𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟖

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Maintenant, que la fête commence

J'étais prête. Habillée et parée pour l'infiltration, vêtue d'une belle robe rouge possédant une légère ouverture le long de ma jambe droite et un dos nu.

La robe était très longue et descendait jusqu'en bas de mes chevilles.

J'espère que ça ne repartira pas en vrille, mais vu ce qu'il s'est passé cet après midi, ils vont sûrement renforcer la sécurité de la ville.

Je venais de finir de me brosser les cheveux quand ma porte s'est ouverte, donnant vue sur un Ace complétement différent.

Un Ace en chemise, avec un veston, un pantalon, et bien coiffé. Il est tout gêné le pauvre.

Ace : C'est l'heure...

Moi : J'arrive.

Je me levai de ma chaise pour rejoindre mon compagnon devant la porte. Ma robe est confortable mais je suis pas à l'aise dans ce genre de tenue.

Bien qu'elle soit magnifique, je ne vois pas l'utilité de ce genre de fringues. C'est plus pratique un short et un tee shirt, surtout pour se battre. Je ne me verrais pas combattre en robe de soirée.

Ace : Léa, ça va ?

Moi : Hein, oui. T'inquiètes, j'étais perdue dans mes pensées.

Ace : Tu réfléchissais à comment j'allais te soulever après la soirée ?

Moi : Hahaha, bien sûr que non !

Ace : Tu es très belle dans cette robe tu sais. Elle te va très bien.

Moi : Hum-Je.. Merci. Je-fin tu rougis...

Ace : Toi aussi.

Moi : Mais c'est ta faute ! Tu changes de sujet comme ça ! Tu passes d'une discussion de cul à des compliments !

Ace : T'aimes pas quand j'te dis que t'es belle ?

Moi : Si. Ça me fait très plaisir... Bredouille je

Ace : Bon, trêve de plaisanterie, on a une mission à faire !

Moi : Depuis quand tu fais passer les missions avant l'humour et les blagues ?

Ace : Depuis aujourd'hui !

Moi : Euh... Ok ?

Non réellement. Trêve de plaisanterie, on a vraiment une affaire importante à régler. La négociation, ça va sûrement pas être une partie de plaisir mais quand faut y aller, faut y aller.

Nous sortîmes tranquillement du navire, en direction du lieu du bal, accompagné de nos quatres "gardes du corps".

C'est difficile de marcher avec des talons ! J'en ai pas l'habitude ! Habituellement, je marche avec des claquettes ou des espadrilles.

Je vais finir par tombé. Je ne me tenais pas droite et mon pied partait de travers dès que je faisais un pas.

Pedro : Je crois que tu vas finir par tombé Léa.

Moi : Je crois aussi.

Au fur et à mesure que nous avancions vers le lieu où se déroulait ce fameux bal, une boule de stress s'était créée dans mon ventre.

C'est sûrement parce que c'est ma première mission. C'est juste une appréhension, rien de plus. Ça doit sûrement être ça.

Et puis je ne me sentais vraiment pas à l'aise dans cette robe, ni dans ces talons... Il y a juste ma coiffure qui ne change pas de d'habitude.

𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant