Vous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...
Petit mot de l'auteure : *s'incline* Vraiment désolée de vous avoir faite attendre aussi longtemps pour cette suite mais j'ai un peu enchaînée les galères ces derniers temps ainsi que les évènements cosplays et conventions du coup, je n'ai pas pu avancer aussi rapidement que je l'avais prévu de base ! Mais ne vous inquiétez pas, j'ai déjà entamée la partie suivante de ce conte, aussi j'espère pouvoir l'achever bientôt ! En attendant, merci beaucoup pour vos votes et vos commentaires, ils me touchent énormément. Bonne lecture à vous, mes petits amoureux des contes ! <3
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Les marins furent chaleureusement accueillis dès qu'ils mirent pieds à terre. Si bien, qu'ils furent reçus par le Tsar à peine quelques heures plus tard. Le Capitaine s'inclina devant son suzerain toujours suivi par Guïdon, sous sa forme de moustique. Ce dernier fut d'ailleurs stupéfait par le spectacle que cet homme donnait. Où était l'homme vigoureux et intrépide qui aimait la vie autant que guerroyer ?! Il avait sous ses yeux, un homme triste, au physique comme terni à contrario des multiples joyaux dont il était paré. Sa chevelure et sa barbe semblaient rêches, peu entretenues et des plus emmêlées. D'imposantes ombres flottaient dans son regard et s'étendaient sous ses yeux. L'empereur s'anima tout de même à leur présence.
- Mes amis ! S'exclama un peu faiblement le Tsar. Je suis ravi de vous revoir ! Dites-moi tout, qu'avez-vous vu lors de vos voyages ? Que rapportez-vous comme merveilles ?
- De nombreuses choses extraordinaires, mon souverain ! Répondit le Capitaine, passionné par son propre récit.
Il raconta donc sans que personne ne l'interrompit d'abord. Mais ce fut les mauvaises femmes qui prirent cette initiative lorsque le chef des marins parla de la fameuse et merveilleuse île du prince Guïdon.
- Une ville qui apparaît comme par magie sur une île déserte ! La belle affaire ! Dit moqueusement la sœur qui avait finie à la tête des cuisines impériales. Je vais moi, vous conter une histoire fabuleuse ! Il m'a été rapporté l'existence d'un petit animal étonnant ! Il s'agit d'un écureuil des plus intelligents, capable de chanter des chansons et de danser en rythme. Il croque également des noisettes mais pas n'importe lesquelles, croyez-moi ! Car leurs coquilles sont faites d'or et à l'intérieur de chacune se trouvait une magnifique émeraude !
Et elle parvint malheureusement à son objectif, car le Tsar fut rapidement plus intéressé par son histoire, sans nulle doute inventée de toutes pièces, que par ce que les marins avaient à lui rapporter sur le jeune prince Guïdon.
Sous sa forme de moustique, ce dernier déplora un tel spectacle. Que pouvait-il faire pour attirer l'attention de cet homme que sa chère mère aimait encore tellement ?! Autant pour lui-même s'en attirer l'affection n'était pas important mais le jeune homme voulait tant voir sa mère heureuse ! Oh bien sur il lui apportait beaucoup de bonheur mais il n'était que son enfant, pas son époux. Et Militrissa se languissait de son mari bien-aimé. Intérieurement Guïdon soupira alors que la femme reprenait ses moqueries au sujet de la merveilleuse île du prince. N'y tenant d'ailleurs plus après quelques minutes, le jeune homme fonça vers cette vipère et lui piqua violemment l'œil gauche, la faisant hurler de douleur et faisant ainsi cesser son crachat de venin.