Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...
Petit mot de l'auteure : *souffle de soulagement* Enfin c'est bon ! La troisième partie est là ! Finalement j'ai réussie à le finir assez vite après la publication de la seconde partie ! Je remercie d'ailleurs énormément ma chère Aodael qui m'a beaucoup aidée lorsque j'étais coincée ! Car je vais être honnête avec vous, j'ai adorée ce conte étant plus jeune mais sa réécriture a été particulièrement difficile ! Aussi j'espère que cette dernière partie vous plaira alors bonne lecture à vous ! <3
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Tout comme à son premier retour, le prince revint en son domaine, à la fois épuisé par son voyage et atterré par ce qu'il avait vu. Après avoir salué sa tendre mère, la Tsarine, il se rendit sur la plage de son cher ami en quête de réconfort. Comme si celui-ci l'avait senti, le cygne était là. Celui-ci l'accueillit avec sa douceur habituelle et ils conversèrent un long moment. Lorsque Guïdon raconta à son ami, le récit fantaisiste de sa tante, le cygne éclata de rire et ce son si enchanteur laissa le prince envoûté durant les quelques minutes qu'il dura.
- Ah mon ami ! Votre tante n'a pour une fois pas dis d'imbécilités ! Je connais ce prodige ! Les chevaliers dont elle a parlé étaient les miens autrefois, aussi puisque tu m'as sauvé, ils te protégeront également ; toi et ton royaume.
- Cher Cygne, je ne te remercierai jamais assez pour tous les bienfaits que tu me donnes !
L'oiseau enchanteur se conta d'un signe de tête, balayant ainsi ses nombreux témoignages de reconnaissances. Ils restèrent un long moment à converser, approfondissant leur lien avec tendresse. Et cela dura jusqu'à l'aube où ils décidèrent d'aller se coucher.
Le lendemain, alors que le prince se baladait le long du port, de grandes vagues surgirent et se jetèrent sur les pontons sans les endommager. Lorsqu'elles se retirèrent, une armée de splendides chevaliers en casque et armure semblant faites de l'or le plus pur qui pouvait exister. Le prince s'était figé devant cette vision et il ne reprit ses esprits que par la prise de parole du soldat qui semblait être le plus âgé et sans doute le chef de l'armée.
- Prince Guïdon, nous avons été envoyés par votre ami le Cygne blanc. Nous avons pour tâche de protéger votre île et votre peuple, nous deviendrons les sentinelles de votre royaume ! Déclara solennellement l'homme dont la longue chevelure blanche ondulait sous la légère brise matinale. Il désigna ses camarades d'un mouvement de bras. Voici mes soldats, Majesté. Ce sont des hommes courageux et vigoureux qui se battront jusqu'à la mort pour vous protéger, vous et votre royaume. Il frappa le sol du bout de sa lame avant de la placer sur son épaule et de s'incliner respectueusement devant le prince. Nous sommes là pour vos servir, Majesté.
Le prince touché par ses propos, s'inclina en retour.
- Soyez-en remerciés.
Sans un mot de plus, les guerriers se dispersèrent sur toute l'île, prenant chacun le poste qui lui convenant sans que nul n'eut à leur indiquer quoi faire alors que d'autres retournèrent entre les vagues. Guïdon en fut d'autant plus impressionné et reconnaissant car le poids que lui causait son inquiétude de voir son royaume sans force militaire venait de s'envoler.