Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...
Petit mot de l'auteure : Etant donné que la suite du Conte des Sept Peurs n'arrive pas à sortir de mon esprit de yaoïste tordue *rire gêné* je vous propose un vingt-quatrième conte issu d'un recueil intitulé : Nouveaux Contes de Fées pour les enfants, écris par la très grande lettrée Madame la Comtesse de Ségur ! Je ne vous le cache pas, j'adore les écris de cette Dame alors voilà ma version de son conte L'Histoire de Rosette. Ce conte sera divisé en 5 partie et j'espère qu'il vous plaira autant que les précédents, bonne lecture à vous !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
I/ La Ferme
Il y a longtemps, très longtemps, un roi et une reine qui avaient trois enfants ; deux filles et un garçon. Ils aimaient énormément l'aînée qui s'appelait Orangine et la cadette qui se nommait Roussette. Le benjamin, qui était l'unique prince avait pour doux prénom : Estel, que sa marraine avait choisi elle-même. Les deux princesses étaient plus âgées de trois ans que leur frère et ressemblaient à leurs parents. En plus d'être jumelles, elles étaient belles et spirituelles mais elles n'étaient pas bonnes malgré la bonne éducation qu'elles reçurent. Estel était l'opposé de ses sœurs, il était aussi beau que gentil et aussi doux qu'attentif aux autres. Il avait pour marraine, celle qui était connue comme la Fée Puissante tandis qu'Orangine et Roussette n'avaient que des reines amies de leur mère pour marraines. Toutes en conçurent une immense jalousie qui ne disparut jamais vraiment.
Quelques jours après la naissance d'Estel, le roi et la reine l'envoyèrent en nourrice à la campagne chez une bonne fermière qui n'avait pas eu le bonheur d'avoir un enfant avec son défunt époux. Il y vécut très heureux durant les quinze premières années de sa vie, sans que le roi et la reine vinssent le voir une seule fois. Ils se contenaient d'envoyer une petite somme d'argent, pour payer les dépenses de leur fils, tous les ans à la fermière en faisant demander de ses nouvelles mais ils ne le firent jamais mander auprès d'eux et ne s'occupaient pas du tout de son éducation. Estel eut été bien mal élevé et ignorant de toutes autres choses que celles de la ferme si sa chère marraine la Fée Puissante n'avait pas pris les choses en main en lui envoyant des maîtres et fournit tout le nécessaire afin que le prince en devienne un digne de ce titre ! C'est ainsi qu'Estel apprit tout ce qu'un prince devait savoir : lire, écrire, compter, combattre à l'épée ou à mains nues (bien que notre doux prince ne nullement féru de batailles), il devient autant un habile musicien qu'artiste et sut parler plusieurs langues étrangères à la perfection. Estel était le plus beau, le plus aimable et excellent prince du pays. Jamais il n'avait désobéi à sa nourrice ou sa marraine qu'il aimait toutes deux comme des mères et elles le lui rendaient bien. Aussi jamais le prince ne connu à la honte d'être grondé ; il ne regrettait ni son père ni sa mère qu'il ne connaissait pas et ne désirait aucunement vivre ailleurs que dans la ferme où il avait été élevé.
Un jour, qu'il était assit sur un banc devant la maison, il vit arriver un homme en habit et chapeau galonnés, qui s'approchait de lui, lui demanda s'il pouvait parler au prince Estel.