5 - Descente en enfer

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↑ Je mettrais à partir de maintenant ces deux petits symboles lorsqu'il s'agira d'un chapitre qui peut contenir des scènes pouvant être violentes pour certains ↑

Bonne lecture !

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 Le Mexique ne m'avais jamais réellement attiré. S'il fallait que j'aille dans d'autres pays hispaniques pour des vacances, l'Espagne était une bonne destination. Pas de cartel, peu de danger. C'était plus abordable que le Mexique en tout cas.

 En reprenant peu à peu conscience, je ne réalisais pas tout de suite dans quoi je me retrouvais embarquée. En fait, j'ai seulement commencé à réaliser lorsque j'ai senti l'air frais de l'extérieur courir sur mon épiderme. À ce moment là, j'ai commencé à sérieusement paniquer. Le silence règne autour de moi, seul le bruit de mes menottes qui claquent contre la chaise en fer sur laquelle je suis assise se fait entendre.

 Je ne vois rien, on m'a mis un sac en toile sur la tête et on m'a bâillonnée avec un tissu humide qu'on est venu attacher derrière ma tête. Mes poignets sont attachés avec une paire de menottes, dans mon dos, et qui se retrouve coincée entre les barreaux de la chaise. Quant à mes chevilles, chacune est attachée à un pied de la chaise, avec d'autres bracelets en fer.

 Rien qu'à sentir l'air me piquer de long de mon abdomen ou de mes jambes, je comprends aisément qu'on m'a déshabillée et qu'on m'a laissé uniquement en sous-vêtements.

 Les deux malabars ont réussi à m'emmener avec eux dans leur pays. La Colombie et le Mexique ne sont pas très loin, et il ne faut pas longtemps pour faire le trajet en avion. Surtout en jet privé. Après tout, cela m'étonnerait beaucoup qu'ils prennent l'avion en classe éco pour leurs voyages, surtout lorsqu'ils prévoient un enlèvement...

 Quoi qu'il en soit, je comprends très vite que je me retrouve enfermée quelque part au Mexique, probablement dans un des entrepôts de Pérez... Ou alors chez lui dans une pièce isolé ou dans son sous-sol.

 Depuis que je me suis réveillée, un bourdonnement sourd s'est introduit dans ma tête. L'anesthésiant me donne l'impression d'être ailleurs et le mal de crâne qui l'accompagne est tout aussi affreux.

 Quelque temps plus tard, le bruit d'une porte atteint mes oreilles et je peux entendre des bruits de pas. Plusieurs personnes marchent autour de moi, jusqu'à être immobiles et ne plus faire de bruit. La lumière de la pièce transperce la toile sur ma tête, me donnant encore plus mal à la tête. Je ne suis pas complètement remise de mon réveil, de ce fait je me retrouve bien plus sensible à la lumière...

 Et aux bruits sourds de toute évidence...

 Je me mets à gémir de douleur lorsque la porte claque fort. Je commence un peu à me tortiller sur la chaise alors que je peux entendre quelqu'un s'approcher lentement de moi.

 Les hommes qui se sont placés autour de moi faisaient un bruit sourd en marchant, comme des militaires qui faisaient claquer leurs rangers sur le sol. Ici, les pas de l'inconnu se font plus discrets, je comprends alors qu'il doit être habillé différemment des autres. En costume peut-être ?

 Les pas s'arrêtent près de moi et un rire vicieux retentit dans la pièce, me provoquant des frissons dans tout le corps. Un rire que j'ai déjà entendu quelque part d'ailleurs...

   - Je ne suis même pas à deux mètres de toi que je peux d'ors et déjà t'entendre réfléchir, commença une voix grave. Tu devrais mettre tes neurones au repos un peu, crois-moi ça te ferait du bien.

Liaison SanglanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant