Etant la déesse de la séduction et de la tromperie, tu avais une certaine réputation. Changeant d'hommes comme de tenues, mais ça ne te dérangeait pas. Tu aimais recevoir les regards jaloux des autres femmes et les regards insistants des hommes. Il fallait se l'avouer, certains Asgardiens avaient un charme fou, malheureusement tu étais destinée à ne jamais avoir de relation sérieuse. C'était comme ça, il fallait s'y faire.
Tu marchais dans les longs couloirs du palais asgardien, accompagnée de gardes qui te tenaient par les épaules. Tu arborais un sourire malicieux sur ton jolie visage. Il se peut que tu ais une préférence pour les hommes épris d'une autre femme, ce qui est totalement contraire aux règles. Ce n'était pas la première fois que tu te faisais convoquer par Odin à cause de ceci. Il aurait dut t'exiler il y a bien longtemps mais il t'aimait bien trop pour te laisser partir.
Tu avais grandi avec ses fils et étant orpheline, le père de toute chose t'avait pris sous son aile. Tu n'étais pas sa fille et tu ne le seras jamais mais on pourrait dire que c'était une sorte de mentor, de figure paternelle que tu n'as jamais eu.
Tu croises en chemin Loki qui semblait exaspérer par ton comportement. Le dieu arbore néanmoins un sourire sur son visage. Il fait s'arrêter les gardes et leur dit que c'est lui qui va te conduire au roi. Vous reprenez la marche vers la salle du trône et aucun de vous ne parle. Ce n'est que lorsque vous arrivez devant la grande porte principale qu'il ouvre la bouche.
- Tu devrais arrêter de jouer à des jeux dangereux (y/n)... Mon père ne pourra pas toujours te protéger...
- Oh Loki... Te ferais-tu du soucis pour moi ? As-tu demandé, toujours avec ce sourire charmeur.
- Arrête ça, ton petit jeu ne marche pas sur moi. Je te l'ai déjà dit.
- Tu finiras par craquer Loki ! Ils finissent toujours par craquer.
Le dieu de la malice esquisse un sourire et détourne le regard pour le poser sur la porte dorée. Tu avais un charme incroyable, personne ne pouvait le nier, pas même le dieu de la discorde. Dans un élan de sympathie, tu soupires et finis par présenter tes excuses.
- Je suis navrée de causer autant de tord. Je ne le ferai plus à l'avenir. Tu as ma promesse.
- La déesse de la tromperie qui promet quelque chose au dieu de la malice ! Combien de temps durera cette promesse ? Deux jours ? Deux heures !
- Je suis sérieuse Loki.
Ne comprenant pas ton soudain sérieux, le dieu plonge son regard dans le tien, fronçant les sourcils. Il essaie de parler mais ne cesse de bégayer.
- Attends... Tu es sérieuse ?
- Oui. Est-ce si difficile à croire ?
- Mais qu'avez-vous fait de mon amie et qui êtes-vous ? (Y/n), on a toujours fait des farces aux autres et là tu me dis que tu veux tout arrêter ? Excuse moi de ne pas te croire !
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