Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...
Petit mot de l'auteure : Rien que pour vous cette nuit, la troisième partie de ce conte que vous attendiez ! Sans plus attendre, je vous souhaite une bonne lecture !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
III/La Forêt des Lilas
Quand Blondin fut entrée dans la forêt, il se mit à cueillir de belles branches de lilas, se réjouissant d'en avoir autant et qui sentaient si bon. À mesure qu'il en cueillait, il en voyait de plus beaux ; alors il vidait son chapeau qui en était déjà plein, et il le remplissait de nouveau. Il y avait plus d'une heure que Blondin était ainsi occupé ; il avait chaud ; il commençait à se sentir fatigué ; les lilas étaient lourds à porter, et il pensa qu'il était temps de rentrer au palais. Il se retourna et se vit entouré de lilas ; il appela Gourmandinet mais personne ne lui répondit.
- Il paraît que j'ai été plus loin que je ne croyais ! Se dit Blondin à voix haute. Je vais retourner sur mes pas, quoique je sois un peu fatigué, et Gourmandinet m'entendra et viendra au-devant de moi.
Il marcha pendant quelques temps, mais il n'apercevait pas la fin de la forêt. Bien des fois, il appela Gourmandinet, personne ne lui répondait. Enfin, il commença à s'effrayer.
- Que vais-je devenir dans cette forêt tout seul ? Que va penser mon pauvre papa de ne pas me voir revenir ? Et le pauvre Gourmandinet, comment osera-t-il rentrer au palais sans moi ? Il va être grondé, battu peut-être, et tout cela par ma faute, parce que j'ai voulu descendre et cueillir ces lilas ! Malheureux que je suis ! Je vais mourir de faim et de soif dans cette forêt, si encore les loups ne me mangent pas cette nuit ! Se lamenta le jeune prince.
Et Blondin tomba par terre au pied d'un gros arbre et se mit à pleurer amèrement. Il pleura longtemps ; enfin la fatigue l'emporta sur le chagrin ; il posa sa tête sur sa botte de lilas et s'endormit.
A Suivre...
*bâille* Une troisième partie un peu courte, qui j'espère tout de même vous l'aura plu ! Cette partie aura été assez calme et je vous garantie un peu plus d'action dans les prochains chapitres. Etant donné qu'il est presque une heure du mat' quand j'écris ça, je vous souhaite une bonne nuit et à très bientôt pour la quatrième partie de ce conte !
