Terminus

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Daryl a ramené de l'eau à la jeune femme et le reste du groupe en profite pour se rendre à l'étage, prendre des nouvelles.
Ada laisse échapper quelques larmes, en les voyant arriver, consciente de ce qu'ils ont faits pour lui sauver la vie.

Rick : comment ça va ?

Ada : nettement mieux. Merci.
Je veux dire, merci à vous tous, pour tout ce que vous faites pour moi..

Carl : on est une famille. Et une famille ça marche comme ça !

La jeune femme est émue. Une famille... Elle le sait, c'est sa famille. Mais tout cela est nouveau pour elle.
L'entendre dire de la bouche de quelqu'un d'autre, et d'autant plus par celle de ce petit garçon qu'elle affectionne tant, fait déborder son cœur d'amour.

Michone : on a de quoi te faire d'autres injections, pour que ton état se stabilise.
Je peux te faire ta piqûre quand tu seras prête.

La jeune femme sourit et hoche la tête.

On va te laisser te reposer quelques jours avant de reprendre la route. Annonce Rick.

Non ! On part demain ! Ça ira ! On a perdu trop de temps.
Demain je serais pas en état de faire un footing mais je pourrais marcher.

Daryl secoue la tête, irrité par l'attitude bornée de la jeune femme.

Rick : on avise demain ! Pas de précipitation.

La jeune femme aprouve, avant que chacun d'entre eux ressortent à nouveau de la chambre.

Avant de passer la porte, Daryl se retourne tu as besoin de quelque chose d'autre ?

Oui ! Mais on verra plus tard ! Lui lance t'elle subtilement.

Le chasseur fronce les sourcils ne comprenant pas où veut en venir la jeune femme qui se lève maladroitement de son lit.

Ses jambes nues et faibles, supportent difficilement le poids de son corps, pourtant très amaigri.
Elle enfile un pantalon et se dirige dans la salle de bain, et referme la porte derrière elle, sous le regard bienveillant du chasseur.

Daryl traverse le couloir, déterminé à la suivre et lui dire à quel point, il tient à elle.
Sa main se pose sur la poignée de la porte, quand il entend Rick l'appeler en bas.

Ada :

Je me tiens au lavabo et relève la tête en direction du miroir.
Bordel, j'ai vraiment une sale gueule.
Derrière la porte, il y a un miroir sur pied.
Je retire mon t shirt.
Je suis en sous vêtement devant ce miroir et je regarde le reflet qu'il me renvoie.
Je suis prise d'une crise de larme incontrôlée. Je ne ressemble à rien.
Mes fesses sont plates, mes seins nagent dans mon soutien gorge, mes cuisses n'ont plus aucun muscles... Je suis couvertes de différents hématomes qui ne se résorbent pas.
Mes joues sont creuses et des cernes violacées entourent mes yeux.

Je crois sincèrement que j'ai failli mourir cette nuit. Sans eux, je ne serais plus de ce monde.
Je veux me battre, je veux vivre ! Je leur doit.

Je t'ai retrouvé...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant