Célesta Tome I - Les Origines

Chapitre 41 : La Comté

PDV Célesta

"- Emmenez moi là-bas...

La fin de ma phrase avait laissé sans voix le guérisseur, assit sur le canapé de son petit salon. Il soupira en enlevant ses lunettes de son nez. Il leva la tête vers moi.

- Je ne peux pas.

- Quoi ? Comment ça ?

Il se pinça les lèvres.

- C'est un endroit beaucoup trop loin, expliqua le vieille homme, il faut traverser les Monts Brumeux, et traverser un nombre incalculable de jour pour y arriver...

- Mais si vous me montré le chemin, je pourrais y aller par moi-même ajoutais je les yeux remplie de détermination. Je suis déjà passer par là autrefois, je peux très bien recommencer. Alors montrez moi le chemin."

De mes grands yeux doré, je le regardais Ma respiration saccadé et mon cœur battant à pleine poitrine. L'homme souffla et se leva pour sortir une carte d'une des étagères. Il l'étala sur la table, je regardais chaque détail qu'il y avait. Une carte bien plus déchiffrable que celle que j'avais dessiné. Je pouvais lire toutes les plaines et le nom des villages qu'il y avait. Dans un coins de la carte je pouvais lire le nom : La Comté. Le vieille homme pointa de son index le nom du village où j'étais. Elle se trouvait à quelque kilomètre de la forêt, il fit glisser son doigt jusqu'à ma destination. Il tapota sur le nom.

"- C'est ici où vous voulez aller, je présume ?

- Oui, acquiesçais je."

Il enroula la carte et me la donna, je le remerciais de tout cœur. Avant que ne parte, il me donna des fioles et des bandages pour mes blessures, sur un papier, il y avait toutes les instructions pour guérir mes blessures. Je ne devais pas prendre de médicaments mais je devais faire glisser un liquide sur mes blessures. Je remerciais une fois de plus le guérisseur. Et celui-ci m'encouragea dans ma poursuite...

Je partis de sa maison, avec précipitation. De retour à la maison dans lequel, on m'avait accueillie, je déposais mes affaires dans la chambres près de mon sac en cuir. La petite fille vint me chercher pour le déjeuner. Je souris face à sa demande de manger avec eux et je me changeais avec les habits que la mère m'avait donné. Une robe simple avec un châle vert. Je me dirigeais vers la salle à mangé, une douce odeur se rependit dans la pièce puis dans mes narines. Je s'installa sous la demande de l'enfant à côté d'elle. La mère me servit puis son enfant, un liquide marron sortit de la marmite et se vida dans mon bol. Des morceaux de viandes flottaient au dessus d'elle du bois. Le mari vint nous rejoindre.

"- Bonne appétit tous le monde !

- Bonne appétit papa, fit en cœur la petite fille.

- Bonne appétit, ajoutais je en prenant le couvert en bois.

Je trempais le couvert dans la soupe et portai le bouillon à mes lèvres, je soufflai pour refroidir le liquide et avalais sans crainte. 

- J'aurais une demande à vous faire ? Me demanda l'homme. Est-ce que se cheval vous appartient ?

- Quel cheval ?

- Un de mes hommes à retrouvé un cheval noir en sortant de la forêt, expliqua l'homme en face de moi mangeant son bouillon. Il avait le pelage noir et la crinière sombre, il était apeuré et perdu. On la amené vers l'écurie principale et..."

Sans réfléchir, je sortis immédiatement de la table et fonçait à l'extérieur de la maison. Je précipitais vers les écuries du village, j'avais repérer l'endroit un peu plus tôt dans la journée. Je courrais à bout de souffle, je manquais de m'affaler sur le sol dans ma course. Je grimpais une légère pente avant d'arrivée vers la lumière des écuries. Je cherchais des yeux, Obscur. De l'extérieur, j'entendis des plaintes venant du fond. J'avançais avec rapidité vers le fond et regardais tous les chevaux présents. Aucun d'eux ressemblaient à Obscur. Mais au fond, un superbe étalon noir gesticulait. Ses pattes en avant, il poussait des plaintes, des gémissements. Il tirait sur la corde dont on l'avait attaché à son museau. On avait retiré la scelle de son dos ainsi que les rênes. Je m'avançais jusqu'à apercevoir entièrement l'étalon noir. Il était la devant moi.