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« Ce que je vois me choque, des larmes qui se cristallise tombent de mes yeux. Je ne peux pas l'accepter.

— Je... suis... alors réellement un... montre ? »

Ses flocons montrent-ils vraiment des souvenirs de mon enfance ? Ce que je vois n'est pas un de mes souvenirs c'est impossible, mes souvenirs ont été mélangés. Ces poussières gelées brillent dans l'air du printemps. Les flocons me montrent enfant, riant, jouant avec des brins d'herbe dans un champs. Je suis seule, personne ne se trouve avec moi sauf une personne qui s'approche, me dérange. Mon corps se transforme, dévorant la personne. Cette scène permet de passer encore plus dans le passé, je vois un homme avec un démon, faisant sûrement un pacte. Il y a sûrement un rapport avec moi, ces images doivent bien avoir un rapport.

Je tombe sur mes genoux, suis-je la seule à ressentir la même chose que moi : vouloir mourir pour sauver le monde ? Mes larmes continuent à ses cristalliser, le vent commence à souffler fort à l'extérieur, un orage approche. Je veux mourir, mourir, un seul mot reste : mourir.

— (t/p) tu n'es pas un monstre, ces souvenirs ne sont pas forcément tous les tiens, ils ont peut-être appartenu à un proche que tu connais. Intervient Livaï

Cette hypothèse est impossible, je ne connais aucune fille... Je regarde alors la réaction des soldats face à cette découverte, Hansi saute de joie, Eren est curieux et Livaï... impossible de déterminer ce qu'il ressent. Je sors du bâtiment, regarde le ciel. Les gouttes de pluie coulent le long de mon visage pour atterrir sur ma robe gelée. Les soldats courent pour s'abriter, en seulement une minute il n'y a plus personne à l'horizon. Je marche le long des couloirs, me remémorant chaque souvenirs que j'ai passé ici en pensant que je pourrais sauver l'humanité au lieu de la détruire. Je sens que Livaï me suis, me laisse de l'espace.

— Pourquoi posséder autant de pouvoirs pour rien... je chuchote.

Je regarde mes mains, je possède tellement de pouvoir, je dirais limite infini. Combien de pouvoirs me restent ils a découvrir ? Si je suis un monstre, il doit bien y avoir une raison pour laquelle je suis dans ce monde... Je sers les points en repensant à la vie que je menais sans l'avenue de ces titans, comment aurait été le monde si je n'aurais pas lue ces foutues bouquin ? Livaï, lui qui ne crois pas à tous ça comment me voit-il maintenant ? Trop de questions tournent dans ma tête. Je me dirige vers le terrain d'entraînement, je veux essayer mes pouvoirs est découvrir ce que je possède. J'étais prise pour une déesse avant parce que je connais l'avenir, maintenant avec mes pouvoirs j'en suis vraiment une maintenant, non ? Je ne suis pas dans ce monde pour tuer des gens mais pour sauver la Terre.

Je regarde mes mains sous cette pluie aussi douce que les poils d'un chat. Je tourne sur moi même, heureuse, heureuse de trouvé le bonheur dans la réalité que je suis. Je suis sûrement un monstre qui change pour la Terre. Je rie, tournoie, encore et encore. Je me sens libre, je veux profité de ma vie avant de chercher la vérité sur moi-même. J'entends soudainement une voix m'interrompre :

— C'est pas que je suis trempé mais tu ne veux pas rentrer ?

Je le regarde avec un regard noir. Il m'a interrompu dans mon moment.

— Je ne t'ai jamais demandé de me suivre.
— Je suis obligé.
— Et pourquoi cela ?

Je m'approche lentement de lui. Il est assit sur un banc à quelques mètres de moi. Les goutes de pluie glissent le long de ses muscles, de sens cheveux, ce qui le rend toujours aussi beau. Je détourne le regard de ses muscles.

— Disons qu'avec toi, on peut s'attendre à tous.

Je le regarde dans le fond de ses yeux, j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose. Je me rapproche, m'assois sur ses genoux, j'approche mon visage comme pour le défier.

— Tu me cache quelque chose n'est-ce pas ?
— Non.

Il ment presque bien.

— Je le sens, ça ne sert à rien de mentir.

Il me regarde bien dans mes yeux, il ne veut pas lâcher l'affaire. J'approche encore plus mon visage, mon nez touche le sien, je sens sa respiration sur mes lèvres.

— Tu me cherches (t/p) ?

Je le vois qu'il veut m'embrasser.

— Si tu m'embrasses, je pourrais lire dans chaque pensée que tu as, connaître tes émotions, tous.

Je sens qu'il hésite, qu'il souhaite plus reculer. Je m'approche, il recule, il me cache réellement quelque chose. Je m'enlève de lui, me mets debout et le regarde blasé.

— Si tu veux réellement rentre vas y. Hansi voulait te dire quelque chose en plus.
— Ta démonstration l'a laissé bouche bée.
— Je ne savais pas que je possédais ça !

Je le regarde, regarde mes mains. Je les agites pour lui crée des nouveaux vêtements, ressemblant à ses anciens. Je veux profité de ma vie avant de connaître la vérité. Livaï se regarde, me regarde puis parle :

— Merci mais c'est pas ce qui va m'empêcher de ne pas être mouillé.

Je m'approche de lui, pose mon doigt sur son visage, le laisse glisser le long de sa joue, menton, cou. Il attrape ma main me regarde avec... envie ? Il place ses lèvres sous mon oreille puis chuchote :

— Tu veux vraiment jouer à ça avec moi (t/p) ?

Au moment où il a prononcé mon prénom, un frisson me parcourt le bas du dos, je n'aime pas ça. Je m'écarte de lui, il veut vraiment jouer avec moi ? Cette personne m'énerve.

— Bien sûr que non ! Et si tu ne veux pas être mouillé part ! C'est pas compliqué non ?
— Non reste.

Je me mets à rire, cet homme me cherche. Je me retourne, l'ignore. Je j'agite mes mains créant des sculptures de glace. La couleur pour de la glace m'émerveille, me font penser aux yeux de Livaï. Je regarde le ciel, la pluie a cessé, la nuit est tombée, je suis restée toute la journée sous les regards de Livaï et d'Hansi. Hansi prend des notes, Livaï me surveille comme une enfant de 5 ans. Je me mets sur mes genoux, fatigué d'avoir utiliser toute mon énergie, j'observe la Lune qui est découverte. Des pas s'approchent de moi, s'arrêtant à mes côtés. Livaï se met lui aussi à genoux à côté de moi. Je l'observe, il a l'air de vouloir me dire quelque chose. Sous de rayon de cristal je me trouve incroyablement adorable, son air froid lui va bien mais le voir sourire me réchauffe le coeur.

— (t/p)... Je suis désolé...
— Pourquoi tu es désolé ?
— Je...

Qu'a t'il fais ? Il ne m'a rien fait à moi, si ?

— Je... je suis désolé d'être un incapable...

Je le regarde avec incompréhension, voulait il vraiment me dire ça ?

— Tu n'es pas un incapable ! Tu es aussi fort que plusieurs milliers d'hommes réunis. Aussi doux que la pluie. Aussi hypnotisant que la Lune. Mais tu es surtout toi même avec moi... non ?
— Oui...

Il baisse les yeux. Que me cache t'il ? Je veux le savoir. Je me lève, lui tends une main pour l'aider à se relever, il l'a prend puis se lève. Nous nous regardons dans les yeux.

— J'en peux plus (t/p)... Je ne peux plus me retenir.

Il s'approche et écrase ses lèvres contre les miennes. Il attrape mes jambes, les place autour de sa taille et m'emmène dans sa chambre. Sur le chemin je peux entendre les chuchotements des soldats :

— C'est... c'est bien le caporal-chef Livaï ?
— Euh... je crois...
— Depuis quand il a une copine ? Elle est pas nouvelle cette fille en plus ?
— Si ! C'est la nouvelle ! Certains disent que ce le sosie de la reine morte.

En écoutant leurs conversations je me demande comment est devenu et à qui appartient le trône maintenant ? Sûrement que le président est devenu le roi.

— Livaï ! Ils nous regardent tous !
— Ils sont surtout Jaloux...
— Mais... c'est interdit ça dans les camps...
— Peut-être...

Il ouvre sa porte de chambre et me dépose sur son lit.

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant