tes mains sur ta poitrine tant ton coeur se tordait douloureusement. Tout tournait autour de toi et tu ne te rendis même pas compte du cri de douleur que tu poussas, résonnant dans la pièce et dans le hall, brisant par la même occasion le coeur de Steve qui t'entendit de là où il était. Tes mains te retinrent lorsque tu manquas de tomber en avant et le gout salé de tes larmes atteint rapidement tes lèvres tremblantes. Tout autour de toi était noir, tu ne voyait plus que ce vieux tapis que Steve et toi aviez acheté lors de votre aménagement. Ton téléphone se mit à vibrer, signalant un appel entrant et prise de fureur tu lanças l'appareil conte le mur, explosant l'écran sans même savoir qui voulait te joindre. Tu te laissas alors tomber sur les coudes enfonçant ton visage rougis par les pleurs dans tes mains qui atténuaient le volume de tes cris. Tu le détestais. Tu la détestais. Tu ne voulais plus voir personne, simplement que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve et que Steve allait te réveiller pour te réconforter. Mais rien de tout cela n'arriva parce que rien de tout ça n'était un rêve. Parfois la réalité peut être bien décevante.