Estel 3/5

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Petit mot de l'auteure : *baille*  Voici pour vous, la troisième partie de ce vingt-quatrième conte qui sera sans doute la partie la plus courte des cinq. J'espère tout de mémé qu'elle vous plaira ! Bonne lecture à vous ! 

 J'espère tout de mémé qu'elle vous plaira ! Bonne lecture à vous ! 

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 III/Conseil de famille

Pendant qu'Estel n'était occupée que de pensées joyeuses et bienveillantes, le roi, la reine et les princesses étouffaient de colère ; tous les quatre s'étaient réunis chez la reine.

- C'est affreux, se lamentaient les princesses de manière fort pitoyable, d'avoir fait venir cet affreux Estel, qui a des parures éblouissantes alors qu'il n'est qu'un prince, et qui se fait regarder par tous les nigauds de rois, de princes, de princesse et de reines ! Est-ce pour nous humilier, mon père, que vous l'avez appelé ?

- Je vous jure, mes belles, répondit le roi en secouant vivement la tête, que c'est par ordre de la Fée Puissante que je lui ai écrit de venir ; d'ailleurs, j'ignorais qu'il fût si beau et que...

- Si beau ! Interrompirent les princesses ; où voyez-vous qu'il soit beau ?! Il est laid et bête ; c'est sa toilette qui le fait admirer ! Tant de mauvaise fois, ferait presque peur. Pourquoi ne nous avez-vous pas offert vos plus belles pierreries et vos plus belles étoffes ? Nous avons l'air de souillons, près de cet orgueilleux !

- Et où auras-je pris des pierreries de cette beauté et d'un tel éclat ? Je n'en ai pas qui puissent leur être comparées ! C'est sa marraine, la fée, qui lui a prêté les siennes.

- Pourquoi aussi avoir appelé une fée pour être marraine d'Estel, tandis que nous n'avions que des Reines pour marraines ?!

- Ce n'est pas votre père qui l'a appelée, intervient la reine ; c'est bien la Fée Puissante elle-même, qui sans être appelée, nous apparut et nous signifia qu'elle voulait être la marraine d'Estel.

- Il ne s'agit pas de se quereller, reprit le roi, mais de trouver un moyen de nous débarrasser d'Estel et d'empêcher le roi Charmant de le revoir.

- Rien de plus facile, ricana la reine ; je le ferai dépouiller demain de ses tenues et bijoux ; je le ferai emmener par mes gens, et on le ramènera à sa ferme, d'où il ne sortira plus jamais.

À peine la reine eut-elle achevé sa phrase, que la Fée puissante parut dans toute sa magnificence, l'air menaçant et irrité.

- Si vous touchez à Estel, menaça-t-elle d'une voix tonnante, si vous ne le gardez ici, et si vous ne le faites pas assister à toutes les fêtes, vous ressentirez les effets de ma colère ! Vous, roi indigne, vous, reine sans cœur, sevrez changés en crapauds, et vous, princesses, filles et sœurs détestables, deviendrez des vipères ! Osez maintenant toucher à Estel !

Puis, elle disparut.

Le roi, la reine et les princesses, terrifiés, se séparèrent sans oser prononcer une parole, mais la rage dans le cœur ; les princesses dormirent peu, et furent encore plus furieuses le lendemain, quand elles virent leurs yeux battus, leurs traits contractés par la méchanceté ; elles eurent beau mettre du rouge, du blanc, battre leurs femmes, elles n'en furent pas plus jolies. Le roi et la reine se désolaient autant que leurs filles, et ne voyaient pas de remède à leur chagrin. Ils se préparèrent tous quatre sans le moindre entrain.  

A Suivre... 

Voilà pour ce soir et cette troisième partie du côté des méchants de ce conte ! Même si je me doute que vous avez hâte de les voir punis, n'hésitez pas à me laisser vos impressions en commentaires et je vous retrouve très vite pour la quatrième partie de l'histoire ! En attendant, j'espère que cette troisième partie vous a plu et à bientôt !

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