Liaison Sanglante

66 - Sous surveillance

Bonjour, bonsoir !

Et bien et bien, on peut dire qu'on avance tellement dans l'histoire qu'il s'agit de l'avant-avant dernier chapitre du tome 2... On arrive déjà à la fin il faut croire.

Bon, parlons peu, parlons bien. Je ne savais pas si vraiment j'allais poster ce chapitre aujourd'hui, mais finalement je le fais mdr. Je n'ai pas fini d'écrire les deux derniers chapitres, le chapitre présumé pour la semaine prochaine est à peine commencé donc je ne sais pas vraiment si je vais pouvoir poster. D'autant plus que les chapitres sont assez long... (pour vous donner un ordre d'idée ce chapitre dépasse les 6000 mots, voilà voilà)

Je voulais terminer ce tome cette semaine mais finalement je ne sais pas si ce sera possible, donc une nouvelle fois je vais devoir vous laisser dans l'attente de nouveaux chapitres pendant un petit moment (pardon c'était pas prévu). J'espère simplement que jusqu'ici l'histoire vous plaît toujours, merci à vous de la suivre en tout cas !

Je vais vous laisser ici et vous souhaite une excellente lecture !

À bientôt ! 👋

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Raphael.

Colombie, Medellín.

   - Comment c'est possible qu'il ait réussi à l'atteindre ? Bordel mais qu'est-ce que vous foutiez ? leur hurlai-je dessus.

 Fou de rage, je fais les cents pas dans ma chambre d'hôtel alors que Marco et Miguel restent stoïques devant moi, s'en prenant plein la face. Juan et Angelo sont là également, assis sur le canapé en train de me regarder bouger dans la pièce.

 Je n'ai demandé qu'une seule chose : veiller sur Leandra. Je leur ai demandé de faire attention à ce qu'elle reste dans cette foutue chambre parce que je savais que les hommes de Fernando allaient s'en prendre à elle dès que j'aurais eu le dos tourné. Je le savais, et pourtant...

   - Nous sommes désolés jefe, ils nous ont pris par surprise, grogna Marco.

 Des deux hommes, Marco semble être le plus contrarié par l'histoire. Le fait de s'être fait dépassé par ces connards ne semble pas particulièrement lui plaire. Miguel quant à lui est plus calme, mais je sais qu'à l'intérieur il est aussi en train de ruminer.

 Ce sont les deux seuls hommes en qui j'ai le plus confiance, les deux seuls à qui je peux confier ce genre de mission. Et pourtant, le Cartel de Cali a réussi à les piéger.

   - Comment sont-ils entrés ?

   - Par... La porte, fit Miguel doucement.

 Je serre brutalement les mâchoires. La porte. Ils ont réussi à entrer par la putain de porte ? C'est une blague c'est ça ?

   - Et vous ? Vous n'étiez pas devant cette putain de porte comme vous auriez dû l'être ? continuai-je à m'énerver contre eux.

   - Raph, laisse-les au moins raconter ce qu'il s'est passé, intervient calmement Juan.

 Je me mets à grogner et me poste à la fenêtre, le paquet de clopes déjà en main. J'ai besoin d'en fumer une, juste pour faire passer toute cette histoire. Ça et j'ai aussi besoin d'un verre de rhum. Putain.