Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...
Petit mot de l'auteure : Pour ce seizième conte, je vous invite à me suivre dans la jungle Indienne avec ce conte de "l'Antilope d'Or". Je me suis basée sur un film d'animation du même titre datant de 1954 réalisé par Lev Atamanov membre du studio d'animation russe Soyuzmultfilm. Après trois mois d'écriture intensive (et d'arrachage de cheveux xD), je vous souhaite donc une bonne lecture !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il était une fois en Inde, un arrogant et tyrannique Maharaja s'ennuyait et jalousait ses frères souverains. Ces derniers avaient tous quelque chose d'extraordinaire au sein de leur Cour. Le Maharaja du Nord avait un cheval ailé aussi docile que le plus fidèle des animaux de compagnie. Le Maharaja du Sud avait une concubine capable de se changer en oiseaux et voler où bon lui semblait bien qu'elle soit toujours obligée de revenir auprès de lui. Et enfin, le Maharaja de l'Ouest avait en sa possession, la plus belle de toute les pierres précieuses de l'Inde et elle avait en plus un grand pouvoir. Non des moindres, elle pouvait garantir à elle seule, la richesse de son royaume. Le Maharaja de l'Est -celui dont nous parlerons dans ce conte- était donc constamment en quête de quelque chose de plus magique et pouvant rendre les autres souverains jaloux de lui. Un jour, alors qu'il était à la chasse avec les membres de sa Cour, il fit une rencontre qui allait l'obséder des jours et des nuits durant ! Une antilope d'or. Oh elle n'était pas faite d'or, mais à chaque fois que ses sabots frappaient le sol dans sa course ou d'une simple flouée, des pièces d'or en jaillissaient comme par enchantements. Sinon, elle était une antilope semblable aux autres, faite en tous points comme elles, mâles ou femelles. Bien que davantage gracieuse d'une certaine façon et son pelage avait de nombreux reflets dorés lorsque la lumière du soleil le caressait.
- OH ! S'écrièrent les courtisans émerveillés. DE L'OR !
Et ils descendirent de leur monture pour se jeter sur les pièces que l'antilope avait abandonnés sur le sol. Mais ils furent bien vite arrêtés par la voix forte et caverneuse du Maharaja qui leur ordonna de le donner cet or. Trop effrayés par ce dernier et ce qu'il pourrait leur réserver comme châtiment, les courtisans obéirent et les pièces furent remises à cet horrible souverain. Ce dernier décréta ensuite qu'ils se devaient de lui capturer cette superbe et puissante créature car elle ferait sa gloire et sa fortune. Aussi, courtisans et serviteurs partirent à la poursuite de l'antilope.
À l'orée de la forêt profonde, un jeune paysan au teint doré travaillait la petite parcelle de terre qu'il avait hérité de ses parents quelques années auparavant, il n'était encore qu'un adolescent à leur décès. Vêtu uniquement d'un pagne blanc tout comme son turban qui protégeait sa tête du soleil, de nombreuses gouttes de sueur roulaient sur sa peau musclée par les travaux de l'agriculture mais s'ils étaient pénibles, le jeune homme ne s'en plaignaient jamais. Il prenait soin de son bœuf qui l'aidait à labourer les champs, de sa poule qui lui pondait ses œufs et de son faucon qui chassait pour l'aider à se nourrir suffisamment. Aussi lorsque l'antilope d'or déboula, effrayé à quelques mètres de lui, il arrêta son travail et s'approcha lentement tout en lui montrant qu'il ne représentait pas une menace. Son regard ambré plongea dans les obsidiennes de l'antilope alors qu'il déclarait doucement, fasciné par la beauté de l'animal :
