La journée avait été longue pour toi et tu rentrais enfin chez toi. Montant les escaliers deux à deux, tu remis ton sac correctement sur ton épaule. Tu arrivas rapidement devant la porte de l'appartement que tu partageais avec ton copain et baissas la poignée pour entrer. Et c'est là que tu les vis, ton petit-ami et cette pouffiasse de Sharon Carter, en train de s'embrasser. Les mains de la blonde étaient posées sur les joues de Steve et cet abruti semblait prendre son pied. Les deux fautifs finirent par se séparer après quelques secondes et une rage incontrôlable sembla t'envahir. Leurs regards restaient fixés l'un à l'autre et Steve semblait vouloir dire quelque chose mais tu laissas tomber ton sac au sol, sortant ton arme et la pointant vers les deux blonds. Le bruit de ton sac attira leur attention et ils tournèrent simultanément la tête vers toi.
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Des semblants de larmes s'agglutinaient aux coins de tes yeux et tu déglutis, ne voulant pas craquer devant eux.
- Je ne sais pas sur lequel je devrais tirer là tout de suite.
Steve fut le premier à réagir et leva lentement les mains en s'approchant de toi.
- Tu es là depuis combien de temps (y/n) ?
- Assez longtemps connard.
Steve déglutit, comprenant que tu avais tout vu. Sharon se mordit légèrement la lèvre en regardant à tour de rôle Steve et toi.
- Ecoute (y/n), je n'ai pas forcé Steve à le faire, peut être que vous devriez-
- La ferme ! T'avanças-tu vers elle, pointant ton flingue sur son crâne. Tu léchas rapidement tes lèvres pour les empêcher de trembler.
Steve ne pouvais rien faire, tu avais une arme dans les mains et il avait peur que tu ne tires sous la colère.
- Sors de chez moi Sharon. Je ne veux plus jamais te revoir sinon une balle viendra bousiller ta belle gueule.
La blonde ne se fit pas prier et te contourna pour sortir de ton appartement. Une fois que la porte fut fermée, tu lâchas ton arme qui tomba au sol et t'assis sur une chaise, prenant ta tête entre tes mains.
- Pourquoi t'as fait ça Steve ? Demandas-tu calmement, ce qui effrayait particulièrement le concerné.
Il ne répondit pas et s'assit en face de toi. Il voulut prendre tes mains dans les siennes mains tu les retiras brusquement.
- Tu te fous de ma gueule ? Tu penses que tu vas pouvoir me faire ton regard de chiot et que je vais tout de suite te pardonner ? Putain Steve ! Ce que tu viens de faire c'est...c'est la pire chose que tu pouvais faire en te mettant avec moi. Je me suis ouverte à toi, je t'ai raconté mon passé aussi douloureux soit-il, je... T'énervas-tu, tentant de retenir les larmes, en vain. J'ai redonné foi en l'amour avec toi et tu fais quoi ? Tu vas te taper la première nana qui te fait des compliments ?
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Steve s'en voulait énormément, il avait été stupide de faire ce qu'il avait fait mais tu ne le laissais pas s'expliquer. Alors il attendait que tu finisses, encaissant les insultes et les reproches que tu lui lançais comme des couteaux en plein coeur. Lorsque tu eux terminé, les larmes inondaient tes joues et tes yeux avaient considérablement rougis.
- Je n'ai jamais voulut l'embrasser (y/n).
- Pardon ? C'est un peu trop facile à dire ça Steve.
- Pourtant c'est la vérité.
- Et tu vas me dire que tu n'as pas remarqué qu'elle te faisait les yeux doux depuis le jour où vous vous êtes rencontrés ? Explosas-tu en frappant sur la table en bois.
- Si je l'avais remarqué et je l'ai fait venir à la maison pour lui dire d'arrêter.
Tu fronças les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il se passait. On ne te l'avait jamais faite celle-là, il était inventif.
- Et comment vous vous êtes retrouvés à vous embrasser ?
- Peut être que ça va te paraître totalement absurde mais c'est entièrement son initiative, malgré ce qu'elle a affirmé.
- Donc, tu es en train de me dire que tu as demandé à la femme qui à un énorme béguin sur toi de venir à la maison pour qu'elle arrête de te draguer, qu'elle t'a embrassé contre ton gré et qu'elle a menti pour qu'on rompe ? Steve, ça me semble être le parfait synopsis pour un bouquin à l'eau de rose.
- Et pourtant c'est ce qu'il s'est passé. C'est la pure et simple vérité.
Ton fronças une nouvelle fois les sourcils essayant d'assimiler les informations et de savoir si il mentait ou pas. Les seules émotions que tu pouvais apercevoir dans les prunelles du blond étaient de la déception -pas contre toi mais contre lui-même- et des regrets. Tu esquissas un léger sourire, ravalant tes larmes et t'appuyas contre le dossier de ta chaise.
- Tu vas finir par réellement me briser le coeur Rogers avec toutes tes conneries. Souris-tu doucement.
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Le blond sourit doucement s'en voulant toujours de ce qu'il faisait subir à ton pauvre petit coeur déjà pas mal fragilisé. Il se leva et s'approcha doucement de toi, s'agenouillant en face de toi pour être à ta hauteur.
- Sache que la seule fois où je te briserai le coeur sera lorsque je mourrai.
Une dernière larme coula le long de ta joue face à cette déclaration et tu te jetas sur lui pour le serrer contre toi. Tu aimais cet homme à la folie et ce qu'il venait de se passer avec Sharon n'avait que consolidé ce lien qui s'était formé entre vous deux.