Célesta Tome I - Les Origines

Chapitre 26 : Sentiments Et Recherche

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Des coups de marteaux retentissaient aux forges, les lames des armes étaient trempées dans l'eau pour rendre l'acier encore plus résistant. Célesta forgeait un marteau commandé.

Elle réfléchissait à ce qui s'était passé cette nuit là, la nuit de l'anniversaire de Thorin. Depuis ce jour, elle n'arrêtait pas de penser à lui, la jeune femme essayait en vain de sortir ce nain de sa tête mais elle n'y arrivait pas. Il l'a rendait folle, totalement folle. Lorsqu' il venait à la forge pour voir le travail des forgerons et le sien, elle n'était pas du tout à l'aise, elle le regardait dans les yeux sans la moindre émotion, presque figée. Elle était toujours dans la peau de son "frère", Célesta faisait de son mieux pour ne pas être démasquée même si Thorin observait beaucoup le comportement de celle-ci. Il le trouvait étrange.

Plus les jours passaient plus elle était débordé, Célesta travaillait très tard et très dure. De plus, elle dormait peu mais la jeune métis mettait son travail au-dessus de sa fatigue. Travailler à la forge lui permettait de rapporter de l'argent à sa famille tout en sculptant son corp. Puisqu'elle n'étais qu'une femme dans la peau d'un homme, elle pouvait travailler dans deux domaines différents.

Elle bossait merveilleusement bien dans son rôle de jeune femme. Cependant, bien que dans son deuxième, elle avait pas mal de chose à faire mais son temps lui permettait de voir Dis un peu plus.

Chaque soir, au plus profond de la nuit, Célesta s'entraînait à se battre contre des mannequins empaillés sur des morceaux de bois. Elle s'acharnait sur ces cibles quelque soit la hache, l'épée ou l'arc. Après qu'elle ait eu dépensé son énergie sur ses mires, elle se mit en tailleur et fit des séances de respirations. Elle travailla également le contrôle de ses émotions. La jeune métis avait encore de la haine en elle, à chaque combat sa colère revenait malgré elle.

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La nuit s'était couché depuis peu, la fin de l'hiver approchait à grand pas et les derniers flocons virevoltaient dans le ciel noir. À près tout, c'était le début du mois de janvier.

On pouvait voir des rayons blancs sur le sol humide, les reflets de la lune sur quelque chose, et ce quelque chose était une lame d'une épée.
L'épée de Célesta, qui brillait sous l'éclat de la lune blanche. Son combat contre les mannequins de tissue et de bois sec. Ses coups s'enchaînaient de plus en plus rapidement , elle sautait sur les arbres pour prendre de la vitesse, la jeune métis donnait des coups par surprise pour effrayer ses adversaires.

Quand elle s'arrêtait sur un des arbres en hauteur, ce qui parfois était le cas, elle décrochait plusieurs flèche de son arc, en même temps. Au dernier mannequin qui restait, la jeune femme se glissa le long du tronc d'arbre ou elle se trouvait pour passer inaperçu, comme si elle se camouflait avec le tronc de l'arbre. Elle sortie sa hache de son dos, elle s'approcha dangereusement de sa cible, fléchit les jambes et poussa sur ses pieds avec un cris de rage directement sur le mannequin. Comme par surprise, elle mit son arme au dessus d'elle, puis la planta dans la tête en tissus de l'épouvantail. La jeune métis se releva au dessus de sa "proie", enleva sa hache du corps en bois, la remise sur son dos. Elle laissa un regard sans émotions sur le morceau de bois qui gisait sur le sol presque blanc.

Des flocons tombaient toujours. Célesta leva les yeux vers le ciel, il était noir, noir comme les ténèbres. Ses paupières se fermèrent et elle se laissa bercer par le vent qui caressait ses cheveux. En les ouvrants, elle se posa sur l'un des haut rocher qui se positionna près d'elle juste derrière les morceaux de bois des mannequins, qui étaient toujours par terre. Célesta se mit en tailleur, posa ses mains sur ses genoux puis referma les yeux. La lune caressa sa peau pâle, laissant comme des cristaux au soleil apparaître, cela lui réchauffait le cœur. Sa peau brillait d'une éclat magistrale...