Blondin, Bonne-Biche et Beau-Minon 2/10

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Petit mot de l'auteure : Voici la seconde partie de ce conte que vous attendiez avec impatience ! Je vous remercie vraiment de vos commentaires qui me font très plaisir et que je suis toujours ravie de lire. Dans cette seconde partie, je pense que beaucoup d'entre vous risquent de rager derrière leur écran, alors je vous en prie, ne soyez pas trop virulents(es) en commentaires, même si je vous avoue qu'il m'arrive souvent de sourire à la lecture de ce que vous voulez infliger aux méchants de mes réécritures xD bref ! Je ne blablate pas davantage, et vous souhaite une bonne lecture ! 

 Dans cette seconde partie, je pense que beaucoup d'entre vous risquent de rager derrière leur écran, alors je vous en prie, ne soyez pas trop virulents(es) en commentaires, même si je vous avoue qu'il m'arrive souvent de sourire à la lecture de c...

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 II/Le prince perdu

Blondin avait déjà sept ans et Brunette en avait trois. Le roi avait donné à son fils une jolie petite voiture attelée de deux autruches et menée par un petit page de dix ans. Celui-ci était le neveu de la nourrice du prince. Il s'appelait Gourmandinet et il aimait tendrement Blondin, avec lequel il jouait depuis sa naissance et qui avait pour lui mille bontés. Mais il avait un terrible défaut : il était si gourmand et il aimait tant les friandises, qu'il eût été capable de commettre une mauvaise action pour un sac de bonbons. Blondin lui disait souvent :

- Je t'aime bien, Gourmandinet, mais je n'aime pas te voir si gourmand. Je t'en prie, corrige-toi de ce vilain défaut, qui fait horreur à tout le monde. Un jour, il pourrait te porter préjudice, et j'en serai bien attristé.

Gourmandinet lui baisait la main en s'inclinant et lui promettait de se corriger ; mais il continuait de voler des gâteaux à la cuisine, des bonbons à l'office, et souvent il était fouetté pour sa désobéissance et sa gourmandise. La reine Fourbette apprit bientôt les reproches que l'on faisait au petit page, et elle pensa qu'elle pourrait utiliser ce vilain défaut et le faire servir à la perte de Blondin. Voici le projet qu'elle conçut :

Le jardin où Blondin se promenait dans sa petite voiture traînée par des autruches, avec Gourmandinet comme cocher, était séparé par un grillage d'une magnifique et immense forêt, que l'on appelait la Forêt des Lilas, parce que toute l'année, elle était pleine de lilas toujours en fleur. Personne n'allait dans cette forêt ; on savait qu'elle était enchantée et que, lorsqu'on y entrait une fois, on ne pouvait plus jamais en ressortir. Gourmandinet connaissait la terrible propriété de cette forêt ; on lui avait sévèrement défendu de jamais diriger la voiture du prince de ce côté, de crainte que par inadvertance Blondin ne franchît la grille et n'entrât dans la Forêt des Lilas.

Bien des fois, le roi avait voulu faire élever un mur le long de la grille, ou du moins serrer le grillage de manière qu'il fût impossible d'y passer ; mais à mesure que les ouvriers posaient les pierres ou les grillages, une force inconnue les enlevait et les faisait disparaître.

La reine Fourbette commença par gagner la confiance et l'amitié de Gourmandinet en lui donnant chaque jour de nouvelles friandises ; quand elle l'eut rendu tellement gourmand qu'il ne pouvait plus se passer des bonbons, des gelées, des gâteaux qu'elle lui donnait à profusion, elle le fit venir et lui dit :

Contes des Amours d'éphèbesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant