Les Fées

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Petit mot de l'auteure : Ce quatrième conte est inspiré de celui du même titre écrit par Charles Perrault et j'adore depuis toute petite alors j'espère que cette version yaoi vous plaira alors bonne lecture !

Petit mot de l'auteure : Ce quatrième conte est inspiré de celui du même titre écrit par Charles Perrault et j'adore depuis toute petite alors j'espère que cette version yaoi vous plaira alors bonne lecture !

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Il était une fois, dans un pays où vivaient en paix et en harmonie, les êtres humains et les créatures magique, vivait une veuve dans la fleur de l'âge et qui avait deux fils. l'aîné, lui ressemblait de traits et de caractère. Quiconque le voyait, voyait sa mère. Il se nommait Fanchon et bien qu'assez bien fait de sa personne, ses manières le rendait plus que repoussant. Lui et sa mère étaient tous deux si désagréables et orgueilleux que personne ne pouvait vivre avec eux. Le cadet, qui était le vrai portrait de son père pour sa douceur et sa bonne éducation, était avec cela un des plus beaux garçons qu'on sût voir. Comme on aimait naturellement son semblable, cette mère était folle de son fils aîné, et en même temps avait une effroyable aversion pour son cadet. Elle le faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse. Il fallait entre autre chose, que cet enfant allât deux fois par jour puiser de l'eau à plus de deux kilomètres du logis et qu'il en rapporta une grande cruche pleine. Un jour, alors qu'il était à cette fontaine, une pauvre femme vint à lui et le pria de lui donner à boire.

La vieille dame semblait très affaiblie aux yeux du jeune homme aux cheveux blonds comme les blés poisseux de suie qui tombaient gracieusement sur ses frêles épaules. Elle était vêtue d'une robe sobre et dans les tons sombres, comme si elle était en deuil. Le dos voûté, elle semblait avoir grand mal à se déplacer. Aussi, avec la plus grande douceur, le jeune homme alla aider la dame âgée à s'asseoir sur un pierre plate non loin de la fontaine.

- Bien sûr, ma bonne mère, dit-il ses yeux bleus brillants de sollicitude. Il rinça aussitôt la cruche, puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine, et la lui présenta tout en soutenant toujours la cruche afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit alors :

- Vous êtes si beau, si bon et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don (car c'était une Fée qui avait prit la forme d'une pauvre femme pour s'assurer jusqu'où irait l'honnêteté du jeune homme). Je vous donne pour don, poursuivit la Fée, qu'à chaque mot que vous direz, il vous sortira de la bouche, une fleur ou une pierre précieuse.

Le jeune homme la regarda sans comprendre et lorsqu'elle disparut comme elle était venue, il s'en retourna au logis où sa mère l'attendait, furieuse de son retard. Naïvement, il lui fit excuse et ce qui devait arriver, arriva. Le don de la Fée se manifesta.

- Je vous demande pardon, ma mère, d'avoir tardé si longtemps.

Et en disant ces mots, le jeune homme laissa deux roses, deux perles et deux diamants quitter ses lèvres.

- Que vois-je ?! S'exclama la mère, toute étonnée, d'où cela vient-il, mon fils ?

Ce fut la première fois qu'elle l'appela ainsi et le jeune homme, les joues roses, lui raconta son aventure près de la fontaine avec la vieille dame qu'il avait aidé de manière spontanée. Non sans jeter une infinité de diamants sur le sol de bois de la maison.

- Vraiment, reprit la mère en se tournant vers son aîné. Tenez Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre frère quand il parle. Ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu' aller puiser de l'eau à la fontaine, et quand une vieille dame vous demandera à boire, donnez lui en bien honnêtement.

- Il ne manquerait plus que cela, répondit Fanchon, de manière grossière et abrupte, aller à la fontaine !

Un ton scandalisé s'entendait dans ses mots et sa mère leva les yeux au ciel avant de répliquer durement qu'il devait obéir et au pas de course ! Fanchon y alla donc, à la fontaine mais toujours en grondant contre sa mère et surtout contre son cadet si aimable. Il prit le plus beau flacon d'argent de la maison et à peine arriva-t-il à la fontaine qu'une dame totalement différente de celle décrite par son cadet, vient à sortir du bois. Elle était magnifiquement vêtue et effectivement, c'était une fée. Cette même fée qui était apparue à son frère mais elle avait reprit sa véritable apparence pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de Fanchon. Aussi, elle lui demanda à boire. Fanchon lui répondit en montrant fièrement le flacon d'argent et avec force de paroles mielleuses peu sincères, si bien que la fée comprit rapidement à qui elle avait affaire.

- Vous n'êtes guère honnête. Dit-elle sans se mettre en colère. Eh bien ! Puisque vous êtes si peu obligeant, je vous donne pour don qu'à chaque parole qui sortira de votre bouche, il en sortira par là même un serpent ou un crapaud. Puis elle disparut laissant Fanchon bouillir de colère lorsqu'il eut comprit quel genre de don il venait d'acquérir.

Le chemin du retour fut pour lui une véritable torture et il ne pouvait s'arrêter de jurer sur cette fée et son frère, crachant ainsi nombre de crapauds et de serpents venimeux. Dès que sa mère l'aperçut aux abords du logis, elle lui cria :

- Hé bien, mon fils !

- Hé bien, ma mère ! Lui répondit-il en jetant deux vipères et deux crapauds.

- O Ciel ! S'écria la mère. Que vois-je là ? Son frère en est la cause ! Son visage s'enlaidit encore davantage. Il me le payera !

Et elle courut battre le doux jeune homme. Celui-ci se protégea comme il le pouvait et finalement, sa mère, lasse de se salir les mains, le laissa tremblant et couvert de plaies. A la nuit tombée, péniblement, le doux jeune homme blond s'enfuit de la maison familiale et se réfugia dans la forêt à quelques lieux de là. Il vit resta pendant plusieurs jours, reprenant peu à peu des forces grâce à l'aide bienveillante et discrète de la Fée qui lui avait offert son don.

Peu avant la fin de l'été, le fils du roi qui rentrait de la chasse le rencontra et le trouva si beau, sa peau et ses logs cheveux comme son beau visage débarrassés de suie et bien que vêtu de haillons. Il s'approcha doucement de lui, se présenta et lui demanda ce qu'il faisait seul dans cette forêt. En partageant ses victuailles, le jeune homme lui répondit :

- Je m'appelle Joyaux, Votre Altesse. Hélas ! Ma mère m'a chassé du logis, il y a de cela plusieurs jours.

Le Prince, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six Perles, et autant de Diamants, le pria de lui dire d'où un tel don lui provenait. Il lui conta toute son aventure, non sans jeter de nombreuses roses et autant de diamants. Attendrit par la spontanéité du blond ainsi que par l'ensemble de sa personnalité comme de son physique, le Prince, considérant qu'un tel don devait être protégé et chérit demanda à Joyaux de l'accompagner en son château. Charmé et en confiance, Joyaux accepta et démarra une nouvelle vie auprès du Prince. Peu à peu, ils tombèrent amoureux, se marièrent quelques temps plus tard et ils vécurent heureux toute leur vie durant. Quant à Fanchon, il se fit tant haïr par sa propre mère que cette dernière le chassa à son tour du logis, et le malheureux, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulût le recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

The End

Et de quatre ! J'espère que ce conte vous a plu et je vous invite à me laisser vos impressions en reviews ! Merci de votre coopération et à bientôt ! 


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