chapitre 40 : serait ce la fin?

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PDV AKIRA.

"Pourquoi eux ? pourquoi eux ?"

Cette question résonne en boucle dans ma tête alors que je suis sonnée.

Mon regard est rempli d'appréhension, ce même regard meurtrier qui fixe Kisaki.

Dans un élan de colère démesuré, je viens froisser le col de Kisaki en le regardant droit dans les yeux :

Akira : POURQUOI EST CE QUE TU MENS? POURQUOI ?

Il me fixe avec un sourire assez particulier et ce geste ne fait qu'augmenter à ma colère.

Akira : TU VEUX ME FAIRE CROIRE QUE MIKEY EST LE CHEF DU TOMAN ET QU'ILS ONT TUÉ MES PARENTS C'EST ÇA ?

Kisaki : c'est pas ce que je veux te faire croire, c'est ce qui est la stricte vérité.

Akira : MENSONGE ! T'ES QU'UNE SALE ORDURE QUI VEUX FAIRE CROIRE DES CHOSES FAUSSES AUX GENS.

Son visage s'assombrit, il met ses doigts sur ma mâchoire et la serre violemment :

Kisaki : c'est pas parce-que je te laisse dire ce que tu veux que tu vas me faire chier ok?

Tous ses hommes de main sont restés en retrait, personne n'ayant le courage nécessaire pour intervenir dans cette conversation des plus violentes.

Hanma lui, nous fixe, les mains posé sur ses hanches, un gros sourire sur ses lèvres, ne demandant qu'à voir où nous mènera cette conversation.

D'un geste brusque, je me débarrasse des doigts de Kisaki qui me faisait un mal de chien jusqu'à présent.

La mâchoire détraqué, les pommettes rougies par la violence dont il a fait preuve en me serrant les joues et le mal être que je ressens à cause de cette nouvelle, je suis sur le point de fondre en larme...

Mais hors de question que je perde la face devant ce salaud.

Akira : ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE TOI ET TON PLAN À LA CON.

Je lui crache ça à la figure en me retournant, bien décidée à quitter cet endroit de merde.

Il m'arrête violemment le bras droit, ce qui me force à rester sur place :

Kisaki : mais où est ce que tu comptes aller comme ça ?

Akira : VA TE FAIRE FOUTRE, J'AI PAS À TE DONNER D'EXPLICATION.

Kisaki : bien-sûr que tu as à me donner d'explication, que tu le veuilles ou non, tu es maintenant un membre important pour la destruction du Toman donc tu restes là.

Akira : MAIS FOUS MOI LA PAIX BORDEL DE MERDE.

Je tire mon bras qu'il tenait fermement, ce qui le pousse à le lâcher.

Je lâche un soupire de colère et je m'apprête à quitter les lieux quand les hommes de main de Kisaki viennent faire un cercle autour de moi.

Akira : MAIS MERDE QU'EST CE QUE VOUS VOULEZ ?

Kisaki : je t'ai dit que tu es importante pour la réussite de ce plan donc tu n'ira nulle part.

Akira : T'ES QU'UN SALAUD.

Il pouffe en me regardant droit dans les yeux avant de lâcher un horrible ricanement ; mais il est fous ce mec.

Kisaki : ce sera tellement jouissif de te voir tuer le chef du Toman et ses acolytes.

Akira : QUOI?

Kisaki : tu vas arrêter de crier oui ?

Il redresse lentement la monture de ses lunettes avant de se mettre dos à moi.

Sa phrase me laisse sans voix, mon cœur tambourine dans ma poitrine tandis que mes yeux me picotent de plus en plus.

Il est vrai que mes parents étaient la seule famille qu'il me restait, mais il est hors de question que je tue des personnes aussi importante dans ma vie à cause de ça.

Ma colère monte d'un cran mais plus j'essaie de crier, plus ma voix se casse et je n'ai vraiment pas envie de pleurer, pas maintenant.

Akira : Kisaki, je ne sais pas ce que tu crames, mais sache que, pour rien au monde, je dis bien pour rien au monde je ne les tuerait ok?

Kisaki : même au dépend de ta propre vie ?

Akira : oui, je préfère mourir que de tuer mes amis.

Kisaki : dans ce cas, tu ne me servira plus à rien.

Un sourire qui se veut démoniaque nait sur son visage. Il tend sa main droite vers l'un de ses hommes et celui-ci dépose une arme à feu sur celle-ci.

D'un geste très assuré, il dépose lentement l'arme à feu sur ma tempe.

Le canon qui est très froid entre en contact avec ma peau chaude ce qui me laisse un frisson désagréable.

Il manie l'arme avec tellement de délicatesse que ça me fait froid dans le dos, mais hors de question que je me défile.

S'il veut me tuer, je lui laisse le champ libre. Ma vie n'a été qu'une merde du début jusqu'à la fin donc aucun regret.

Kisaki : dis au-revoir.

Akira : AU-REVOIR MA PUTAIN DE VIE.

Il verrouille le barillet en me regardant droit dans les yeux.

Kisaki : tu ne vas vraiment pas tenter de m'en dissuader?

Akira : NON, JE N'ATTENDS QUE ÇA.

Il lâche un second ricanement avant d'appuyer lentement sur la détente.

Les secondes m'ont l'air d'être des heures maintenant, mais qu'on en finisse bordel.

Akira : QU'EST CE QUE TU FOUS ? ALLEZ APPUI SUR LA DÉTENTE... ALLEZ... ALLEZ.

Un silence complet règne dans la pièce, on dirait que le temps c'est figer. J'ai envie de mourir.

Akira : ALLEZ CONNARD... T'AS PAS DE COUILLES ? ALLEZ APPUIE... APPUIE...

- BAM...

Un crie sourd résonne dans la pièce, serait ce la fin?

Je sais que je mérite d'aller en enfer mais seigneur si tu m'entends, j'aimerais juste voir le paradis, juste pour une fois.

                          (***)


Il existe pas plus démoniaque que moi non 😈😈😈😈?

Ok je sais que vous voulez me tuer, mais on en discutera ce soir.

Un nouveau chapitre ce soir ?

Si mon esprit démoniaque ne m'en empêche pas 😈😈.

Mikey x reader ( OC : Tokyo Revenger) {true love ❤️}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant