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« Je peux sentir la jalousie de Petra. Livaï me porte dans ses bras, je pose ma tête contre lui, il est chaud et moi j'ai froid. »

Livaï m'emmène dans une impasse, je suis contre un mur, lui me bloque. Il me regarde intensément, souffle et parle :

— Qu'est-ce qui ne va pas (t/p) ?
— Je... je n'ai plus d'énergie... sûrement parce que je n'ai pas mangé ce matin.
— Prends mon énergie.
— Comment ça ?
— Je sais que mes camarades t'absorbent tous.
— Comment le sais tu ?
— Tu parles en dormant.

Il se met à rire.

— Mais... je ne vais pas prendre ton énergie alors que tu ne dors qu'à peine 3 h par nuit...
— Vas y (t/p)
— Non ! Je vais aller à l'infirmerie ou manger...

Je commence à me détacher de son emprise et partir.

— (t/p), je suis ton caporal-chef, tu dois m'obéir.

Je me retourne le regarde froidement.

— Je suis peut-être un boulet qui n'écoute rien mais toi tu es un caporal-chef idiot !

Je veux courir mais je n'ai pas la force de le faire. Je me rends compte de l'erreur que j'ai faite en le traitant ainsi.

— Je suis vraiment un idiot ?
— Oui...

Non !

— Vraiment ?

Livaï se rapproche lentement vers moi, si je fais un pas de plus je m'écroule au sol. Et bien sûr, moi qui ne veux pas assumé que j'ai tord je réponds :

— Oui...

Il me regarde froid, il va me tuer mais je ne peux pas courir.

— Je te conseillerais de partir.

Je commence alors à courir puis tombe de nouveau dans le bras de Livaï. Il me regarde, un sourire assassin sur son visage puis m'embrasse. Je sens que mon énergie revient, qu'il m'offre la sienne.

— Non... non... non Livaï ! Reprend ton énergie !
— Tu as dit que j'étais un idiot donc... non !
— Comment tu fais pour rester en forme ?
— Je dois sûrement obtenir une tonne d'énergie.
— Peut-être !

Il m'embrasse de nouveau.

— Mais pourquoi tu ne coupe pas le lien qui t'unis avec le reste de l'escouade ?
— Je ne sais pas... j'ai peur qu'ils meurent à cause de moi...
— Si ça continue comme ça c'est toi qui va mourrir, alors arrête.
— D'accord...

Il me prends par les hanches, me regarde droit dans les yeux.

— Je sais que tu ne vas pas le faire... mais s'il te plaît fais le... maintenant si il le faut.

Je me concentre, m'imagines couper tous ces liens, avant je leurs offres un peux de forces puis coupe les liens. Je revois alors tous leurs souvenirs une dernière fois, une larme coule le long de ma joue.

Je sens tous mes muscles se lâcher, tous devient trouble, les sons de plus en plus faible puis le néant.

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant