La journée ne pouvait pas commencer pire, c'était impossible. Tu t'étais réveillée en retard -à cause de ta copine-, ta voiture n'avais plus d'essence -encore une fois à cause de ta copine- et tu devais prendre le métro, aka l'endroit qui regroupait le plus de pervers sexuel au mètre carré. Tu n'osais même pas toucher les barres de fer, ayant trop peur d'attraper une MST au simple contact du métal sur ta peau. Tu sortis rapidement du wagon à ta station et courus jusqu'à ton lieu de travail, où tu te fis engueuler pour ton retard d'une demi-heure.
Tu passas ta journée à travailler sur des dossiers ennuyants à mourir et la dernière heure te tardait comme jamais elle ne l'avait fait. Lorsque ton patron vint te voir pour t'autoriser à partir, tu ne te fis pas prier et quittas rapidement les bureaux. Tu décidas de passer voir ta copine avant qu'elle ne termine de travailler. Tu entras dans le grand immeuble et demandas à l'accueil si ta petite-amie était encore ici, ce que l'on te confirma assez rapidement. Tu remercias la brune à l'accueil et partis vers l'ascenseur, appuyant sur l'étage où travaillais Natasha le plus souvent.
Tu te regardas rapidement dans le miroir de la petite cage de fer pour te recoiffer légèrement puis arrangeas ton rouge à lèvres avant qu'un petit Ding ne te prévienne que tu étais à l'étage voulu. Tes talons claquaient sur le carrelage et tu attirais certains regards. Tu pouvais apercevoir ta copine au bout du couloir, le regard rivé sur son ordinateur.
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Elle releva le regard vers toi et te sourit doucement avant de pianoter sur son clavier et de fermer l'ordinateur portable. Elle rangea ses affaires et partit prévenir ses collègues qu'elle partait avant de te rejoindre. Après un long baiser, vous descendîtes toutes les deux dans le hall et elle te retint quelques secondes pour aller régler quelque chose avec la secrétaire de l'accueil. Natasha revint rapidement vers toi et glissa son bras autour de ta taille pour t'inviter à la suivre.
Vous rentrâtes donc rapidement chez vous et Natasha décida de préparer le repas pendant que tu prenais un bain pour te détendre de ta longue journée. Laissant la porte de la salle de bain entre-ouverte, tu pouvais sentir la délicieuse odeur du poulet rôti que cuisinais ta copine, te donnant l'eau à la bouche. Tu sortis de l'eau après une quarantaine de minutes et tu enroulas une serviette autour de ton corps avant de te diriger vers ta chambre pour t'habiller. Tu enfilas des sous-vêtements en dentelle, voulant à tout prix que cette journée se termine de la plus belle des façons, contrairement à comment elle avait commencé. Tu mis ton peignoir par dessus et quelque chose attira ton regard dans la penderie.
Tu te levas et allas chercher la cravate de soie que Natasha gardait pour tu ne sais quelle raison. Tu te mordis légèrement la lèvre en sentant la douceur du tissu et une idée germa dans ton esprit. Tu entrepris donc de nouer la cravate autour de tes poignets de sorte à ce qu'ils soient immobilisés. Tu partis t'allonger sur le lit et dénouas ton peignoir, laissant apercevoir la dentelle noire que tu avais enfilée. Tu appelas ta copine et elle vint au premier appel. Lorsque son regard croisa le tien et qu'elle remarqua dans quelle position et dans quelle tenue tu étais, elle se mordit la lèvre avant de secouer légèrement la tête, chassant les idées obscènes qui lui traversaient l'esprit.
- (Y/n), arrête et viens manger s'il te plait, ça va refroidir. Dit-elle en évitant minutieusement ton regard.
- Je n'ai pas faim. Répondis-tu , le regard aguicheur. Regarde ce que j'ai fait, tu peux me faire faire tout ce que tu veux. Souris-tu en te mordant sensuellement la lèvre et en montrant tes poignets liés.
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Elle s'apprêtait à partir de la chambre mais elle se retourna à l'entende de ta phrase. Elle s'approcha alors doucement du lit et y monta dessus, se plaçant au dessus de ton corps bouillonnant de désir pour elle. Elle attrapa la cravate qui retenait tes poignets et releva tes mains au dessus de ta tête, te faisant te cambrer.
- Tout ce que je veux ?
- Absolument tout. Lui murmuras-tu à l'oreille, ne manquant pas de mordiller la peau de sa nuque.
- Alors viens manger ce foutu poulet et ensuite on envisagera ce que l'on peut faire de cette cravate. Sourit-elle en se relevant rapidement, coupant net tes désirs.
- Nat ! T'es pas sérieuse ?
- Oh si ma belle. Rit-elle doucement depuis la cuisine qu'elle venait de rejoindre.
Tu grognas de frustration et retiras rageusement la cravate de tes poignets et refermas ton peignoir. Tu partis donc rejoindre ta petite amie pour prendre votre repas, pendant lequel elle n'arrêtait pas de glisser son pied le long de ta jambe, te lançant des regards aguicheur. Finalement, vous aviez utilisé cette cravate et c'était sûrement une des meilleures idées que tu n'avais jamais eu.
