Livaï x Reader. Le futur... Les titans

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« Les chevaux sont tous regroupés mais au bout d'une heure nous nous séparons tous à des intervalles réguliers. Livaï et moi allons dans l'un des endroits le plus compliqué et impossible pour des novices. Nous arrivons après plus de deux heures en cheval à la forêt que parlait Livaï. »

Les chevaux ont maintenant plus de facilité à courir, la forêt possède moins de neige que sur les plaines. Mais malgré ça, je trouve que nous sommes assez lent.

— Livaï...
— Chef s'il te plaît.
— Chef...
— Oui ?
— On ne peux pas continuer en équipement ?
— Non ça utiliserais du gaz pour rien.
— S'il vous plaît !
— Non... Attends... tu entends ?
— Non... Quoi ?
— Un titan approche... c'est le moment pour toi de me montrer tes talents.

Livaï lance ses grappins et s'envole vers l'Est. Je le suis, nous tombons sur un titan de 10 mètre.

— Je coupe ses tendons d'Achille, toi occupes toi des bras.

Livaï fonce à une vitesse folle, le titan est déjà à terre quand j'arrive. Sa nuque est libre je vole donc directement sur celle-ci mais le titan lance sa main sur moi, je n'ai pas le temps d'esquiver mais heureusement Livaï est venue me sauver et j'ai le temps d'atteindre sa nuque et de le finir. Le titan tombe, s'évapore puis Livaï me rejoins, nous restons pendus par les grappins.

— Tu dois m'écouter ! N'en fais pas qu'a ta tête ! Les titans sont réel se n'est pas un jeu !
— Désolé... mais sa nuque était libre j'ai donc pensé que...
— Tu dois m'obéir sinon tu mourras assez rapidement.
— Oui...
— Bon c'est la première fois donc je laisse passer.

Pendant que Livaï me fait la moral je regarde derrière lui. Je vois une chose bouger mais je n'arrive pas savoir si c'est un titan, il est imprévisible. Est-ce un animal ? Non... nous sommes en hauteur donc c'est forcément un...

Puis je vois la chose sauter sur Livaï, je sais qu'il ne pourras pas le voir venir, je sais que je suis la seule à le sauver maintenant. Par réflexe, je fonce sur Livaï, le pousse, ses grappins se lâchent, le font tomber au sol.

Le titan me saute alors dessus, au lieu de Livaï, le titan arrive à m'arracher la partie droit de mon corps : mon bras et ma jambe. Je ne tombe pas au sol directement, le titan m'éjecte, je me cogne contre un arbre et tombe au sol sur une grosse branche d'arbre cassée. La branche transperce mon ventre, le sang coule abondamment sur la couleur pour de la neige, éclairée par les rayons du lever du soleil. J'ai mal, terriblement mal, je ne sais pas si Livaï est encore en vie jusqu'à que je vois le titan s'écrouler à mes côtés.

J'ai du mal à rester éveillé, je regarde le ciel, des flocons tombent mon nez. Je vois enfin Livaï retourner à mes côtés, il est paniqué. Il regarde mon corps, me regarde dans les yeux et me questionne :

— Pourquoi ? Pourquoi m'avoir sauvé contre ta vie ? Pourquoi ?
— Je ne sais pas chef...
— Arrêtes de m'appeler « chef » !
— Disons que je sentais que ça allait être mon heure aujourd'hui...
— Pourquoi ?
— Livaï, tu es mon ami...

Je tousse, crache du sang et continue :

— Tu es mon meilleur ami. Je ferais tous pour toi, te sauver, être ton boulet...

Je me mets a rire difficilement.

— Non ! Non tu m'as promis de ne pas mourir ! Je ne l'accepterais pas !
— Pardon...

Livaï m'enlève de la branche qui transperce mon ventre et me prends dans ses bras pour me reposer ensuite sur le sol de neige.

— Tu en vas pas mourir...
— Ne t'en fais pas... vie, rie... j'au... j'aurais tellement voulue te voir sourire ou rire un jour...
— Tu le verras... tu vas vivre...

Livaï me porte, cours, siffle, appel son cheval.

— Je meurs, les flocons de cet hiver glaçant réchaufferais mon corps, endormi dans ce manteau d'hiver. Mon sang coulera sur ce blanc pur. Un rayons de soleil essayera les lames.
Pendant mon enterrement, on jetterait des pétales de roses pour symboliser les goutes, les litres de sang que j'aurais perdu pour l'humanité... pour toi...
— Que racontes tu ? Rien de tous cela se passera... tu va vivre !
— Livaï... je t'aime...

Mon cœur ralentit, mon corps devient froid, mon regard est vide, mes muscles lâchent dans les bras de mon meilleur ami, Livaï.