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« Les deux hommes passent à côté de moi et partent. Je suis tellement excité d'être demain que je me couche tôt pour être en forme. »

Je me réveille doucement, j'ai mal partout, j'ai l'impression que l'on m'a secoué pendant la nuit. J'ouvre mes yeux doucement, les frotte et remarque que je ne suis pas dans ma chambre. Je me lève d'un bon, je regarde autour de moi, c'est une chambre assez sale, tout est en bois.

Je remarque sur une table de nuit des vêtements de soldats et une lettre :

« Chère (t/p),

Vue que tu voulais être au plus vite soldâtes et t'entraîner au plus vite j'ai demandé aux domestiques et aux gardes de t'emmener pendant la nuit dans le camp d'entraînement. Je suis sûr que tu es très heureuse que j'ai pris cette décision ! Vue que tu ne pourras pas diriger depuis là où tu es je prends la relève ! Je te souhaite une bonne survie !

Ton très cher roi. »

Énervé du contenu de la lettre, je l'a déchire et balance les flocons sur le sol.
Je regarde ensuite les vêtements et m'habille pour retrouver le major Erwin.

Je sors de ma chambre heureuse de pouvoir commencer mon entraînement. Je marche tête baissée réfléchissant comment je pourrais trouver le major. Puis sur mon chemin j'entre dans quelqu'un et tombe à cause du choc.
Mon derrière heurte le sol violemment, je lâche un crie de douleur.

Je me mets à crier sur la personne qui m'a fait tomber, en me relevant et sans le regarder :

— Vous pouvez pas regarder où vous allez ?!

Ma tête est toujours baissée, je vois des feuilles éparpillées au sol, il y a un dossier nommé « Nouvelles recrues ». Je me rends compte alors de l'erreur que j'ai fais en criant sur cette personne.

Je lève la tête lentement et vois homme adossé contre le mur tout en me regardant. Il me regarde à moitié énervé et intrigué.

— Alors c'est toi la nouvelle recrue que je dois me taper dans mon équipe... Si tu hurles comme ça quand tu tombes je n'imagine pas quand tu vas te faire bouffer.

Son visage, je le reconnais et sa façon de parler aussi, s'est le caporal chef Livaï... mais il parait plus jeune que dans mes souvenirs... est il vraiment caporal chef ?

— Tu vas encore me regarder longtemps ? Ramasses les feuilles que tu as fais tomber !
— Ou... Oui !

Je ramasse ses feuilles, elles sont chiffonnées pour certaines, je lui tends.

— Excusez moi...

Il prends le tas de feuille, passe à côté de moi tout en soufflant mécontent.

— Suis moi maladroite.

Je me retourne surprise et m'exprime :

— Mo-Moi ?
— Il y a d'autres maladroites ici ?
— Non...

Je baisse la tête gêné et le suis. Il m'emmène dans le bureau du major, entre, je le suis toujours. Je vois le major, assis sur sa chaise de bureau et écrit une lettre sur son bureau. Il lève la tête en entendant les bruits de nos pas.

— Major ! J'ai trouvé cette maladroite sur mon chemin... Livaï me regarde, sans joie. Et j'ai supposé qu'elle vous recherchais.
— Oui ! Merci Livaï ! J'allais justement demander à quelqu'un d'aller la chercher.
— J'aurais préféré ! Ça m'aurait épargné de me taper un boulet de plus...
— Bref ! (t/p), je voulais te voir pour savoir si tu veux commencer l'entraînement maintenant. Que veux faire ?

Je le regarde, une étincelle brille dans mes yeux. Je fais alors le salut militaire, sans vraiment le vouloir, et réponds :

— Je l'ai déjà dis plusieurs fois ! Le plus vite sera le mieux... donc... maintenant !

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant