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« Nous balançons alors les sacs, ils s'ouvrent tous un pars un. Après plusieurs cadavres lancés nous voyons le cadavre de (t/p), je vois Livaï près à s'élancer pour le rattraper mais je l'arrête avec mon bras et le tiens jusqu'à que nous ne le voyons plus. »

Point de vue Livaï :

Erwin ne me lâche pas, je me débat pour la sauver mais impossible. Je perds alors (t/p) de vue. Tout le monde avance alors sans se retourner, je lance un dernier regard, vois une lumière jaillir au loin, la lumière est aveuglante puis plus rien. J'ai l'impression que personne ne l'a remarqué. Erwin me ramène à la réalité et me demande de regarder droit devant.

Nous nous dirigeons vers le point de rendez-vous, notre base à l'extérieur des murs, le chemin dur une bonne heure. Je n'ai pas arrêté à penser à (t/p), je ne supporte pas le fait que je me sois attaché à cette fille, à ce boulet.

Erwin me demande de faire un rapport, je le fais vite dans ma chambre, peu importe si elle soit sale ou non je n'ai pas l'humeur aujourd'hui. J'emmène ma lettre au major puis va me poser à la cantine, me pose à une table seul. Je n'ai pas faim mais je me force a manger petit morceau par petit morceau. Des rumeurs circulent depuis notre arrivée sur mon duo avec (t/p), tous en parle.

Dans la table derrière moi je remarque qu'il engage cette conversation :

— Tu as su sur le duo de Livaï?
— Non...
— Tu es sérieux ? La plus jeune, (t/p), tu vois celle qui se vantait d'être la plus forte etc... et bas elle est morte par un titan dès le début. Elle n'aurait tuer qu'un titan mais elle l'aurait juste fini.
— Ouah... pourquoi ils l'ont engagé ?

Les entendre parler d'elle me donne envie de les tuer. Mais il continue :

— Elle se vantait d'être la meilleure amie du chef Livaï. Tu imagines bien que c'est faux, Livaï était complètement indifférent devant sa mort.

Les deux soldats se mette à rire, je serre alors les points.

— Et tu sais quoi ? J'ai appris par une de mes connaissance que c'était la Reine ! Et que c'est pour ça que depuis son arrivée ici il n'y a plus d'apparition officielle. Elle connaît l'avenir mais pas sa propre mort ? Elle est nulle.
— Ouah mon gars tu m'en dit trop d'un coup !
— Ouais donc pour conclure ! Cette fille est en réalité une grosse menteuse !

Les deux hommes se mettent de nouveau à rire. Je ne peux plus le supporter. Je me retourne, attrape la personne qui raconte toute ces histoires et lui mets un coup de poing dans le visage. Il tombe au sol, son visage est amoché. Son ami me regarde effrayé, me saute dessus ce qui me rappelle la scène de la mort de (t/p). Encore plus énervé, j'attrape l'homme et le balance plus loin. Les deux me regardent effrayé, je m'exprime :

— Si quelqu'un insulte, crache, tache la réputation, le prénom de (t/p) ... ma meilleure amie, je le torture et le tue comme tous les titans que j'ai tué dans la forêt.

Tous les soldats me regardent effrayé et baissent la tête. Les deux soldats que j'ai frappé partent en courant, moi je pars aussi.

L'expédition dura 1 semaine à cause du manque de soldats, un nombre incalculable de soldats a été tuer pendant le début de l'expédition. Je n'ai toujours pas digéré la mort de (t/p) mais je ne le montre pas. Erwin me propose souvent de faire une pose mais je ne veux pas, voir quelqu'un avec une joie de vie me donne la nausée, me rappelle trop ma chère amie.

Je marche dans le couloir des chambres, j'erre comme un fantôme, je passe alors devant la chambre de (t/p). La tentation est trop forte, je pose ma main sur la poignée et ouvre la porte. Sa chambre est salle, de la poussière flotte, je regarde les objets sur sa commode. Beaucoup de lettre politique, je les feuillette, découvre les noms que l'ancien président proposait à (t/p).
Il lui proposait beaucoup de nom, elle avait écrit beaucoup de lettre qu'elle n'avait pas encore envoyé pour refuser ses offres.

Puis je tourne la tête sur une feuille, une lettre, je la prends et lis à qui elle est destinée :

« Mon très chers ami... mon seul ami, Livaï, »

Quand je lis cette ligne mon coeur fais un bon. Je continue alors à lire la lettre puis un passage me fais tomber sur mes genoux :

«Je meurs, les flocons de cet hiver glaçant réchaufferais mon corps, endormi dans ce manteau d'hiver. Mon sang coulera sur ce blanc pur. Un rayons de soleil essuierais mes lames.
Pendant mon enterrement, on jetterait des pétales de roses pour symboliser les goutes, les litres de sang que j'aurais perdu pour l'humanité... pour toi... »

Ce passage, c'est exactement ce qu'elle m'avait dit, quand elle était...

Je finis la lettre, regarde mes bras, je la revois encore dans mes bras, revois encore son sang, sans encore la chaleur de son sang. Je repose la lettre, mets mes genoux dans mes bras et pleure, pleure pour la première fois depuis des années, je pleure alors que je suis normalement fort.

Je me rends alors compte seulement maintenant la place qu'elle avait dans ma vie, sa place, une place importante. J'ai perdu la personne qui m'était la plus chère, mon boulet, ma meilleure amie, (t/p).
Je chuchote :

— (t/p)... je t'aime... je suis désolé d'être un incapable...

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant