Célesta Tome I - Les Origines

Chapitre 38 : Fili et Kili

PDV Célesta

Un doux soleil s'était levé sur les Ered Luin, un vent frais caressait le paysage enneigé. Il faisait moins froid, après tout on était en été. Le soleil tapait un peu sur le village pendant les deux mois du milieu de l'année. Il faisait moins frais la nuit, mais le temps faisait comme si on était toujours en hiver. Les mois ont passés puis les années... Les jours sont devenus plus vivant, le peuple avait reprit ses habitudes à recréer le marcher qu'il avait. Malheureusement, ils n'y avaient pas d'échange comme ils avaient avec le peuple de Dale ou encore Lacville. Donc, le peuple avait gardé leur stockage dans la montagne ou encore dans les granges.

Depuis ce qui c'était passé lors de la soirée, j'avais pris conscience du baisé que m'avait donné Thorin. J'avais senti mon ventre se tordre de plaisir, un désir au fond de moi avait failli ressortir. Il m'aimait et c'était tout ce qui m'importait. Je passais mon temps libre avec lui. Nous nous posions dans mon jardin secret à parler de nos passés. Le soir, il venait me raconter son histoire, ses histoires. Je le laissais parler sans intervenir. Au coins d'un feu de bois, j' écoutais avec attention ce qu'il me disait. Mes yeux brillaient d'une lueur enfantin, je rigolais tel une petite fille écoutant ses récits. Même en compagnie de Fili et Kili, ils restaient avec nous. Les deux enfants se posaient à côté de moi, une couverture sur leurs épaules ainsi que leur tête de chaque côté de la mienne. Ils souriaient de bonheur à être avec nous. Dis me parlait beaucoup de nous, et disait que nous formons un beau couple. Elle me disait souvent aussi que si nous restions ensemble nous finirons par nous marier. La première fois je fus surprise d'entendre ça de sa bouche, mais je souriais. Certe j'aimais Thorin plus que tout mais à nous marier... Je trouvais que c'était trop tôt. Disons que nous pensions pas vraiment à ça, Thorin était bien trop occupé à son rôle de prince héritier. Il travaillait dur pour ça. Je le regardais s'occuper du village ou encore aller chasser avec ses amis. Pendant une courte durée, j'engageais la conversation avec le roi. Je ne parlais pas beaucoup avec lui mais ça compagnie était assez intrigante. Il me complimentait beaucoup mes yeux, même beaucoup trop... Je trouvais ça étrange au début. Je pensais que sa soif d'or s'en irait mais avec la couleur de mes yeux qui se rapprochait beaucoup de son héritage familial, je me posais quelques questions. Je ne disais rien au point de mettre en colère le roi. J'acceptais ses compliments.

Un soir, avant que je ne couche Fili et Kili, j'avais surpris une conversation entre Thorin, son père et son grand père. Ils parlaient sur le fais, comment reprendre le royaume nain de la Moria. J'avais quelque recherche après cela. C'était un royaume abandonné depuis bien des années... Une attaque de créature malfaisantes avait fais que le peuple ait du abandonner leur domaine. Le peuple ne put revenir à leur royaume après cette attaque. Le roi avait la stratégie pour reprendre le royaume afin que le peuple ne souffre plus à rester dans les Ered Luin. Je priais chaque jour depuis, afin que cette reprise ne finit pas dans un bain de sang. J'avais confiance au roi et j'espérais que ses choix finiraient par faire revenir le bon temps qu'il y avait dans le passé. Je m'imaginais les embuscade que pouvais avoir les nains au cours de ce voyage. Thorin me rassurait sur le fait que tout va bien se passer et qu'il n'y aura aucun danger. Ces mots apaisaient mon cœur qui battait à cent mille.

Les jours ont passés, le roi avait beaucoup d'organisation sur la récupération de la Moria. Je restais calme et passais beaucoup de temps avec les enfants de Dis, Fili et Kili. Ces deux petits monstres avaient bien grandi. Tous deux aimaient beaucoup participer aux parties de chasse avec leur oncle et leur grand-père. Je participais notamment aux chasses. J'aimais passé du temps avec les deux garçons. Ils grandissaient si vite que je ne voyais pas le temps passé lorsque j'étais avec eux. Je les aimais énormément, je les considérais un peu comme mes fils mais ils appartenaient déjà à une grande famille. Moi aussi, je pensais souvent à avoir un enfant plus tard, mais pour l'instant je ne trouvais pas le temps de réfléchir. Mais bon, je profitais de la vie qui s'offrait à moi...