𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟕

Moi : Quoi mais- ? Lâchez moi !

Tashigi : Une prime de 90 millions de Berrys sur la tête, je ne pouvais laisser passer ça. Je t'ai reconnu et ce dès la seconde où tu as passé la porte de cette boutique à la noix. À présent, tu ne peux plus t'échapper.

Moi : Dégage tes sales pattes de Marine de mes mains ! Relâche moi !

Tashigi : Si tu n'arrives pas à utiliser ton fruit du démon, c'est normal. Ce sont des menottes en granit marin. Tu es foutue comme on dit.

Moi : ACE !

Les gens qui se promenaient tranquillement dans la rue s'étaient tous arrêtés de marcher pour regarder ce qu'il se passait. Ce n'est pas un spectacle bon sang !

Par contre, je ne sais pas comment elle sait pour mon fruit du démon mais en tout cas elle m'a bien eu cette tarée. Après la marine est sûrement très bien renseignée sur nos vies privées ou tout simplement nos vies en général.

Je suis littéralement couchée au sol, sur le ventre, la tête dans la poussière de la rue. Les mains attachées comme une criminelle fugitive dans le dos. Et puis elle a mit son gros pied sur mon pauvre dos. Elle m'écrase sous tous son poid et dans toute sa splendeur.

Quelle honte je suis entrain de me taper. Me faire arrêter alors que nous sommes ici dans le cadre d'une mission importante concernant une potentielle alliance.

Et évidemment, sinon c'est pas drôle, je fais tout foiré. C'est qui qui aura droit à un savon ? C'est moi ! Père ainsi que Ace vont engueuler parce que je sers littéralement à rien dans cette mission et que j'ai réussi à mettre ma vie en péril et une alliance ainsi qu'une mission au passage. Quelle poisse...

J'espère juste qu'elle n'appellera pas ses supérieurs la lieutenant machin, sinon là, je suis réellement foutue, dans la merde. Ils vont m'enfermer je ne sais où. Là où je ne verrais point la lumière du soleil pendant des siècles voir des millénaires.

Je me débats autant que je peux pour m'extirper de son emprise mais sans réel succès. Son pied m'écrase le dos et m'empêche de me tourner ou de vraiment bouger comme je le souhaiterai.

Tout en gigotant dans tous les sens, j'appelle Ace à tout bout de champs ainsi que mes compagnons mais aucun ne répond à l'appel ! Quelle bande de flemmard.

Je l'aurais déjà brûlé vive si je le pouvais mais le granit marin m'empêche de déployer mon pouvoir. C'est vraiment de la merde ce granit ! Je n'ai vraiment rien pour moi ni rien de mon côté pour m'aider.

Alors que je perdais espoir que quelqu'un vole à mon secours comme dans les films hollywoodiens, un étranger est sorti de nulle part.

Tashigi : Colonel Smoker. J'ai réalisé une capture qui-

Tashigi a volé dans la vitrine de la boutique de sabre de l'arnaqueur et elle s'est brisée en mille morceaux.

J'avais fermé les yeux, ne comprenant pas ce qu'il se passait et en ne sentant plus ce poid sur mon dos. Lorsque je les ai réouvert, la rue était en feu, des flammes par ci, des flammes par là.

Des vitres brisées, des lampadaires tordus, des portes cassées, on aurait dit une apocalypse.

J'ai quand même vite reconnus un camarade qui venait avec un trousseau de clé pour ouvrir mes menottes :

Moi : Qu'est-ce qui se passe Pedro ?! Qu'est-ce tu fais ?! Comment t'as eu les clés ?!

Pedro : La Marine qui t'a mise à terre à volé contre la façade d'un mur et est inconsciente, du coup j'ai récupéré les clés pour venir te libérer ! *Me détache*