Petit mot de l'auteure : Voici la quatrième partie après quelques temps d'absence, j'en suis vraiment navrée, j'avais plusieurs choses à faire et certains problèmes familiaux me sont tombés dessus. Bref, je reviens donc vers vous avec cette suite qui j'espère vous plaira ! Bonne lecture !
IV/Premier réveil de Blondin – Apparition de Beau-Minon
Blondin dormit toute la nuit ; aucune bête féroce ne vint troubler son sommeil ; le froid ne se fit pas sentir ; il se réveilla le lendemain assez tard ; il se frotta les yeux, très surpris de se voir entouré d'arbres, au lieu de se trouver dans sa chambre et dans son lit. Il appela sa bonne ; mais ce fut un doux miaulement qui lui répondit. Étonné et presque effrayé, il regarda par terre et vit à ses pieds, un magnifique chat blanc qui le regardait avec douceur et qui miaulait.
- Ah ! Beau-Minon, que tu es beau ! S'écria Blondin en passant la main sur ses beaux poils aussi blanc que la neige. Je suis bien content de te voir, peut-être pourras-tu me ramener chez moi ? Mais j'ai bien faim, et je n'aurai pas la force de marcher avant d'avoir mangé.
À peine eut-il achevé ces paroles, que Beau-Minon miaula encore et lui montra de sa petite patte, un paquet posé près de lui et qui était enveloppé dans un linge blanc et fin. Il ouvrit le paquet et y trouva des tartines de beurre ; il mordit dans l'une des tartines qu'il trouva délicieuse, et en donna quelques morceaux à Beau-Minon, qui eut l'air de les croquer avec délice ! Quand notre duo eut bien mangé, Blondin se pencha vers Beau-Minon, le caressa et lui dit :
- Merci, mon Beau-Minon, du déjeuner que tu m'as apporté. Maintenant, peux-tu me ramener à mon père, qui doit se désoler de mon absence ?
Le chat secoua la tête et miaula plaintivement.
- Ah ! Tu me comprends, Beau-Minon ! Dit encore Blondin. Alors, aie pitié de moi et mène-moi dans une maison quelconque, pour que je ne périsse pas de faim, de froid et de terreur dans cette affreuse forêt.
Beau-Minon le regarda, fit avec sa tête blanche, un petit signe qui voulait dire qu'il comprenait, se leva et fit plusieurs pas et se retourna pour voir si le prince le suivait.
- Me voici, Beau-Minon, je te suis. Mais comment pourrons-nous passer dans ces buissons si touffus ? Je ne vois pas de chemin.
Beau-Minon, pour toute réponse, s'élança dans les buissons, qui s'ouvrirent d'eux-mêmes pour laisser passer Beau-Minon et Blondin, et qui se refermaient quand ils étaient passés. Blondin marcha ainsi pendant une heure ; à mesure qu'il avançait, la forêt devenait de plus en plus claire, l'herbe était plus fine ; les fleurs croissaient en abondance ; on voyait de jolis oiseaux qui chantaient, des écureuils qui grimpaient le long des branches. Blondin, qui ne doutait pas qu'il allait sortir de la forêt et qu'il reverrait son père, était enchanté de tout ce qu'il voyait ; il se serait volontiers arrêté pour cueillir des fleurs : mais Beau-Minon trottait toujours en avant, et miaulait tristement quand le prince faisait mine de s'arrêter.
Au bout d'une heure, Blondin aperçut un magnifique château. Beau-Minon le conduisit jusqu'à la grille dorée. Blondin ne savait pas comment faire pour y entrer ; il n'y avait pas de sonnette, et la grille était fermée. Beau-minon avait disparu et le prince était seul.
A Suivre...
Je reviens de suite avec la cinquième partie !
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Contes des Amours d'éphèbes
FantasyVous vous rappelez sans doute des contes que vos parents vous lisaient lorsque vous étiez enfants ? Hé bien, amis(es) yaoistes, je vous présente mon recueil de contes remaniés à ma façon et avec des couples majoritairement homosexuels bien que quelq...