𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟔

265 17 17
                                    

Moi : Je suis juste un monstre...

Ace : Hey, qu'est-ce qu'il te prend ? Pourquoi tu dis ça ?

Moi : Tu m'as vu ? On m'a toujours mit de côté...

Ace : Tu-

Moi : Non !.. Tu étais le premier à me le dire quand on était môme. Maintenant... Je me rends compte que tu avais raison... Un monstre, c'est tout ce que je suis... Je ne peux même pas protéger ceux que j'aime, je n'en ai même pas la force...

Ace : C'est faux et tu le sais, tu-

Moi : *commence à pleurer* Arrête de mentir ! Je sais que tu le penses encore mais que tu n'as plus le cran de me le dire en face ! On me l'a répété tellement de fois étant gamine...

↫↫↫↫↫ Flashback↬↬↬↬↬

Femme : Regarde toi... Tu ressembles affreusement à ton bon à rien de père.

Moi : C'est pas vrai ! Laisses moi tranquille ! Mon papa c'est un grand homme !

Femme : Jeune inconsciente ! Tu es bien trop sôte et bien trop petite pour te rendre compte de qui était ton père. Tu es comme lui, un monstre hideux.

Moi : Laisse moi... *Pleure et s'enfuit en courant*

~~~~~~~~~

Enfant 1 : Hé regardez là bas ! Y a le monstre !

Enfant 2 : Oh ouais t'as raison ! On va aller lui dire bonjour !

Moi : Arrêtez ! Aïe ! Aïe ! Stop ! *Pleure*

Enfant 3 : Tu n'as que ce que tu mérites, déchet. *Me frappe*

Enfant 4 : *me donne des coups de pied* Il a raison, tu mérites pas de vivre !

Moi : Maman ! Aïe ! *Snif* Arrêtez !

Enfant 1 : Bichette elle va aller pleurer à sa maman ! *Rigole et continue de me frapper*

Enfant 2 : Tu devrais penser à te suicider ! Personne veux de toi ! Sale minable !

Enfant 3 : J'avoue il a raison ! Le monstre sera enfin éradiqué de ce village au moins !

Enfant 4 : Je suis sûr que même ta mère ne veut pas de toi. Elle ne t'aime pas. De toute façon qui peut aimer une personne aussi dégoûtante, inférieure et faible que toi ? *Rit*

C'était ma routine... Chaques jours, dès que je mettais le pied dehors pour prendre l'air ou pour m'amuser, je me retrouvais allongée sur le ventre, au sol, les mains sur la tête entrain de me prendre des coups de pied, des coups de poing, et même parfois des coups de bâton ou de barre de fer...

Lorsque je rentrais à la maison, ma maman accourait vers moi, s'accroupissait et me demandait ce qu'il s'était passé.

Et à chaque fois, la même réponse répétitive et habituelle sortait de ma pauvre bouche.

- Je me suis fais tapée...

Et dès lors que ces misérables mots quittaient ma petite bouche d'enfant, ma mère me prenait dans ses bras et me faisait m'asseoir pour me soigner.

𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant