Liaison Sanglante

68 - Venue enflammée

Bonjour, bonsoir !

Comment ça va vous ? J'ai l'impression que ça fait des siècles que je ne suis plus venue ici alors que pas du tout, enfin !

Je suis juste de passage et je viens tout simplement dire que de base ce chapitre était bien plus long et qu'il était censé être le dernier chapitre de ce tome... Seulement j'ai finalement décidé de le couper en deux. J'avais peur qu'en étant aussi long il se passe trop de choses et qu'il y ait trop d'informations d'un coup, bref. Du coup voilà la première partie et donc l'avant-dernier chapitre.

Je n'ai pas pas encore mis le point final au dernier chapitre mais je suis bien partie pour. Si tout se passe bien vous l'aurez pour vendredi (ou sinon d'ici deux semaines si jamais ça ne se passe pas comme prévu).

Je vous laisse donc ici et on se retrouve très prochainement, bonne lecture.

A bientôt ! 👋

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  - Pérez. J'ai des choses à régler avec toi Rivera et je compte bien tout régler aujourd'hui.

 Immédiatement, mon père se tourne vers moi, le regard indescriptible, il semble réfléchir à ce qu'il compte faire. Raphael est à la porte de chez lui et prêt à régler des comptes visiblement... Mais peut-être aussi qu'il pense qu'il est venu pour moi, d'où ce regard.

 Tout en me regardant, les yeux plissés, il approche le talkie de sa bouche prêt à répondre au Mexicain.

   - T'as de sacrés couilles pour venir jusqu'à chez moi gamin, siffla mon père entre ses dents. Dis-moi pourquoi tu es venu, pour régler un problème avec moi ou pour récupérer la fille ?

   - De quelle fille tu parles cabrón ?

   - De ma fille.

   - Alvarez ? J'en ai rien à foutre qu'elle soit avec toi, lui répondit le Mexicain. Ce que je veux, c'est ta tête et celle de ce connard de Sanchez qui est avec toi. Pour ce qui est de ta fille, ça, ce n'est pas mon problème.

 Fernando se met à rire, ne croyant pas aux paroles de Raphael.

   - Tu es sûr de toi ? Étrangement je n'arrive pas à te croire, répliqua mon père.

   - Ramène ton cul Rivera, une nouvelle fois c'est toi que je veux. C'est à cause de Carlos et toi que j'ai eu pas mal de problèmes en ce moment. Ta gamine n'a rien à voir dans cette histoire.

 Il se met à soupirer tout en secouant la tête de gauche à droite. Redonnant le talkie à son homme, il se tourne vers Carlos et semble réfléchir très rapidement. Finalement, après m'avoir jeté un rapide coup d'œil, il se tourne vers la porte prêt à partir.

   - Carlos, on y va. Si ce connard veut nous voir, dans ce cas il nous verra, grogna mon père en ouvrant la porte.

   - Tu es certain ? Pérez a ses hommes et il ne lâchera rien en sachant qu'on est ici, grimaça le Mexicain incertain.

 Je hausse un sourcil face à cette réponse. Honnêtement, je ne sais pas si vraiment je dois être étonnée ou non de sa réaction. Après tout, cela fait déjà des mois qu'il fuit Raphael sans relâche, mais en même temps il a déjà eu le courage – ou du moins la stupidité – de se ramener chez lui et d'attaquer sa maison...