Les Sept Peurs 3/7

81 17 1
                                    

Petit mot de l'auteure : La troisième partie est enfin là ! N'ayant rien de plus à dire, je vous souhaite une bonne lecture, mes yaoïstes d'amour ! 

Petit mot de l'auteure : La troisième partie est enfin là ! N'ayant rien de plus à dire, je vous souhaite une bonne lecture, mes yaoïstes d'amour ! 

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

3/La forêt mangeuse d'hommes

  La plume d'aigle allait droit son chemin, sans choisir de sentiers, et derrière elle, Indiga marchait droit devant lui, en dehors des chemins. Il sauta de nouveaux trois ruisseaux, escalada trois montagnes de plus et franchit trois rivières. Après la troisième, il arriva à l'orée d'une forêt. Les arbres y poussaient serrés jusqu'au ciel. Pas un rayon de soleil, pas un souffle de vent n'y pénétraient ; elle était aussi sombre que la nuit. Des lianes enlaçaient les troncs, les branches se tordaient et saisissaient comme des mains. c'était la forêt mangeuse d'hommes qui ne livre passage qu'aux animaux. Indiga connaissait bien cette forêt par les récits de ses grands-parents et il put voir de loin, dans l'obscurité, des os humains qui blanchissaient, suspendus aux arbres. Des sueurs froides firent frissonner Indiga de peur. Ses mains tremblaient, son cœur battait trop fort et trop vite alors qu'il se répétait :

- Ce n'est pas la peur cela, la véritable peur viendra plus tard !

  Il endossa ainsi la peau du tigre, coupa sa viande en plusieurs morceaux et l'enfila sur sa lance ; enfin, il pénétra dans la forêt. Les arbres se tendaient vers lui, alléchés par l'odeur de la viande fraîche. Ils palpaient Indiga de leurs branches crochues et lui, il frémissait à chacun de ces contacts. Dès que l'une d'elles s'avançait de nouveau, il arrachait un morceau de viande de sa lance et la lui lançait. Les arbres se le disputaient, se battaient pour l'avoir. Ils se frappaient à faire voler en tous sens leur écorce et les éclats de bois. d'autres branches se tendirent vers Indiga et le jeune homme répéta l'opération en leur lançant d'autres morceaux de chair. L'air sifflait, fouetté par les branches, toute la forêt était démente. Cependant, Indiga avançait et ramassa même du bois tombé à terre dans l'espoir d'allumer un bon feu à la première occasion.

  Lorsqu'il quitta la forêt, la plume d'aigle l'attendait. Il la suivit, les bras chargés de bois. Indiga sauta six ruisseaux, escalada six nouvelles montagnes, franchit six rivières, la plume d'aigle volait devant lui et le mena devant un marécage. Que pouvait-il faire ? Indiga disposa ses morceaux de bois et avança en passant de l'un à l'autre. Les branches s'enfonçaient dans le marais qui lâchait des bulles d'air, mais le jeune homme prenait les branches derrière lui pour les mettre devant lui, et avançait sans s'attarder. 

A Suivre... 

*fatiguée mais contente* J'espère que cette troisième partie vous a plu, je vous souhaite une bonne nuit ou une bonne journée selon le moment où vous lirez ces mots ! Bref à très vite pour la quatrième partie de ce conte qui semble bien vous plaire ! 


Contes des Amours d'éphèbesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant