•32•

37 4 0
                                    

« Je sens tous mes muscles se lâcher, tous devient trouble, les sons de plus en plus faible puis le néant. »

Je me réveille par un rayon de soleil sur mon visage. L'air est chaud, aucune poussière ne vole au dessus de moi. Je regarde le plafond, identique à celui de ma chambre, me demande où je suis. Je regarde par la fenêtre d'où est rentrée le rayon, des petits oiseaux chantent sur une branche. Je souris devant ce spectacle.

— Tu es réveillé ?

La voix de Livaï, elle est douce, peut-être trop douce pour être réel. Je le regarde souris. Il laisse ses documents, prends une chaise et s'assoit mettant le dos de la chance contre son torse et ses bras croisés sur le haut. Son regard est tout aussi doux que ses paroles.

— Tu veux que je te réveille comme une princesse c'est ça ?

J'en ai très envie mais une drôle d'impression hérisse mes poils. Je regarde alors la pièce dans laquelle je suis. C'est un endroit propre, des vêtements féminins sont posés sur la table de nuit à côté de moi. Une armoire se trouve contre un mur, d'où se trouve sûrement des vêtements masculins appartenant à Livaï. Je pense être dans sa chambre, la chambre ne serait pas aussi propre sinon. Mon ami me regarde, curieux, souhaite sûrement savoir à quoi je peux bien penser. Étrangement mon corps souhaite être sur la défensive comme si quelque chose n'allait pas chez lui. Tomber amoureux d'une fille aussi vite est-ce vraiment de l'amour ? M'utilise juste comme un jouet ? Je mets assise, prends ma tête dans mes mains et grogne de douleur. Ma tête me fait terriblement mal.

— Ma tête...
— Est-ce que ça va ?
— Non... j'ai l'impression d'avoir été ivre la veille...
— Ça doit être le fait d'avoir coupé les liens avec l'escouade.
— Mmmm... oui... sûrement...

Je regarde l'horloge derrière l'épaule de mon caporal-chef, elle affiche 9h10. Je me demande alors combien de temps ai-je dormis. Livaï se retourne, regarde l'objet que j'observe et compris à quoi je pense.

— Tu as dormis 2 jours.
— 2 jours ?!
— Exactement.
— Mais tu n'es pas avec ton escouade ?
— Je leurs ai offert du repos, ils ont eu une chute d'énergie à cause de la dernière fois.
— Je suis désolé...

Livaï se rapproche de moi, prends mon visage dans ses mains. Elles sont douce, j'ai l'impression de sentir du coton. Je le regarde dans les yeux, mes yeux de perle rare l'observe attentivement. J'observe ses yeux gris bleuté ressemblant à des diamants allant à l'aquamarine. Je me demande si j'ai vraiment quelque chose de spécial, pourquoi le caporal-chef s'intéresse t'il à moi ?

— Ne sois pas désolé, maladroite.

Il embrasse mon front. Un frisson me traverse le dos. Ce n'est pas un frisson agréable, mon corps souhaite se défendre, il se sent en danger face à cet homme aussi puissant que plusieurs milliers d'hommes réunis. Mon instinct sauvage me joue peut-être des tours, je ne suis pas sauvage après tous, pourquoi suivre son conseil. Je souris en guise de réponse, montrant mes canines animales aussi aiguiser que des rasoirs.

Je sens Livaï se rapproche plus de mon corps, nous séparant qu'à quelques centimètres de nous, des yeux désirant autre chose qu'un simple baisé sur le front, bien plus. Alors que l'homme s'apprête à suivre son instinct, quelqu'un toque à la porte. Il souffle de colère et va ouvrir.

— Que me vaut ce dérangement Hansi ?
— LIVAÏ !!! NOUS AVONS FAIT UNE NOUVELLE DÉCOUVERTE GRÂCE À EREN !!!!
— WoW, wow, calme toi...

Je peux voir depuis mon lit de l'excitation dans les yeux de cette psychopathe de titans.

— ... Qu'est-ce que tu as découvert encore...

Le ton de Livaï était blasé, il a été dérangé mais moi sauvé.

— VIENS ! EREN VA TOUS TE RACONTER !

Tellement cette femme est excitée et heureuse je peux voir de la bave couler de sa bouche comme si elle se trouait en face d'un bon steak bien frais.

— J'arrive... Attends j'ai quelque chose à prendre avec moi.

Je suis Livaï du regard, me demandant ce qu'il va prendre. Il se dirige vers moi, me porte et me jette sur ses épaules. Je tape de toute mes forces contre son dos pour qu'il me dépose mais rien, mon petit soldat à enfaite des muscles sous sa chemise.

— Je peux marcher tu sais ?!
— Non.
— Comment ça, non ?
— Juste : non.
— Je ne pensais pas que tu étais aussi fort... tu es pourtant petit contrairement à la moyenne.

Je tourne la tête derrière moi pour voir sa réaction, je vois qu'il élance sa mains pour claquer mes fesses mais s'arrête à mi chemin.

« Bien... gentil Livaï... ne dépasses pas les limites d'une femmes... »

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant