Le Casse-Noisette 1/3

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Petit mot de l'auteure : Le quatorzième conte sera en 3 parties, si j'arrive à tout terminer pour le 24/12 au soir, ce qui n'est pas gagné ^^' Mais bon, voilà la première partie ! Cette histoire, mes chers amis, je suis sûre que vous la connaissez déjà mais je tiens tout de même à vous faire partager ma propre version de ce conte traditionnellement associé à la fête de Noël. Aussi, je ne vous ennuie pas plus avec mes palabres et passons au conte de Casse-Noisette. 

 Il était une fois, la veille de Noël dans une ville où l'hiver s'était rudement installé, vivait une famille tout ce qu'il y avait de plus simple

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Il était une fois, la veille de Noël dans une ville où l'hiver s'était rudement installé, vivait une famille tout ce qu'il y avait de plus simple. Une mère qui avait pour nom Marie et qui se plaisait à décorer le sapin de Noël en compagnie de ses enfants : Clara et Soren tandis que son époux bien-aimé...

- Bonsoir, mes amours !

- Père ! s'écrièrent de concert les deux enfants du couple, avant de se jeter sur leur père qui portait encore son long manteau humide à cause la neige qui s'était remise à tomber à l'extérieur.

- Bonsoir mes amours ! Répondit gaiement l'homme en se débarrassant de son manteau et de son haut-de-forme qu'une domestique se chargea de mettre à sécher, avant qu'il ne prenne ses deux enfants dans ses bras. Il les étreignit quelques minutes puis il se dirigea vers son épouse. Marie souriait tendrement à cet homme qu'elle aimait toujours par dessus tout même après plus de vingt ans de mariage.

- Franz !

- Marie, mon amour !

Ils s'embrassèrent tendrement durant quelques minutes sous les rires de leurs enfants qui se moquaient légèrement d'eux. Lorsque le couple parental se détacha, la soirée de fête put commencer. Peu avant le dessert, un domestique vient informer le père de famille que son cher frère aîné venait d'arriver et qu'il attendait de les rejoindre. Fin heureux, Franz se leva rapidement et alla accueillir son frère qui avait eu temps de mal à venir les rejoindre en raison de l'épaisse couche de neige qui recouvrait le pays depuis la fin d'après-midi. Un homme ressemblant au père de famille fit son apparition quelques minutes plus tard. Grand et bien fait de sa personne, il possédait une stature équivalente à celle de Franz. A l'instar de son cadet, il avait des traits dignes d'un aristocrate et des yeux d'un bleu nuit profond. Tous deux aux cheveux bruns, Franz lui avait coupés courts tandis que son frère aîné -ayant pour nom, Drosselmeyer- ne les avait jamais coupés ou très peu depuis leur enfance, aussi il les portait longs et attachés en un élégant catogan.

- MON ONCLE ! S'écrièrent Soren et Clara en se jetant dans les bras grands ouverts de l'inventeur de la famille.

Après une douce étreinte, le dessert fut servit puis, vint le moment tant attendu par les adolescents comme étant celui des cadeaux. Clara reçut un bel ensemble de bijoux par leur mère ainsi qu'une somptueuse robe en mousseline rose pâle de leur père. De leur oncle, elle reçut également une boîte à musique qui l'enchanta. Faite à l'image d'un coffret aux armoiries royales de la famille impériale de Chine -pays qui la fascinait depuis toute jeune- et elle était en argent massif et une geisha dansait à l'intérieur lorsque Clara l'ouvrait et était capable de jouer de nombreuses mélodies que la jeune fille pouvait choisir à sa convenance. Les présents de Soren furent bien différents. De la part de Marie, sa mère, l'adolescent reçut une chevalière en argent aux armoiries de leur famille. De la part de Franz, son père, ce fut une montre à gousset assortie à sa chevalière. Mais ce fut sans nul doute, le cadeau de l'oncle Drosselmeyer qui fit le plus plaisir à Soren. Un beau Casse-Noisette. Vêtu comme un prince, aux yeux bleus aussi clairs et purs que la glace ainsi qu'une belle chevelure blonde sur laquelle était posée une couronne argentée ressemblant aux diadèmes celtiques. Soren remercia chaleureusement ses parents et son oncle avant de se mettre à craquer des noisettes qu'il partagea avec sa sœur. La jeune fille s'extasia devant la beauté de son cadeau et tous deux imaginèrent l'histoire qu'il pouvait avoir, faisant doucement sourire l'oncle Drosselmeyer. En effet, l'inventeur remarquait bien la tendresse dont son neveu faisait preuve envers son cadeau. Et il se surprit à penser que Soren serait celui qui pourrait tout changer. Il ne se trompait pas.

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