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« Je laisse la lettre sur mon bureau, pose la plume et pars rejoindre les autres soldats. »

Tout le monde bouge dans tous les sens, rejoindre leur cheval, les petits déjeuners son aujourd'hui à emporter, mais à manger assez vite. Je prends vite un sachet que l'on me propose, le petit déjeuner est un croissant avec une bouteille de jus. Je le mange vite et cherche quelqu'un de familier dans toute cette foule.

Je vois au loin une personne prendre mon cheval, je cours vers la personne et lui arrache les sangles des mains, puis lui hurle dessus :

— C'est mon cheval ! Ne le touche pas ! Ma pauvre « Moon ».

La robe de mon cheval est différente des autres, elle possède une robe grise claire. Ce cheval était au départ sauvage que j'ai trouvé une nuit sous un clair de Lune. Ce cheval s'est sûrement enfuit de chez son maître mais le major Erwin a tout de même accepté que je l'a garde.

L'homme devant moi s'apprête à me hurler dessus puis regarde derrière moi ce qui l'effraye. Une main se pose par la suite sur mon épaule puis une voix familière parle à côté de mon oreille.

— Veuillez l'excusez de ses mauvaises manières, c'est ça première expédition. Sans être vulgaire elle voulait vous demander de lui rendre son cheval car vous vous êtes trompé.

L'homme ne réponds pas puis part effrayé. Je me retourne et tombe nez à nez avec Livaï. Je lâche un grognement de colère et parle à Livaï :

— J'aurais pu m'en occuper seule.
— Et après je te retrouve invalide pour l'expédition, mmmh... non ça ira. Je souhaite que tu me montre tes talents au combat comme tu t'es si bien venté devant tout le monde.
— Ah... euh oui bien sûr !

Il me porte et me pose sur mon cheval.

— Quel drôle de prénom : « Moon ».
— Ne te moques pas ! Je trouve ça très beau !
— Oui, bien sûr... dit-il ironiquement. Mais toi tu n'as pas de nom de famille au faite, si ?
— Non...

Livaï prends son cheval et monte lui aussi. Nous avançons cote à cote dans le devant de la file. Nous passons devant tous les habitants, je peux voir des enfants qui nous admire, qui admire qu'une fille aussi jeune parte se battre. Je les comprends, je n'ai que 10 ans, mais je suis déjà très mature d'après le major Erwin.

La porte du mur s'ouvre et nous sortons enfin de cette cage. Je commence alors à voir des cries de joies, mais Livaï me fait sortir de ma folie en me mettant un coup à la tête.

— Calme toi le boulet.
— Désolé.
— Bon... Notre travail maintenant et de partir en direction de la forêt la plus proche et se trouver si il y a des survivants ou au moins essayer de trouvé des informations.
— Entendus !

Les chevaux sont tous regroupés mais au bout d'une heure nous nous séparons tous à des intervalles réguliers. Livaï et moi allons dans l'un des endroits le plus compliqué et impossible pour des novices. Nous arrivons après plus de deux heures en cheval à la forêt que parlait Livaï.

Livaï x Reader. Le futur... Les titansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant