Je t'ai retrouvé...

La Caserne

Ada :

En rentrant dans la bibliothèque, je pique un fard. Ils me regardent tous ! Au départ je me dis que c'est à cause de ce qu'il vient de se passer sur le toit avec Daryl, puis après je comprends que c'est parce que j'ai voulu me tirer lâchement.

Je suis désolée... Je tente

Pourquoi tu voulais partir ? M'allume Maggie.

J'ai paniqué.. Ça se reproduira pas. Je sais où est ma place à présent.... Je reprends.

J'ai passé la nuit près de Sasha qui ne se remet pas de la disparition de son frère. Elle a beaucoup pleuré et j'ai finit par la prendre dans mes bras, une bonne partie de la nuit.

Dés le lever du jour, on est réveillé par la grosse voix d' Abraham. Il garde des vieilles habitudes de militaire. Il lève ses troupes, pour partir au plus vite, à la caserne de pompier et récupérer des véhicules et tout ce qui nous sera nécessaire.

Nos affaires rassemblées, on prend le chemin que je leur ai indiqué la veille.
On me tire en arrière par mon sac à dos.
La douceur incarnée du chasseur...

Tiens ! Il me tend son poignard américain. Ce sera moins lourd que la hache, mais garde-la aussi avec toi.

Je mets un certain temps à lui répondre, trop occupée à contrôler les flash de nos baisers d'hier, quand je croise ses yeux.
Merci Monsieur Dixon. Faudra quand même que je finisse par me trouver quelque chose à moi.

C'est à toi ! Dit-il.

Je souris Avant les hommes offraient des fleurs, du chocolat. Maintenant, les hommes offre des armes ! Je jette un coup d'œil mais il y a bien trop de monde près de nous. Je regarde mes bottes et lui lance seulement un
Merci...

Le chasseur reprend sa route et n'ajoute rien. Je marche aux côtés de Carol qui depuis le départ de la bibliothèque, me jette des regards en coin. Je sais pertinemment ce qui lui brule les lèvres.
Elle se décide enfin à quelques mètres, de la prochaine intersection.
Je peux te parler ? Demande t'elle.

Je t'écoute. Lui dis-je

Carol : Je ne dirais rien. Je te donnes ma parole.

Sur un ton peu avenant, Carol...

Elle me coupe la parole et conclut Seulement si un jour, tu veux éventuellement me parler de ce qui c'est passé sur ce toit, je serais là pour écouter chaque détail lance t'elle surexcitée par sa curiosité.

C'est gênant tu sais... Lui dis-je en évitant de croiser son regard, mais en me focalisant sur chaque détails de l'archer qui marche quelques mètres plus haut.

Je ne vois pas de quoi tu parles. Dit elle en balayant l'air de sa main.

Je ris Andouille... Et passe mon bras autour de ses épaules. Tout en marchant je lui dis tout bas Ce que je peux seulement te dire c'est que pendant une dizaine de secondes, je t'ai détesté au plus profond de moi, d'être montée à cette satanée échelle.

Elle se met à rire également et avec regret me dit Oh.. Si tu savais comme je m'en veux.

Je relâche la mère de famille et la regarde un temps. J'admire la femme qu'elle est et la place qu'elle m'a offert dans sa vie. Merci Carol

Elle attrape ma main et comme ci elle était capable de lire dans mes pensées répond Je t'en prie.

Nous y sommes : la Caserne.