Petit mot de l'auteure : *complètement k.o* Bon cette fois, j'ai fais du plus vite et du mieux que j'ai pu ! Alors en ce début décembre, voici la cinquième et dernière partie de l'histoire de notre adorable prince Estel ! J'espère que cette fin vous plaira et bonne lecture à vous !
V/ Troisième et dernière journée.
Pendant qu'Estel dormait paisiblement, le roi, la reine, Orangine et Roussette rugissaient de colère, se querellaient, s'accusaient réciproquement des succès d'Estel et de leur propre humiliation. Un dernier espoir leur restait. Le lendemain, devait avoir lieu, une course en chars. Chaque char attelé de deux chevaux, devait être conduit par une Dame ou un Damoiseau. On résolut de donner à Estel, un char très élevé et versant, attelé de deux jeunes chevaux fougueux et non dressés.
- Le Roi Charmant n'aura pas, dit la reine en souriant méchamment, un char et des chevaux de rechange comme le cheval de selle de ce matin ! Il lui était facile de prendre l'un des siens ; mais il ne pourra pas trouver de char tout attelé !
La consolante pensée qu'Estel pouvait être tué ou grièvement blessé et défiguré le lendemain, ramena la paix entre ces quatre méchantes personnes ; elles allèrent se coucher, rêvant aux meilleurs moyens de se débarrasser du prince, si la course en chars ne suffisait pas.
Orangine et Rousette dormirent peu, de sorte qu'elles étaient encore plus laides et défaites que la veille. Elles eurent beau faire tout ce qui leur passa par la tête pour évacuer leur colère, rien n'y fit.
Estel, qui avait la conscience tranquille et le cœur amoureux, se reposa paisiblement toute la nuit car il était fatigué de sa journée et aussi, il se réveilla tard dans la matinée.
Lorsqu'il se réveilla, il avait à peine le temps de faire sa toilette. La grosse fille de basse-cour lui apporta une tasse de lait et son morceau de pain, qu'il dévora. Cependant, la servante s'excusa de ce maigre petit-déjeuner mais qu'elle n'avait rien pu apporter d'autre car c'était les ordres de la reine, qui voulait qu'il soit traité comme un serviteur. Le prince la rassura en lui assurant qu'il ne lui tenait nullement rigueur puis il commença sa toilette. Il avait un nouveau costumes de cavalier en satin aux couleurs du couché de soleil. Les quelques joyaux qu'il portait, notamment sur sa chevalière, sa toque déjà ornée de plumes de mille couleurs empruntées aux oiseaux les plus rares ainsi que sur sa ceinture et sa broche, étaient de splendides rubis tous plus magnifiques les uns que les autres et certains aussi gros que des œufs. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval basse par un ruban également de satin et ornée d'une pierre. Sa broche avait la forme cette fois-ci d'une magnifique plume aussi écarlate que la rose qui se trouvait à sa boutonnière. Le jeune homme était encore plus beau que la veille et il remercia tendrement sa marraine. Il sentit son baiser sur sa joue alors que le page qui le guidait frappait à la porte. Estel le suivit et en entrant dans le salon, il aperçut le roi Charmant, qui l'attendait avec une vive impatience ; il se précipita au-devant d'Estel, lui offrit son bras avec empressement. Ils se saluèrent et le roi, n'y tenant plus demanda à son prince :
VOUS LISEZ
Contes des Amours d'éphèbes
خيال (فانتازيا)Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...