Petit mot de l'auteure : *se prosterne profondément* Je suis vraiment désolée d'avoir mit tellement de temps à revenir ! J'ai eu pas mal de soucis ces derniers temps et d'autres choses sur lesquelles avancer. Mais me revoilà avec le trente deuxième conte de ce recueil. Il s'agit de la réécriture à ma sauce du conte des Frères Grimm des Trois Fileuses ! J'espère qu'il vous plaira autant que les précédents ! Bonne lecture à vous !
Il était une fois dans un village de fabricants de vêtements, vivait un fils et sa mère. Le père était mort quelques années plus tôt et la santé fragile de la mère faisait que son fils se retrouvait à la fois en charge du foyer et des travaux qui leur permettait de subsister. Or, avec toutes les tâches qu'il accomplissaient du matin au soir, le jeune homme n'avait pas une minute pour s'attarder à filer. Ce qui était la principale activité des jeunes de son âge au sein du village. Ainsi, le jeune homme se faisait critiquer par tous et toutes dans son dos. Sa mère en était très peinée mais elle n'avait pas la force de défendre son unique enfant. Pourtant, le jeune homme ne semblait pas particulièrement touché par les critiques et accomplissait ses tâches avec diligence, ce qui attira l'attention de l'unique prince héritier du royaume. En effet, ce dernier passait souvent incognito dans le village, notamment pour se fournir en vêtements. Un jour donc, il tomba sur le jeune homme qui s'attelait à réparer divers objets essentiels à la vie quotidienne et entendit d'autres jeunes médire à son propos.
- Pourquoi perd-il ainsi son temps au lieu de filer comme nous tous ? Dit l'un en croisant les bras sur sa poitrine.
- Se croit-il au-dessus de nous ?! Quel toupet ! Ajouta un second dont les doigts étaient bandés.
- Pas étonnant que personne ne vienne lui acheter quoi que ce soit ! Enchérit un troisième.
- Et vous avez ses mains ?! Lâcha un quatrième en ricanant moqueusement.
Écœuré, le prince alla chez son vendeur de vêtement habituel et se détendit en voyant le visage souriant du vieil homme qui tenait l'échoppe. Depuis le début, il savait que le jeune homme était un prince mais il le traitait avec le même respect que ses autres clients et surtout, il n'avait jamais rien dit à personne sur ses venues. C'était pour tout cela que le jeune prince venait souvent. Pour quelques achats mais aussi pour se vider la tête quand ses responsabilités menaçaient de le faire exploser. Avant même que l'héritier ne prononce un seul mot, l'ancien le salua et lui dit :
- Vous avez donc entendu ce qui se dit sur ce pauvre Faolan.
- Mais pourquoi tant de calomnie sur ce pauvre garçon qui me semble bien plus travailleur que les autres ?!
- Nous sommes un village de fileurs, de tisserands et de fabricants de vêtements, aussi malheureusement beaucoup d'habitants oublient que les tâches que Faolan effectue sans relâche pour soulager sa pauvre mère sont bien plus essentielles que le filage. Les préjugés sont tenaces, mon prince.
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Contes des Amours d'éphèbes
FantasyVous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...