A Vif

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Daryl :

Je ne suis pas encore sorti de chez moi craignant de croiser la blonde.
Carol est affairée à faire encore de la bouffe pour les vioques et me voit faire les cent pas dans la cuisine.

Je regarde sans arrêt en direction de la baraque d'Ada. Si elle sort, et se pointe ici, je serais incapable d'affronter son regard.
J'ai fait n'importe quoi cette nuit...

Pas que je regrette ce qui s'est passé, ça non... Mais, je l'ai foutue dehors parce que je suis incapable d'assumer ce que je ressens pour elle. Je suis un bon à rien, en matière de relation et de sentiments. Des gonzesse j'en ai eu, comme ça, un soir, entre deux verres et un pétard.
Mais j'avais jamais à les croiser le lendemain.
Ada, c'est pas ce genre de fille. C'est une gonzesse qu'on doit traiter avec respect, et la seule chose que j'ai été fichu de faire c'est de la peloter pour lui demander de partir ensuite.
T'es qu'un crétin Dixon...
Pourtant, c'est pas faute d'en avoir échanger avec Aaron.. Je suis sûr de l'aimer.

Bon sang Daryl !! Tu peux arrêter de naviguer dans cette cuisine et me dire ce qui ne va pas !! Proteste Carol.

Y a rien ! Je m'emmerde ici c'est tout ! Je lui répond.

Tu es sûr que cela n'a aucun lien avec la jolie blonde qui habite en face ? Enchaîne Carol.

Je termine de piétiner le sol et je me fixe. J'appuie mes deux bras sur le plan de travail et relâche la tête. J'ai merdé... Encore ! De toute façon, j'y arriverai jamais avec cette nana ! Je finis par lui confier. Aaron m'a bourré la tête d'idées débiles, quand on était en recrutement. Mais c'est peine perdue avec un type comme moi.

Mon poussin... Tu te mets une pression énorme. Qu'est ce qui s'est encore passé ? Me demande t'elle presque lassée.

Elle est venue me voir cette nuit... Et je l'ai laissé filer. En fait non, je lui ai demandé de partir. Je lui dis.

Pourquoi ? Me demande Carol.

Parce que... Parce que si elle reste ça va déraper... Je lui dis en levant les mains en l'air.

Mon amie pose la pâte à tarte qu'elle a dans les mains et me lâche Mais vous êtes deux adultes consentants il me semble...

Tu comprends pas... Je soupire.

Carol s'approche les mains pleines de farine Oh si je comprends parfaitement. Tu refuses de coucher avec elle, temps que tu ne seras pas sûr de ces sentiments et des tiens...
C'est plutôt noble de ta part mais vous connaissant ce n'est pas pour demain, que les mots seront prononcés..

Moi : Tu crois que c'est facile? Je sais pas quoi lui dire.

Carol s'impatiente Mais enfin Daryl.. Tu crois qu'Ada a besoin d'un discours présidentiel?

Je croise les bras, Je veux pas me lancer si elle ressent pas la même chose. On dirait un sale gosse...

Carol se pointe et tapote mon nez. Je sens qu'elle m'a foutue de la farine. Elle lance en se moquant À ce rythme, je ne suis pas prête de faire une pièce montée.

Je t'ai retrouvé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant