Ada:
Je sens les effets de l'alcool se dissiper instantanément et je retrouve toute ma lucidité. Je me relève doucement présentant mes mains, leur signifiant que je ne suis pas armée.
Il y a donc des survivants.
Je les observe brièvement.
Le premier est un type asiatique, il tient dans ses mains un fusil à pompe et porte une casquette.
Le second pointe une arme à feu, un colt 357 et il porte un chapeau de shérif.
Quant au troisième, il est brun et rien qu'à son air, je comprend rapidement que c'est pas le genre de type avec qui il va être possible de négocier quoi que se soit. Celui-ci il pointe carrément une arbalète sur ma tronche.
Je jette un rapide coup d'œil près de ma couchette, là où se trouve mon revolver. Il manque à l'appel. J'ai toujours mon couteau à la taille, mais il ne me sera d'aucune utilité.Comme s'il pouvait lire dans mes pensée : C'est ça que tu cherches ? Me dit l'homme au chapeau, en me montrant mon arme dans son autre main.
Moi : Oui, effectivement. Mais je vois que vous avez déjà fais le ménage.
? : Tu travailles pour lui ? Me demanda l'asiatique.
Moi : Je travaille pour qui ? Lui dis je d'un ton incrédule.
? : Arrête de jouer avec nos nerfs et magne toi de nous dire où il est ! S'emporte l'arbalétrier.
Moi: Ecoutez, je sais pas de quoi ou de qui vous parlez. Je veux pas d'enmerdes. Je comptais me barrer de cette épicerie. Elle est à vous. Vous n'avez qu'à vous servir et nos chemins se séparent ici. Sans embrouille ! OK ?
L'homme au colt s'avançe près de moi, rapprochant un peu plus son canon de ma tête, il vient de défaire le cran de sûreté : On t'a posé une question. Tu vas nous faire le plaisir de nous répondre. Où est le gouverneur?
... Alors voilà... On y est ! Le moment où tout va s'arrêter. C'était clair qu'ils allaient me buter. Je n'étais absolument pas en position de négocier quoi que se soit. Il voulait des informations, des réponses, pas de la bouffe ou des piles.
Je ne pouvais rien leur dire. J'avais pas d'infos à leur donner. Je ne sais pas qui, ils sont et qui, ils cherchent. J'ai rencontré personne depuis si longtemps.. Ils allaient penser que je couvrais quelqu'un et comme je ne leur servais à rien, l'un des trois allaient forcément me faire exploser la cervelle. Je prends alors conscience que les vivants été devenus tout autant dangeureux que les morts.
Je prends une grande inspiration et baisse ma tête et mon regard sur mon sautoir.
Calmement, je reprends : Je ne sais pas de qui vous parlez. Je ne peux pas vous aider. Je suis désolée... J'ai pas croisé une seule personne vivante depuis... Je ne sais même plus depuis quand.
Je vous le répète pour la seconde fois, je ne sais pas qui vous cherchez. Je suis désolée..L'homme au colt, vient maintenant de poser le canon sur ma tête. C'est finit.. Puis, il lâche : Le Gouverneur, ton boss! Celui pour qui tu travailles. Celui qui a attaqué mon groupe et notre refuge. Dépêche toi de me dire où il se cache. T'as aucune marge de manœuvre, alors parle!!
J'abandonne..
L'homme asiatique reprend la parole et stoppe l'homme au chapeau : Rick... Laisse tomber. C'est évident, elle sait rien.
Rick décide de baisser son arme. J'entends les deux autres en faire autant. À voir l'attitude de ces derniers, Rick doit être le chef de ce trio.
Timidement, je relève la tête, les mains toujours en l'air. Il tourne une fois sur lui même, et essuie son front en sueur. Il appuie son pouce et son index sur ses yeux, comme pour se concentrer et reprendre ses esprits. Bien que plus aucune arme ne soit dirigée sur moi, l'ambiance est toujours aussi pesante.Puis, l'homme qui pointait son colt sur ma tête il ya quelques secondes, me tend une main, pour m'aider à me relever.
Hésitante, je finis par l'attraper. Une fois debout, je regarde les trois hommes qui venaient de me menacer, mais qui avaient finallement décidé de me laisser la vie sauve. Je prend le temps de dégager mon visage, caché sous ma masse de cheveux.L'asiatique se frotte la tête tentant d'enfoncer sa casquette un peu plus creu, il semble regretter ce qui vient de se produire. Ce n'est pas le cas de l'homme à l'arbalète, qui me lançe un regard assassin.
Rick me tend de nouveau la main et dit : Je m'appelle Rick Grimes, et voici Glen, (en désignant l'homme asiatique) et Daryl (en pointant de son doigt l'homme à l'arbalète).
J'accepte sa poignée de main, convaincue qu'il ne fallait toujours pas que je fasse de vagues.
Daryl continue de me regarder rageusement, pour finir par me cracher, un : Et toi ? T'es qui ?
Je sers la mâchoire et lui crache à mon tour sur un ton très assuré, qui m'étonne moi-même :
Ada Wilson !
VOUS LISEZ
Je t'ai retrouvé...
FanfictionAda Wilson fait comme toutes les personnes encore vivantes dans ce monde. Elle survit...seule. Cette solitude va se briser lorsque qu'elle rencontre le groupe de Rick Grimes et qu elle se lie malgré elle, à un homme... Daryl Dixon. À partir de ce j...