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« J'arrive assez vite, le bataillon arrive peu de temps après moi. Je me décide de vite aller voir le Major. »

La discussion avec le Major était assez rapide, je lui ai expliqué tous ce qui s'est passé et lui m'a annoncé mes missions qui est de surveiller le camp. Il m'a aussi dit que de cacher mon identité pour Livaï n'était plus important mais je ne souhaite pas gâcher mon identité maintenant.

Je suis demandé à une réunion privé quelque temps après. Il y a plusieurs soldats : Mikasa, Armin, Eren, Livaï... Ils cherchent l'identité du titan féminin. Je me cache le visage avec mon reste de masque et ma capuche.

Ils trouvent assez rapidement l'hôte de ce titan. Erwin me demande alors soudainement mon avis :

— Kitsune, que pensez-vous d'Annie Leohnart ?
— Cela ne me sert à rien d'intervenir alors que vous avez trouvé son identité assez rapidement.
— Si tout le monde est d'a... commence Armin.
— Comment peux-tu s'avoir que c'est elle ? Interrompt Livaï
— Parce que j'ai vue son visage quand j'ai aidé votre escouade.
— Tch... souffle Livaï.

Il se tait durant le reste de la réunion mais me regarde toujours de travers.

Les jours passent, nous rentrons à l'intérieur des murs quelques semaines plus tard. Je reste assez à l'écart, ne me fais pas remarquer.

Depuis que j'ai ressuscité l'escouade j'ai l'impression de savoir tous se qu'ils font comme si j'étais maintenant lié à eux. Durant le trajets, je sentais que Petra était aux côtés de Livaï et qu'elle ressentait une attirance pour lui.

Arriver dans le camps, tous vont se coucher, moi je me dirige vers mon ancienne chambre. J'ouvre lentement ma porte, personne ne si trouve, j'entre et vois tous mes documents. Je traverse lentement la pièce, des doigts le long des murs, des documents, des objets, des meubles.

Je me pose sur le rebord de la fenêtre, enlevé ma cape, mes queues, mes oreilles tous du kitsune devrait disparaître normalement. Je regarde la pleine lune, les cristaux scintillants dans le ciel sombre. Je sens enfin que mon apparence devient normal, plus humain. La Lune me fais penser à ma lettre pour Livaï, je le vois à la même place qu'il y a 5 ans. Je la prends la lis, mes larmes coulent le long de mes joues, je n'arrive même pas à pensé ce que ressent Livaï en ce moment, ressent il la même chose que moi ?

— Pauvre Livaï...

Une trentaine de secondes plus tard la porte grince, quelqu'un est entrée. Je ne tourne pas la tête, je suis coincé dans la pièce. Je me dirige vers la fenêtre essaye de l'ouvrir mais je n'y arrive pas et si je la casse ça attirera des soldats. Je suis prise au piège...

— Tu vas essayer de t'échapper encore longtemps ?

C'était la voix de Livaï. Je reste tête baissée, mon masque est encore cassé et ma cape est au sol. La porte se ferme, je suis maintenant coincée avec lui.

— Soit tu me montres ton visage maintenant soit je vais vérifier moi même de gré ou de force.
— Vous aimez me menacer.
— Je veux surtout connaître une vérité.
— Vous ne saurez même pas quoi faire de cette vérité.
— Montre ton visage, allé.

Je tourne la tête, me décide de lui montrer car je suis prise au piège. Il est contre le rebord de la porte, la Lune éclaire son visage aussi froid qu'elle. Livaï s'approche, je suppose qu'il ne voit pas mon visage à cause du noir. Je recule à chaque pas qu'il effectue et glisse à cause de ma cape. Je maudis cette cape intérieurement. Je me cogne la tête, frotte à l'endroit où j'ai reçu un choc. Je vois soudainement une main devant moi, je la prends et Livaï me relève.

Je suis à moins d'un mètre de lui, nos visages sont éclairé par la Lune. Livaï caresse mon visage sans masque puis retire l'autre partie lentement. Son visage est doux, il n'a pas l'air choqué mais il a l'air de ne pas savoir quoi faire, il a l'air d'hésiter dans une chose.

— Tu es bel et bien mon boulet.
— Je ne suis pas un boulet.
— Tu ma fais une démonstration à l'instant.

Il rit

— Bon... je suis peut-être maladroite... j'avoue.
— Tu ne sais surtout pas faire ton travail.

Je m'écarte de lui vexé et réplique :

— Ce n'est pas de ma faute ! Vous compliquez les choses...
— Tu peux me tutoyer.
— Mmmh je ne sais pas Caporal-chef.

Il attrape soudainement mon poignet et m'enlace. Je me sens bien dans ses bras, je me sens bien avec lui. Je m'écarte de lui brutalement en repensant soudainement à Petra.

— Qu'est-ce qui ne va pas (t/p) ?
— Pe... Petra...
— Qu'est-ce qui a avec elle ?
— Elle t'aime Livaï !
— Mais moi c'est toi que j'aime !

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant