Livaï x Reader. Le futur... Les titans

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« Je fuis donc pour ne pas qu'elle sache que c'est moi qui les a sauvé. »

Je m'envole, je sens que mes forces s'affaiblissent comme si l'escouade aspirait encore mes forces. Je vois tous leurs souvenirs avec Livaï, je pleure chaudes larmes.

Je ne suis plus concentré, j'oublie de relancer mes grappins, je tombe sur le sol et pour la première fois depuis longtemps je ressens de la douleur. Où exactement ? Je ne sais pas.

Je regarde mon corps, me dis que maintenant je suis devenu un monstre :

— Élina... Pourquoi je ne suis plus comme toi ? Cette jeune fille pleine de vie avec Livaï, joyeuse, adoré de tous.

J'entends soudainement quelqu'un s'approcher puis atterrir à mes côtés. J'essaye de cacher mes queues et mes oreilles avec ma cape. Il est en face de moi, me regarde de haut.

— C'est là que tu te cache.

C'est la voix de Livaï, il a un tons assez moqueur.

— Qu'est-ce que cela peut vous faire ? Ma voix tremble.
— Tu as arrêté de me tutoyer ? Tu as remarqué que j'étais plus puissant que toi.
— Je n'ai pas dis le contraire... j'ai...

Je renifle.

— J'ai dis que j'étais la deuxième plus puissante.
— Tu pleure ?

Je ne sais pas si il est inquiet ou si il s'en moque.

— Non... ne vous en faite pas... de toute manière cette mission a été assez mouvementée pour que je puisse avoir le temps de pleurer.
— Tu as sauvé les camarades, je les ai vue en vie, Eren ma demande de venir mais quand je suis arrivé ils étaient tous à terre évanoui.
— Oui... mais je n'ai fais que mon... travail...
— Tu as été courageuse, je suis sûr que tu as des camarades qui sont fière d'être avec toi.

Mon cœur se serre en pensant au souvenir de ses camarades. Ma voix tremble encore plus :

— Je... je n'ai pas de... camarades.
— Tu es encore comme tu le prétend : un fantôme ?

Livaï se mets à genoux devant moi, il ne voit toujours pas mon visage.

— Oui... je suis un fantôme.
— Tu ne peux pas être le fantôme qui me hante car la personne est...
— Morte. Comment je le sais ? Intuition.

Livaï regarde autour de lui.

— Nous devons partir et rejoindre le reste du groupe.
— Laissez moi ici... je vais revenir vous voir un jour ne vous en faite pas.

Livaï regarde mon équipement, je ne possède plus de lame et presque plus de gaz.

— Non tu vas venir ! De gré ou de force ! Je ne veux plus de mort inutile.
— Non...

Livaï prend alors mon mentons et lève mon visage pour me hurler dessus mais son visage se pétrifie. Je touche alors mon visage et remarque que j'ai oublié qu'il ne me reste qu'une partie du masque. Je prends peur et m'envole en direction du point de rendez-vous.

J'arrive assez vite, le bataillon arrive peu de temps après moi. Je me décide de vite aller voir le Major.